Castigat Ridendo Mores

comédie de mœurs, avec quelques situations cocasses ne suffit pas pour faire rire. Il faut tourner en dérision le ridicule humain en même temps. Molière reprit une phrase aux origines peu connues, celle-ci résumant le rôle de la comédie : ''castigat ridendo mores''. C'est-à-dire corriger les mœurs. Savoir rire de soi est une grande qualité, que n'ont pas toutes les personnes en ce bas monde. Par le biais du théâtre, on peut faire rire une personne de son propre reflet, à son insu. De la personne au

dénonce toujours dans ses pièces les défauts de ses contemporains, l’avarice, le donjuanisme, la tartufferie,  la préciosité, le scapinisme ou l’hypocondrie, et il le fait pour faire rire, pour s’en moquer, afin qu’on puisse s’en corriger (castigat ridendo mores, « la mort est le rideau du châtiment »). Molière, dans cette œuvre, se moque de la Cour : les hommes portent « perruque blonde », « ongle long », « rubans » (II,1), dans une dégenrisation totale qui plairait à Judith Butler (car que penser

et erreurs commises par les autres permet au spectateur non seulement de les identifier mais de les reconnaître en lui, voire de les corriger.  Dans le cas de la comédie, la catharsis permet de « Corriger les mœurs par le rire » (HORACE : « castigat ridendo mores »), dans celui de la tragédie, elle permet de les corriger par la crainte et par la pitié. Dans les deux cas, l’objectif est le même : produire un effet curateur, thérapeutique sur le spectateur, mais en tous les cas le ramener à lui-même

acteurs représentent des personnages issus de différents milieux sociaux (esclaves, courtisanes, amants…) facilement reconnaissables à leurs costumes et à la couleur de leurs perruques. Elle a pour but de corriger les mœurs par le rire : « castigat ridendo mores ». Dès le XVI°s, elle est marquée par l’influence de la commedia dell’arte. Le XVII°s apparaît comme un modèle en matière de comédie avec les pièces de Molière (1622-1673). Elle s’affranchit peu à peu des codes imposés au théâtre, même si

qu’en réalité la comédie pour Molière ? Jamais le comique de cette scène ne sera très évident. Mais Molière n’a jamais considéré que le but de la comédie est de faire rire. Au contraire, il se réfère à la devise de la comédie de Térence « Castigat ridendo mores » c'est-à-dire que la comédie corrige les mœurs par le rire. Pour lui, « corriger les mœurs » est de mettre en évidence dans ses pièces des défauts humains pour faire changer le caractère des hommes. Ici, Molière entend bien « corriger les

étant considérée comme beaucoup moins noble. La liberté d’écrire sur sa propre époque, c’est aussi la liberté de la dénoncer ce qui est une des grandes fonctions du théâtre. En effet, si Molière l’a souligné en reprenant la formule latine « castigat ridendo mores », la comédie a une fonction formatrice. Cette fonction existe aussi dans la tragédie qui selon Aristote doit « par l’entremise de la pitié et de la crainte , [accomplire] la purgation des émotions de ce genre » mais outre les passions des

sa fille bien-aimée Colombe, qui était entrée au couvent en 1745, parce que son père n'était pas assez riche pour la doter convenablement. Théâtre[modifier] Les objectifs[modifier]Le théâtre de Marivaux reprend la devise de la comédie castigat ridendo mores (c’est-à-dire corriger les mœurs par le rire) et construit une sorte de pont entre la bouffonnerie et l'improvisation traditionnelle de la commedia dell'arte, avec ses personnages stéréotypés (essentiellement Arlequin), source de burlesque

Logiquement il serait donc permis de rire de tout, parce que l'homme serait capable de rire proprement et raisonnablement de tout. La comédie illustre justement cette idée. Elle vise le rire à bon escient. Elle provoque chez le spectateur le « castigat ridendo mores » énoncé par Jean de Santeul, c’est-à-dire elle châtie les mœurs en riant. Le rire garantirait alors la raison et la sagesse d’un peuple civilisé. Le monde saurait faire preuve d’un jugement droit, rigolerait ainsi pour maintenir cette sagesse

Léonard Matton – contact Catherine Lebert 06.83.09.69.58 MOLIERE Jean-Baptiste Poquelin est le plus grand auteur comique français du XVIIe siècle. Son but a d'abord été de « faire rire les honnêtes gens ». Il fit donc sienne la devise Castigat ridendo mores (en riant, il châtie les mœurs) que l'on trouve sur les tréteaux italiens. Né en 1622, il fonde en 1643 avec Madeleine Béjart L'Illustre Théâtre. La troupe joue surtout en province et Jean-Baptiste, qui a pris le pseudonyme de Molière, s'y

metteur en scène, directeur de troupe. Il est l’auteur de comédies diverses, allant de la farce à la comédie de mœurs en passant par la comédie ballet ; de la comédie classique en cinq actes et en vers à la comédie en un acte et en prose. Castigat ridendo mores, cette devise latine met en perspective la visée des comédies de Molière. Mais c’est surtout son génie comique qui met en scène le spectacle de la représentation de soi à travers ses personnages. Les Précieuses ridicules, premier grand succès