Césaropapisme

et aux opprimés, mais beaucoup moins aux autorités. Je meurs sur la croix. RÉPONSE  JÉSUS DE NAZARETH 2- Je suis un type de gouvernement dans lequel l’empereur accumule les pouvoirs spirituels et temporels : RÉPONSE : CÉSAROPAPISME 3- Je suis celui qui freine l’avance des Magyars en 962. En me faisant sacrer empereur par le pape, je deviens le premier empereur du Saint-Empire romain germanique, étrange confédération d’états plus ou moins unifiée. RÉPONSE :

statut d’évêque. Puis la vision de l’empereur représentant de Dieu sur terre va s’imposer, cette vision est notamment défendue par l’évêque de Césarée en Palestine, Eusèbe Pamphile de Césarée (environ 265-340), en terme moderne on parle alors de Césaropapisme. Un peu à la manière des monarques de l’Ancien Régime, l’empereur tire une partie de sa légitimité de sa sainteté qui le place au dessus des autres. La deuxième justification découle des écrits des auteurs de la jurisprudentia, des jurisconsultes

laissant aux évêques qu’un rôle subalterne. L’anglicanisme a jeté les fondements d’un pouvoir absolu qui faisait du roi non seulement le chef de l’église mais un représentant direct et sacré du Dieu sur terre. Dans les faits, Henri VIII rétablit le césaropapisme qui fut en son temps cher à Constantin Ier. III – Diffusion de la réforme protestante et ses conséquences A – Diffusion du protestantisme La carte ci-dessus nous indique que la réforme protestante s’est fortement répandue au sein des empires

cas de Ta Pélagiou (l.6, l.40) où sont successivement détenus Etienne et Pierre et qui apparaît comme étant un bastion sûr. Il subsiste cependant bien peu de nom En outre, il faut reconsidérer la crise Iconoclaste dans son contexte: teintée de césaropapisme, l’empereur dispose d’un droit légal à la persécution, c’est à son initiative et sous son égide que se tiennent les conciles où le dogme est édicté. Ce droit est amplifié par les menaces extérieures à l’empire qui exige une unité et une cohésion

important c'est qu'Il se perçoit comme l'élu de Dieu sur terre , de plus non content d'etre Empereur il est aussi le dirigeant suprème de l'Eglise orthodoxe continuant ainsi la tradition du cumul de pouvoir temporel et spirituel qu'était le Césaropapisme des Empereurs romains Comme a d'autre epoques et dans dautre pays ( Charlemagne aux empereurs chinois et japonais) on voit que la religion lui offre une légitimité certaine dans son pouvoir Aujourdhui la légitimité se fonde soit sur les diplomes

de débats, en restaurant le pouvoir du pape, en rabaissant celui de l'Empereur (ATTENTION: il ne s'agit pas d'une séparation de l'Eglise et de l'Etat totalement impensable à l'époque! Il s'agit de savoir qui gouvernera qui, nous passons ici du césaropapisme à la théocratie!), ainsi qu'en rappelant l'interdiction de la Simonie, du Nicolaïsme et de l'Usure. Ce texte est aussi le point de départ d'un nouvel élément: la lutte contre l'Hérésie qui s'étendra non plus seulement aux Vaudois mais à toute personne

père adoptif Auguste non content d'avoir le pouvoir temporel , a aussi le pouvoir spirituel , puisqu'il est Pontifex Maximus , Grand Pontife ie Chef de la Religion romaine ; ce qui expliquera plus tard le développement de la pratique dites du Césaropapisme Ces associations d'Auguste avec les Dieux et loin d'être anecdotique lorsque l'on connait la prégnance du sentiment religieux chez les romains , pour eux c'est l'un des meilleurs arguments d'autorité qu'il soit Cette même confusion des pouvoirs

forme de plénitude de puissance : le pouvoir temporel est mis au service du projet religieux. Par opposition à lui se développe une toute autre forme, celle qui tend à faire de l’Eglise un instrument parmi d’autres au service du pouvoir temporel = césaropapisme. Ses diverses variantes s’opposent à la théocratie, mais non à l’aspiration à une plénitude de puissance. Chacun voudrait posséder le pouvoir dans son intégralité. Souverain temporel : Luther : est tenu au respect du domaine inviolable de ce

rendent l'accès aux armes plus faciles. Mais l’érosion de l’autonomie vient de l’intérieur même de la société… La théocratie est la première forme de la plénitude de puissance : le pouvoir temporel est mis au service du projet religieux. Le césaropapisme fait de l'Eglise un instrument au service du pouvoir temporel. Il exprime avec force la distinction entre délit et pêché : les tribunaux doivent donc se soustraire de la religion. Les « péchés » ne sont tombent plus sous le coup de la loi.

Arianisme, donatisme… 3.4 L'Église et les Barbares 3.5 Pape, moines et évêques 4 L'hégémonie de l'Église en occident (800-1300) 4.1 La séparation des Églises d'Orient et d'Occident 4.2 Cluny et le foisonnement d'ordre religieux 4.3 Césaropapisme et affirmation de la papauté 4.4 Poursuite et essoufflement de l'effort missionnaire 4.5 Pauvreté, hérésies et universités 5 La dislocation de l'Église en occident (1300-1545) 5.1 L'irruption de la crise 5.2 La crise de l'Église et de