Cassation Criminelle 18 Janvier 2000

administratives se composent des tribunaux administratifs, des cours administratives d'appel et du conseil d'état. La loi du 15 juin 2000 a prévu que les arrêts de condamnation (et pas d’acquittement) rendus par les cours d’assises pourront faire l’objet d’un appel, porté devant une autre cour d’assises désignée par la Chambre criminelle de la Cour de cassation et composée de 12 jurés. L’appel pourra être formé par le condamné, la partie civile ou le parquet. La seconde cour d’assises devra réexaminer

sous le contrôle de la Cour de Cassation. Il se compose lui-même de deux grandes catégories de juridictions : les juridictions civiles compétentes pour trancher des problèmes en matière de droit privé, et les juridictions pénales compétentes en cas d'infractions pénales. Il se compose au premier degré de juridictions de nature différente (TGI, TI, Conseil de prud'hommes. Tribunal de police...), au second degré des cours d'appel, et est couronné par la Cour de cassation. Le corps judiciaire est composé

les textes, l’on multiplie le nombre d’infractions. § 3 - la procédure pénale La procédure pénale est régie par le Code de Procédure Pénale, qui est entré en vigueur le 2 mars 1959 (il date de 1958). Avant 1959, l’on avait le Code d’Instruction Criminelle. A partir du moment où une infraction a été réalisée, ce sont toutes les règles applicables qui vont permettre ou ont pour objectif de condamner pénalement l’auteur et les complices. Mais ce n’est pas uniquement le jugement : la particularité de

conseillers d'Etat, élus par les membres du Conseil d'Etat; - trois conseillers à la Cour de cassation, élus par les membres de la Cour de cassation ; - un Conseiller d’Etat et un conseillers à la Cour de cassation élus par les six magistrats précédents. Le ministère public est composé de quatre commissaires du gouvernement (deux maîtres des requêtes au Conseil d’Etat et deux avocats généraux près la Cour de cassation). Le Garde des Sceaux est le président de droit du Tribunal des conflits mais en pratique

jurisprudentielle que va prendre la Cour de cassation pour cette notion. Classiquement le démens n’est pas responsable de par la nature même de son mal. La jurisprudence, confrontée à divers cas de préjudices causés par des démens, va se contredire dans ces décisions. La Cour d’Appel de Montpellier dans un arrêt de 1866 ne tient ni de l’intérêt ni de l’intention (ce qui est déjà précurseur en la matière) alors que dans un arrêt du 21 octobre 1901 la Cour de cassation nous dit qu’il ne peut y avoir une faute

organisent la réaction de l’Etat vis-à-vis de délinquants qui méconnaissent les valeurs de la société. Par extension, en parlant de Droit pénal on parle aussi du Droit criminel, qui n’est pas le même que le Droit des crimes, car c’est le Droit des infractions. On parle aussi du Droit des sanctions (= des peines). ◊ Le contenu du Droit criminel Le législateur nous donne dans le Code Pénal une liste d’infractions. Ces infractions, ce sont des actes interdits. Cette liste fait l’objet d’un cours de Droit pénal

Le 25 janvier 1989 s’ouvre son procès devant la Cour d’assises de la Moselle. Patrick Dils est accusé d’homicide volontaire et est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité au terme d’un procès de deux jours. Il devient le plus jeune condamné à perpétuité d’Europe car les jurés n’ont pas admis les circonstances atténuantes qui sont souvent accordées dès lors que l’accusé est mineur. Le 26 juillet 1990, une première demande de révision est déposée auprès de la Cour de cassation qui est

IInd Empire et IIIe République La justice criminelle sous l’AR et l’Epoque médiévale appartenait principalement au Roi mais ne voulait pas dire que les individus étaient mieux traité que par les seigneurs ou l’église parce qu’il y a quand même quelque chose qui a toujours été : la peur de commettre une erreur judiciaire  cette peur avait organisé tout un système : celui de l’obtention de l’aveu. Dans ce cas on est sur de condamné un criminel L’aveu est donc devenu la reine des preuves et

SEANCE 1 : FONDEMENTS DU DROIT DE PUNIR. FICHE D'ARRET : Cass. Ass. Plén., 29 Juin 2001. Par un arrêt en date du 29 juin 2001, l’assemblée plénière de la Cour de cassation a eu l’occasion de se prononcer sur le principe de légalité des délits et des peines, notion fréquemment posée devant les juridictions pénales. En l’espèce, le 29 juillet 1995, suite à un accident de voiture, madame X, enceinte de six mois, a été blessée et a perdu le fœtus. C’est le véhicule de Monsieur Z. qui a heurté

responsabilité. Le législateur intervient et la faute n’est plus la condition essentielle de la réparation. En 1896 (loi sur les accidents de travail), en 1924 (loi sur les avions) et en 1941 (loi sur les accidents de téléphériques.) La Cour de cassation prend artificiellement appuis, dès 1896, sur la 1ère phrase de l’article 1384 Code civil (On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre