Catastrophisme

immédiatement une économie écologique, quitte à entrer en « décroissance ». c) La guerre des labels Chacun des deux camps étant persuadé de détenir la vérité qui sauvera le monde, une guerre se met en place pour imposer sa vision, à grands coups de catastrophisme et de propagande de discrimination des concurrents. d) L’industrie de la peur Si tout n’est pas négatif dans le développement durable, qui a poussé le principe de précaution ou la démocratie participative, c’est souvent l’industrie de la peur

parlent de « distorsions cognitives » :croyances profondes de l’individu modelés par les expériences de la vie qui provoquent un traitement erroné des informations reçues voire des déformations dans la perception de la réalité telles que : *le catastrophisme :la personne ne conçoit qu’une issue défavorable , catastrophique. Pensée dysfonctionnelle fréquente chez la personne anxieuse *la pensée dichotomique : c’est une pensée sans nuance, en tout ou rien. Face à une difficulté , même mineure,

des conséquences considérables sur le fonctionnement de  la vie sociale et l’organisation de la vie politique.   « Dieu créa  la terre »  et Publicis créa un    événement !  À chaque époque  ses démiurges ! Artificialisation, manipulation, catastrophisme, diabolisation Cela débouche d’abord sur une certaine artificialisation de  la vie sociale. Dans les entreprises mais aussi dans d’autres  organisations, les communicants n’hésitent pas à dire : « On  crée un événement. » Bref, « Dieu créa la terre » et Publicis 

peu partout autour de nous, tellement visibles et évidentes, si énormes, que, comme toutes les choses évidentes, on ne les voit pas du premier coup. En 2004, les géologues ont fini par reconnaître que « Immanuel Velikovsky est le père du catastrophisme », mot il est vrai peu agréable à entendre. Les Grands Bouleversements Terrestres est un livre dur à lire, dur parce qu'après avoir été traîné dans la boue à cause de Mondes en Collisions, l'auteur s'est efforcé de ne jamais citer des sources

valeurs Weber, L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme Ouvrages récents Hans Jonas, Le Principe responsabilité Vladimir Jankélévitch, Le Traité des vertus ; Le paradoxe de la morale Jean-Pierre Dupuy, Pour un catastrophisme éclairé André Comte-Sponville, Le capitalisme est-il moral ?, Albin Michel (2004) Angèle Kremer-Marietti, La Morale en tant que science morale Georges Chapouthier, Kant et le chimpanzé –Essai sur l’être humain, la morale et l’art

solutions à des problèmes appréhendés et de parvenir ainsi à des conclusions vraisemblables, sinon absolument certaines et optimales. La peur, selon cette « heuristique » rationnelle, détiendrait donc une valeur pratique de lucidité. 2) Catastrophisme éclairé ou idéologie de la peur ? 40 Ainsi l’heuristique de la peur prônée par Hans Jonas nous inciterait à suspendre nos actions lorsque des innovations scientifiques et techniques sont susceptibles d’engendrer des séquelles imprévisibles

surenchère sécuritaire qui masque l'indigence de leur analyse de la société française. Enfin, les médias ont leur part de responsabilité, notamment dans la manière dont ils érigent les faits divers en événements prétendus exemplaires, sur fond de catastrophisme permanent." Propos recueillis par Cécile Prieur Sociologue, Laurent Mucchielli, trente-trois ans, a soutenu sa thèse de doctorat en 1996, à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (Ehess), à Paris. Entré au CNRS en 1997, il a rejoint

l’impératif de développement durable se fasse désormais plus pressant. Le climat politique témoigne cependant de la difficulté à concilier l’économique, le social et l’environnemental. Entre la part grandissante des sciences et le discours du catastrophisme environnemental, entre l’économie et l’écologie, disciplines qui prétendent non sans rivalité au développement durable, on peut se demander si l’éthique, qui consiste à faire ce qui est juste ou bien, et le développement durable sont liés, et

mise en scène permanente du meurtre , avenir incertain ....nombreuses sont les causes sociologiques ...Et cette malfaisance généralisée ne fait au final plus grand état de l'homme , de l'éducation , de la culture , de l'école , de la raison ...Le catastrophisme est passé devant .Résultat : peur du pauvre , assimilation de la violence à tous les jeunes de toutes les banlieues , objet de terreur nationale et jeunesse toujours plus délaissée . VI. Ce qu'aimer veut dire « Dans ce monde il faut être

des structures ou organisations complexes et il se posera la question de savoir ce dont elles sont capables, en explorant le paysage de leurs propriétés fonctionnelles – démarche « ascendante », comme on l’a vu. Il sera au 11. Cf. mon Pour un catastrophisme éclairé, Seuil, 2002. 12. Cf. la mise en garde, très remarquée et discutée, de l’un des informaticiens américains les plus brillants, Bill Joy, parue dans la revue très « branchée » Wired, sous le titre éloquent de « Why the future doesn’t need