Certitude De Paul Eluard

les haies comme un taureauen chantant Dans le Roussillonil y avait un laboureurqui sonnait de la bêcheil n'avait qu'une tête et deux brasquatre pieds et deux yeuxune oreille et trois dentsmais c'était un laboureurqui ne perdait pas son temps Paul Eluard (1895-1952) Je te l’ai dit Je te l'ai dit pour les nuagesJe te l'ai dit pour l'arbre de la merPour chaque vague pour les oiseaux dans les feuillesPour les cailloux du bruitPour les mains familièresPour l'œil qui devient visage ou paysageEt

tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor Hugo Certitude Si je te parle c'est pour mieux t'entendre Si je t'entends je suis sûr de te comprendre Si tu souris c'est pour mieux m'envahir Si tu souris je vois le monde entier Si je t'étreins c'est pour me continuer Si nous vivons tout sera à plaisir Si je te quitte nous nous souviendrons En te quittant nous nous retrouverons Paul Eluard Initium Les violons mêlaient leur rire au chant des flûtes Et

« demain » « dès l’aube » « à l’heure où » qui apportent des précisions sur le temps et insistent sur le départ matinal. Il montre la hâte et la longueur du trajet. Le rejet du verbe d’action « je partirai » au vers 2 conjugué au futur évoque une certitude et une détermination qui permet d’insister sur le voyage. On remarque que dès les premiers vers, une relation entre le poète « je » et le deuxième personnage ici Léopoldine avec « tu » il s’agit d’un amour vers une personne qui semble vivante, cette

* Paul Eluard (1895-1952) * Recueil : Le Phoenix Certitude Si je te parle c’est pour mieux t’entendre Si je t’entends je suis sûr de te comprendre Si tu souris c’est pour mieux m’envahir Si tu souris je vois le monde entier Si je t’étreins c’est pour me continuer Si nous vivions tout sera à plaisir Si je te quitte nous nous souviendrons En te quittant nous nous retrouverons Dans ce poème Paul Eluard, dit a

française est l’aboutissement de la remise en cause de l’Ancien Régime. | * Montesquieu * Marivaux * Voltaire * Denis Diderot * Jean-Jacques Rousseau * Beaumarchais * Choderlos de Laclos * Condorcet | Le Temps des Révoltes et des Certitudes(XIXe siècle) | Les idéaux nés de la Révolution sont bridés par l’Empire et la Restauration mais les écrivains conservent un esprit de révolté contre l’ordre établi. La société industrielle assure le triomphe de la bourgeoisie. L’essor du livre

Introduction Paul Eluard et Man Ray ont tous deux été de grands amoureux, et surtout des artistes qui ont su magnifier le corps des femmes : Man Ray comme peintre du désir et, plus encore que dans ses dessins, en génial photographe de la beauté féminine, comme dans Le violon d’Ingres ; les poèmes de Paul Eluard n’ont jamais cessé de dire combien la femme lui était vitale et de célébrer la force de l’amour. Rien d’étonnant donc au fait que la femme soit le centre, le cœur vivant des Mains libres

l'authenticité de ses émotions, de sa sensibilité, de son intimité. Le lyrisme est ainsi une tonalité majeure de la poésie, et se retrouve partout, du Moyen Age où les troubadours chantaient l'amour, jusqu'au XXème siècle avec des poètes tels qu'Aragon ou Eluard. On peut néanmoins se demander si l’expression des sentiments amoureux rend compte de toute la littérature poétique. Car, certes la poésie sert souvent à l’expression du « moi » intérieur, mais elle est aussi ouverte sur le monde et a d’autres fonctions

il est dans les fers. » Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) « Être libre, ce n’est pas pouvoir faire ce que l’on veut, mais c’est vouloir ce que l’on peut. » Jean-Paul Sartre (1905-1980) « En fait, nous sommes une liberté qui choisit mais nous ne choisissons pas d’être libres : nous sommes condamnés à la liberté. » Jean-Paul Sartre (1905-1980) « Le plus libre de tous les hommes est celui qui peut être libre dans l’esclavage même. » Fénelon (1651-1715) « La liberté n’est pas oisiveté

fuseau, Puisque la Muse est un oiseau. Théodore de Banville (1844) Certitude Si je te parle c'est pour mieux t'entendre Si je t'entends je suis sûr de te comprendre Si tu souris c'est pour mieux m'envahir Si tu souris je vois le monde entier Si je t'étreins c'est pour me continuer Si nous vivons tout sera à plaisir Si je te quitte nous nous souviendrons En te quittant nous nous retrouverons Paul Eluard, Le Phénix (1951) Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange

une spirale infinie. De même les saisons se mêlent en un seul instant : "je sèche et je verdoie" v.8. Enfin les subordonnées temporelles des deux tercets placent celle qui aime en position de soumission C) La destruction des certitudes - Au fil du poème, toute certitude disparaît : les sentiments, les sensations contraires coexistent ; les instant se mêlent confusément : le moment bref "tout à un coup" v. 5 et 8 et l'éternité :"à jamais" v. 7 ; la vie et la mort sont unis dans une même proposition