Caricature Limite

mais de prendre le parti d’en sourire ou même d’en rire. Peut-on aborder les questions graves sur le mode humoristique ? L’artiste doit-il, comme le conseillait Molière, instruire en faisant rire ? Le parti pris de « rire de tout » n’a-t-il pas des limites ? I. L’humour rend plus réceptif aux sujets sérieux 1. Qu’est-ce qu’un sujet « grave » ou « sérieux » ? Que faut-il entendre par sujet « sérieux » ou « grave » ? Sans doute tout ce qui a trait aux questions fondamentales de la condition humaine :

de comédienne. Cette caricature représente Rachel étendue sur scène, au moment de l’ovation. Parmi les bouquets qui lui sont envoyés, on aperçoit des fleurs en pot, voir même en bac. En bas, la légende « Tentative d’assassinat sur la personne de Melle Rachel, commise à Marseille au mois de juillet 1843, sous prétexte d’enthousiasme. ». Ce dessin montre la passion que dévoue ses admirateurs à Rachel, qui atteint parfois des proportions à la limite du grotesque. Caricature d’auteur inconnu

EHRENBERG, da,ns lequel l'auteur montre l'importance de la performance. Le troisième document est un entretien venant de LeMonde.fr, entre deux journaliste, claire ANE et Martine JACOT et un sociologue, Patrick MIGNON. Et enfin le dernier est une caricature de plantu, extrait de son livre, « La france dopé », publié en 1998 et qui représente un coureur cycliste dopé fasse au média. Le corpus nous intéroge sur la répercution du dopage sur les valeur éthique du sport. Après nous être intérogé sur les

graves, sérieux, voire tragiques. Dans un premier temps je vais présenter les éléments qui permettent de penser que le mode plaisant ou humoristique peut s’avérer approprié pour aborder certains sujets graves. Dans un deuxième temps j’exposerais les limites du mode comique. Le mode plaisant ou humoristique peut s’avérer approprié pour aborder certains sujets graves. C’est ce que les comiques, et écrivains ont de tout temps utilisé. Ainsi au 17 ème siècle, Molière traite des sujets graves comme dans

Il évoque entre autres la parodie, la « carnavalisation » qui sont aussi très adoptés en société. Jorge cite aussi la parodie, il parle même « d’immondes parodies ». Charles Philipon dans sa caricature de Louis-Philippe qu’il métamorphose en poire, nous montre un portrait du roi porté en dérision. La caricature a pour but de grossir les traits physiques ou de caractères ; elle est faite pour se moquer. Il nous offre là un exemple du rire moqueur. Voltaire nous parle enfin du « ris malin » : le rire

fr/livreelectronique.html Conception graphique : Laëtitia Loas Éditions Sillage 90, rue Cambronne 75015 Paris http://www.editions-sillage.com Cet article fut initialement conçu par Baudelaire comme l’introduction d’un livre consacré à la caricature et dont seuls furent écrits deux courts chapitres, intitulés : « Quelques caricaturistes français » et « Quelques caricaturistes étrangers », non reproduits ici. Une première version de De l’essence du rire fut publiée dans Le Portefeuille du 8

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est-il possible de traiter de sujets graves et sérieux sur le mode plaisant et humoristique. Si dans un premier temps, il nous faut reconnaître que l’on peut ou que l’on doit pouvoir en effet rire de tout, il nous faut toutefois dresser quelques limites face à notre thèse initiale. Comme le dit le célèbre dicton « mieux vaut en rire qu’en pleurer », nous pouvons sans crainte affirmer qu’il est fondamental de rire de sujets graves ou de dénoncer certains actes sur le ton humoristique, pour autant

regardant de plus près cette séquence, on voit bien que si Chaplin utilise là les même armes que celles de la propagande des dictatures, il s’efforce dans le même temps d’en révéler les effets néfastes, qu’il en passe par le discours pour en montrer les limites et les dangers. QUI PARLE ? Charlot s’adresse d’abord d’égal à égal à son public - “Je regrette, mais je ne veux pas être empereur. Ce n’est pas mon métier. Je ne veux pas gouverner ni conquérir qui que ce soit”. Il parle ensuite de la radio

Martine Jacot intitulé "Aucun sport n'échappe en droit au dopage" édité en 1998 sur Le Monde.fr met en évidence le dopage, qui se répand. Amené par les régimes totalitaires, le dopage se démocratise. Cette démocratisation est représentée par la caricature de Plantu "La France dopée" en 1998, sur laquelle un cycliste apparait avec cinq perfusions tout en tirant la langue. Il croise un journaliste dont le tee-shirt porte le mot "éthique", le cycliste demande alors à l'homme "oh c'est quoi comme produit