Casuistique

de remonter rigoureusement à la définition du concept, introduit entre elle et le concret dont Il désire décider, les médiations opportunes. La démarche dans les périodes où elle s’est le plus imposée s’est appelée successivement sophistique, casuistique, dialectique. C’est pourquoi les « clercs » ne sont pas d’accord sur les exigences de la justice en chaque cas et proposent des solutions divergentes qui, cependant, se réclament toutes également d’elle. On mesure la portée de cette constatation:

jours a été intégré dans la loi-même. Ainsi, l'encadrement législatif d'un tel délai était absolument nécessaire dans la mesure où celui-ci pouvait faire l'objet d'une appréciation discrétionnaire par le juge, or nul doute qu'une jurisprudence casuistique est source d'insécurité juridique. De plus, un tel flou ne pouvait qu'entrainer un accroissement du contentieux de la part des clients puisque ceux ci pouvaient légitimement estimer qu'ils avaient une chance d'obtenir gain de cause au regard des

Fables de La Fontaine) - où les courants de contestations étaient jugulés au point de paraître marginaux et secondaires et aussi peu présents qu'un magma. (Courant Baroque, Courant Libertin,Querelles entre jésuites et jansénistes autour de la casuistique,Querelles entre Anciens et Modernes) Pendant : La Régence C'est ce magma qui va profiter d'une faille : celle de la Régence, pour exploser. C'est cette explosion qui marque le changement de vie et de pensée du 18 ième siècle. Ceux qui avaient

La loi devient désormais le cœur du droit, et le IUS s'impose. C'est ainsi que les romains vont voir apparaître un droit de propriété, ce droit qui était au départ très concret va devenir abstrait, très pratique. Le droit romain a une conception casuistique. Aux formules des pontifes vont s'ajouter à la loi, dans certaines conditions qui sont strictement énumérés dans la loi, les citoyens ont la possibilité de faire valoir tel ou tel droit en justice. La formule des pontifes sera remplacer par le formule

vient s'opposer à la première d'où la conjonction « mais » et qui fait suite à la première et clôt ses angoisses d'où le connecteur « enfin ».Là encore nous pouvons déceler un triple langage: Il parle en dévot et use de toutes les ressources de la casuistique pour se justifier: il répond à une objection possible qui verrait dans un tel amour l'œuvre du Malin :il "peut l'ajuster avec la pudeur" ,l'expression « c'est ce qui fait » montre que par ce seul argument il se sent soulagé de n'être pas coupable

cause par la doctrine. En ce sens, W. DROSS (Ibid.) pourra en ce sens affirmé que tout est une question de degré entre « simplement » et « purement » dans le pouvoir que détient le cocontractant sur la condition, tout est donc une affaire casuistique, laissant sous entendre que cette distinction ne sert que d’aiguillage. J. GHESTIN soulèvera clairement l’insuffisance de cette distinction en retenant qu’elle n’est axée uniquement sur la réalité du consentement (Etudes WEILL, p.243 et s

témoignant du statut précaire du concubin (PORTEE) A. Une solution classique en droit commun 1) Principe de la rupture libre 2) Jurisprudence traditionnelle B. Une solution témoignant du statut précaire des concubins 1) Conséquence de l’appréciation casuistique : un statut précaire 2) Pouvoir souverain des juges  Evidemment, comme pour tout devoir, ne pas oublier au début de chaque partie le chapeau (annonce les sous-parties), et en fin de partie, les transitions afin de montrer la logique de votre raisonnement

de s’adresser aux Princes. Il mettait complétement entre parenthèses la question de la légitimité du pouvoir : son analyse ne distingue pas entre des pouvoirs qui seraient légitimes et des pouvoirs illégitimes. Il court-circuite aussi la casuistique du « Tyrannicide » : dans quel cas, un Prince devient un Tyran. De son point de vue à lui, tout Prince l’est, au moins potentiellement. Il évacue aussi la question aristotélicienne classique du « meilleur régime politique ». Il ne distingue

légalité objective, ayant pour seuls textes de référence la Convention et ses protocoles. Elle obéit ainsi à une légalité subjective. Ce qui signifie concrètement qu’il n’est pas possible de lister les libertés fondamentales, que c’est affaire de casuistique. L’important étant la protection des libertés fondamentales des individus. Les répercussions de l’intégration de ce système dans le droit interne furent fortes. Il s’agit de voir ces répercussions en étudiant brièvement notamment la jurisprudence

est marquée par le contexte dans lequel ils vivent, c’est le temps de l’expansion politique et économique. Grâce a cette ouverture et aux connaissances nouvelles des philosophies grecques ces juristes vont dépasser l’approche au cas par cas, la casuistique. En dépassent cette approche ils vont parvenir à appliquer au droit des réflexions générales. Ça leur permet d’élaborer des notions à partir de situations pratiques, ils vont réussir à les classer, à les comparer et aussi à les hiérarchiser. Ces