Césaropapisme

spirituel et temporel s'unissent mais il arrive que ce soit l'un ou l'autre qui l'emporte. Si c'est le pouvoir temporel qui l'emporte on parle de théocratie royale (c'est ce qui apparait sous les premiers carolingiens notamment avec Charlemagne  Césaropapisme= absorption par l'empereur des responsabilités spirituelles de l'Eglise et de son chef, le Pape. En gros, Charlemagne cumule le pouvoir spirituel et temporel. Au temps de Charlemagne, l'Eglise entre sous sa domination. Il se permet même d'intervenir

sacralisation du pouvoir impérial (devient sacré), l’empereur va intervenir dans la vie religieuse. Dans le cadre du dogme, les affaires de l’église, cette dernière est très liée avec l’empire. Cette dépendance de l’église face à l’état s’appelle le Césaropapisme. En 395, l’empereur Théodose le Grand, après avoir partagé l’empire entre ces deux fils. Ce partage est au départ purement administratif, il n’est pas scindé en deux c’est juste pour l’organisé. On a vu que l’occident est affaibli du fait des

que dans le domaine temporel (ce qui concerne les choses matérielles par opposition au domaine spirituel). Par extension la théocratie désigne les régimes politiques qui dépendent du pouvoir spirituel religieux. La théocratie s'oppose au césaropapisme dans lequel c'est le pouvoir temporel (césar) qui cherche à exercer son autorité sur les affaires religieuses (pape). Exemples de théocratie : – L’Égypte des Pharaons qui étaient considérés sur Terre comme des dieux vivants. – L’Église catholique

le représentant visible de dieu sur terre. Les empereurs chrétiens possèdent un caractère sacré beaucoup plus important que les empereurs païens. Le pouvoir impérial reçoit de ce culte un nouveau caractère sacré relayant la théologie païenne. Césaropapisme : la royauté sacralisée est conçu comme le reflet terrestre de la toute-puissance de dieu. Le gouvernement impérial devient une monarchie de droit divin et en tant que représentant de dieu sur la terre l’empereur attend l’obéissance, la soumission

conversion de Clovis, le roi mérovingien, les institutions germanoromaines. VIII. Du roi inutile au roi sacré, du roi sacré à l’empereur : quand les Barbares réinventent Rome (VIIIe-IXe siècle). IX. Rendre à Dieu, rendre à César : sacerdotalisme et césaropapisme du IVe au XIe siècle. X. Pouvoir et savoir, foi et raison : l’optimisme du XIIe siècle. XI. De l’idéal de chrétienté à l’émergence des sentiments « nationaux ». XII. Du roi chevalier au roi politique : de la pensée d’Eglise à la raison d’Etat.

matérielles et le prêtre les armes spirituelles. Mais la lutte spirituelle du bien contre le mal étant la chose la plus importante, le roi doit se soumettre au prêtre. A partir de là deux nouvelles tendances apparaisse : * En Orient : Le césaropapisme apparait. Il s’agit de la confusion du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel * En occident : l’Empire va disparaitre sous les coups des barbares et va ainsi laisser subsister une Eglise puissante qui demeurera dès lors indépendante face

Charlemagne, il va se comporter comme responsable du monde chrétien il va donc édicter une législation religieuse. Il va contrôler de près l'action des évêques, veillé au recrutement des évêques, à la tenue morale du clergé, convoque les conciles (cesaropapisme) et fait appliquer les décisions de ces conciles par ses agents. L'église vit en symbiose avec l'empire carolingien. Paragraphe 2 : l'église Franque et ses rapports avec la nouvelle société Au moment des invasion la hiérarchie ecclésiastique

Dieu, ce qui lui donne un grand prestige. L’empereur chrétien va se mêler des affaires religieuses. La distinction entre le spirituel et le temporel menacée. Ils interviennent également au niveau des conciles. Pour cette dérive, on a parlé de césaropapisme. Intervention excessive de l’empereur dans les affaires temporelles. Le titulaire chrétien de l’autorité temporel est trop soumis à l’autorité spirituelle : difficulté entre l’empereur Théodose et l’empereur de Milan, St Ambroise. Cette seconde

surnommé Frédéric Barberousse empereur de 1152 à 1190. Ce dernier se dit maître du monde : dominus mundi. Il veut donc que le roi de France et d'Angleterre, lui soit entièrement soumis. Frédéric II, empereur de 1220 à 1250. On parle pour lui du césaropapisme, référence à l'empereur et au pape . Il veut imposer son autorité au pape. Il veut gouverner le spirituel comme le temporel. Prétention menaçant la couronne de France Réponse des rois de France. * Il surnomme Philippe II (1180-1223)

Église (fidèles) sont indépendants. L’Eglise n’a pas de chef réel. Chacun détient la plénitude de son pouvoir césaro-papisme. Coup fatal pr le sacerdotalisme. Montée du nationalisme (gallicanisme), de la royauté (gloire du Prince). L’avènement du césaropapisme ne peut paradoxalement donner lieu à autre chose que la démocratie (égalité des hommes, sed per populum), les princes ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis, pas de salut politique sans démocratie. Après l’indpdce p/ à l’Église, les