Cassation Criminelle 18 Janvier 2000

Roi. En effet, dorénavant, pour être juge, il faut acheter une charge : il n’y a donc plus de réel lien avec le Roi. Ainsi les charges sont devenues vénales et patrimoniales. Le juge a tous les pouvoirs de prouver l’accusation. La procédure criminelle se déroule en deux temps (ou quatre si l’affaire est « exceptionnelle »). Tout d’abord l’information préalable où on recherche les preuves et différents témoins sont interrogés. Tout se déroule dans le secret. La seconde phase est la mise en accusation

Intégralement dans le CP. Il y a une éventuelle instruction préparatoire : Enquête, info judiciaire. Puis jugement devant plusieurs juridictions (cour d’assise, tribunal correctionnel, tribunal de police pour les contraventions). Depuis le 15 juin 2000, application des peines devant le JAP. Il existe des subdivisions au sein de cette distinction. Le DPG détermine les règles applicables à la mise en œuvre de la responsabilité pénale et à la finalité de cette responsabilité (sanction pénale).

parents d'échapper à leur responsabilité. Mais la Cour de cassation essayait d'engager le plus souvent possible la responsabilité des parents. Elle avait ensuite considéré que l'enfant placé en internat cohabitait néanmoins avec ses parents (Civ. 2, 16 novembre 2000, Bull. civ. II, n°69 ; RTDCiv. 2001, p. 603, obs. P. Jourdain ; JCP 2001, éd. G, I, 340, p.1494, obs. G. Viney ; Crim., 18 mai 2004, Bull. crim., n°123). La chambre criminelle a même considéré que la cohabitation n'a pas cessé alors

d’instruction A raison de leur complexité, les affaires ne sont pas parties directement devant la juridiction de jugement, une mise en état est nécessaire. C’est l’objet de la procédure d’instruction. L’instruction est obligatoire en matière criminelle. En revanche, facultative en matière de délit (dans ce domaine très peu d’instruction : 75% ne font pas l’objet d’instruction). En matière de contravention, elle ne peut avoir lieu qu’à la requête du procureur de la République (articles 79 et 44

s’agit d’un arrêt de principe du 25 septembre 2001 rendu par la chambre criminelle de la cour de cassation.Autre exemple : arrêt du 29 mai 2013 chambre criminelle, a propos d'un chien qui avait échappé à la surveillance de son maître, qui était sorti de la propriété de cette personne sans être contrôlé ni être tenu en laisse. Et ce chien avait mordu une personne.Dans les deux cas, les tribunaux répressifs surtout la chambre criminelle ont conclu à l'existence d'un lien de causalité et d'un lien de causalité

spécial » Dreyer - «  Droit pénal spécial » Rassart - « Droit pénal spécial » Malabat - «  Droit pénal des affaires » Delmas Marty - «  Droit pénal des affaires » Monfils - «  Code pénal annoté » Garçon - « Précis de droit criminel » Garraud - «  Théorie du code pénal » Fautin Ely - Dans la collection que sais je ? : Bauer « violences et insécurités urbaines », Bossar « la criminalité internationale », « le vol » Gerraud et Senat, « Droit pénal » Larguier, « la procédure

empilées, conscientes ou inconscientes, bien plus complexes. Car au fond, qu'appelle-t-on « erreur judiciaire » ? Il n'y a de cette notion nulle définition juridique. On sait ce que le droit nomme « crime », « délit », « ministère public », « jury », « cassation », etc. Pas « erreur judiciaire ». L'absence de cette expression dans les codes du XIXe siècle (et postérieurs) est, en soi, révélatrice. Reste que si elle ne figure pas en tant que telle, son ombre est omniprésente : sans jamais la nommer, comme

C O U R D E CASSATION DR OIT DU TRAVAIL J U R I S P R U D E N C E – D O C T R I N E – C O M M U N I C AT I O N S Avant-propos Il a été décidé d’apporter quelques changements à la présentation du bulletin trimestriel de droit du travail destinés à rendre sa lecture plus aisée et son contenu plus dense. Quelques modifications de forme : – les sommaires d’arrêts sont classés désormais selon sept rubriques, elles-mêmes subdivisées afin d’opérer un regroupement par thèmes et non plus par référence

substance jusqu’en 1994 date à laquelle est ENV le nouveau code pénal voté en 1992. Ce code pénal de 1810 était consacré au droit pénal général et au droit pénal spécial. A côté de ce code pénal on trouvait un deuxième code, un code de l’instruction criminelle qui fut voté et promulgué en 1808 relatif à la procédure pénale et qui fut remplacé bcp plus tôt en 1859 par notre code de procédure pénal actuel mais qui sur le fond a fait l’objet de nombreuses modifications. Entre 1810 et 1992, de nombreuses

LA PROTECTION DU SALARIE JURISPRUDENCE RÉCENTE RELATIVE AU DROIT DISCIPLINAIRE DANS L'ENTREPRISE Etude de Monsieur Gérard SOURY, Conseiller référendaire à la Cour de cassation S'il a toujours été reconnu au chef d'entreprise le droit de sanctionner les fautes commises par ses salariés à l'occasion de l'exécution du contrat de travail, longtemps ce droit n'a pas fait l'objet d'un régime juridique clairement définit. Le pouvoir du chef d'entreprise en ce domaine était alors relativement étendu