Caractéristiques Conte Oriental

C hedid: u n serpen t, u n cro co dile et un chien dans un conte égyptien réécrit; une guenon, compagne d’un saltim ban qu e bo uffo n dan s u n rom an oriental, l’âne de son aïeul dans une nouvelle autobiographique; une chèvre, em blèm e de la ténacité du petit peuple dans un récit bref, sans oublier le bestiaire m étaphorique du rat et de l’araignée. Tour à tour sym boles d’une quête identitaire dans l’évocation des racines orientales et/ou im ages m ultiples de la condition hum aine, l’anim al

On retrouve des caractéristiques spatiales particulières au conte : nous sommes dans un espace de fantaisie (La Fontaine fait semblant de raconter une légende orientale), on est dans un lointain Orient avec « les levantins », puis en Hollande avec la mention du fromage et enfin en Grèce antique avec « Ratapolis » (polis = citée). La Fable s’achève néanmoins sur une référence à l’Europe catholique et à l’orient (opposition dans la morale moine/dervis). Le conteur brouille ainsi les pistes et le lecteur

travail, d'analyser ce conte, dans son fond et dans sa forme, en s'aidant de divers travaux et recherches élaborés par des spécialistes de la question. Tout d'abord, nous entamerons ce travail par un bref relevé des faits les plus marquants de la vie de l'abbé de Choisy ; ensuite, il sera question de la situation de Histoire turque par rapport aux autres écrits de cet auteur et du résumé détaillé de ce conte ; par la suite, nous analyserons plus en profondeur les caractéristiques des personnages et de

1 « Enjeux épistémologiques du conte philosophique dans deux contes orientaux de Diderot », dans Fictions et sciences, dir. Guilhem Armand, premier numéro de la revue T(r)opics, revue électronique interdisciplinaire des Lettres et Sciences humaines, Université de la Réunion, 2013, p. 47-65. http://tropics.univ-reunion.fr/accueil/ Dans Le Prospectus de l’Encyclopédie, Diderot présente le système des connaissances sur lequel repose l’ensemble de l’ouvrage, reprenant à son compte la distribution

compliqué ou intense)   en faisant intervenir un ou plusieurs personnages (à différence du conte où il y a très peux). Ses origines se remontent aux civilisations méditerranéennes et orientales de l’antiquité, On voit l’essor de ce genre littéraire dans le monde entier grâce a l’invention de l’imprimerie et la naissance du livre qui a permit que tous les classes sociales aient accès à ce genre. CARACTERISTIQUES DU GENRE :       Dans le début du XIX siècle on voit l apparition des romans chargés de

L’argumentation dans Candide A - L’argumentation par le biais du genre Un conte philosophique Le conte philosophique comme tout apologue (court récit exposé sous forme allégorique, et qui renferme un enseignement) a pour but de séduire en instruisant ; il comporte une courte histoire fictive et une leçon. Même s’il évoque des questions graves, il doit toucher le plus large public possible. Candide correspond à cette définition : à son époque, il fut si apprécié qu’il y eut plusieurs éditions

"I) Un récit plaisant (on s’attachera à l’analyse des procédés repris du conte traditionnel merveilleux, et plus généralement à tous les procédés destinés à séduire le lecteur) a) une structure narrative très simple - schéma narratif très simple qui s’apparente à celui des contes : situation initiale, situation finale, péripéties : la trame est très épurée = un dervis quitte sa solitude pour entreprendre un pèlerinage à la Mecque - situation initiale heureuse : notez le champ lexical de la

dialogues II - Une argumentation progressive 1) L'intolérance religieuse 2) L'attaque de l'inquisition III - L'importance du dialogue dans l'argumentation L'UTOPIE DE L'ELDORADO : Quelles sont les caracteristiques de l'utopie de l'eldorado et quelle en est la portee ? I - Du conte oriental à l'utopie 1) Le goût pour l'exotisme 2) Un pays utopique II - La portée critique de l'utopie 1) L'adoption du point de vue naïf de Candide 2) La critique du 18eme siecle L'INHUMANITE DE L'ESCLAVAGE

publier les « Lettres philosophiques », qui font scandales, elles seront condamnées par la censure. 1747 : Il est invité à Versailles et devient courtisan ; il découvre les intrigues de la Cour de Louis XV, ce qui lui inspire « Memnon, histoire orientale », une première version de Zadig. Mais son ironie le disgrace, il se doit de trouver un protecteur. 1762 : Affaire Calas 1765-66 : Affaire du chevalier de La Barre 1778 : Grâce à ses combat contre toute restriction de la la liberté individuelle

comme le point de départ d’une errance : « terrain où j’ai passé plus d’une nuit à errer » caractéristique du désespoir renforcé par l e « projet impossible » et de fait obsessionnel (Aziyadé le fascine : «De ces belles créatures […] vites oubliées. » , de l’abandon, d’une attirance pour les endroits morbides « vastes terrains plantés de cyprès et de tombes ». En tentant de s’approprier la culture orientale il devient encore plus réceptif au désespoir,’il perd le regard naïf du touriste et le contact