Chacunes De Nos Perceptions Sartre

tout comme les ruines sont des vestiges du temps passé par l’altération de la pierre et non pas par l’œuvre du temps seul, c’est ce que nous dit la philosophie d’Aristote. Kant appuie cette théorie, selon laquelle le temps est un cadre de notre perception : « Le temps n'est qu'une condition subjective de notre humaine intuition, et il n'est rien en soi en dehors du sujet » , une forme a priori de notre sensibilité, le temps n'est en somme que la manière humaine de percevoir la réalité. Cependant

Seuil) 1947 : Les plus beaux écrits de l’Union française (en collaboration) ( La Colombe) 1948 : Hosties noires, poèmes (Le Seuil) 1948 : Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française, précédée d’Orphée noir par Jean-Paul Sartre (PUF) 1949 : Chants pour Naëtt (Le Seuil) 1953 : La Belle Histoire de Leuk-le-Lièvre (Hachette) 1956 : Éthiopiques (Le Seuil) 1961 : Nocturnes, poèmes (Le Seuil) 1962 : Pierre Teilhard de Chardin et la Politique africaine (Le Seuil) 1964 : Liberté

décider. Descartes a interprété cet exemple comme illustrateur de la liberté d’indifférence Mais pour lui, cette indifférence se résume à « l’état dans lequel est la volonté lorsqu’elle n’est pas poussée d’un côté plutôt que de l’autre par la perception du vrai et du bien ».  C’est le plus bas degré de la liberté. Cette interprétation cartésienne déforme cependant la thèse véritable du philosophe Buridan qui considère plutôt que la volonté peut retarder le choix pour déterminer plus complètement

pas son présent ? S’aimer trop relève d’un réflexe naturel mais peut-être aussi justement d’une quête de la reconnaissance de l’autre qui passe par le respect et l’amour amical ou l’amour tout court. L’autre peut nous donner confirmation de notre perception ou au contraire les remettre en question mais dans tous les cas il nous reconnaît comme individu et si on se sent apprécié, notre confiance en nous augmente, on ose plus. Mais une trop grande estime de soi peut pousser à l’orgueil, ce qui est un

d’appartenance ethnique, appartenance régionale…). L’interculturalité s’intéresse principalement à la perception que l’on a de l’autre. L’interculturel s’intéresse à la question de la rencontre de la différence. La rencontre peut se faire dans le dialogue, le respect. Jusqu’où peut-on aller dans le respect de l’autre ? de la différence ? Il y a toujours une limite dans l’acceptation de l’autre. J.P Sartre disait « l’enfer, c’est les autres » ; on peut renverser cette citation par « le paradis c’est les

mais en accordant simplement leur juste place aux choses. Ainsi, c'est la possession ou le désir de possession (convoitise) qui est à l'origine de la jalousie et nous aveugle quant à l'importance réelle des sujets convoités. Cela brouille notre perception et affaiblit notre raison. Voilà pourquoi les stoïciens, par exemple, combattaient tout désir, toutes passions. La jalousie est la conséquence néfaste inexorable de la propriété. Rousseau, dans un extrait célèbre, résume ainsi cette inclination

d'aimer telle musique ou tel paysage. Alors qu'on peut démontrer que l'une de mes idées est fausse. On n'a pas tort de sentir ce que l'on sent, les goûts en matière de beauté expriment une sensibilité personnelle qui fait que les goûts sont propres à chacun. Pourtant on aime discuter des goûts comme si on supposait qu'il devrait y avoir un accord de tous sur ce qui est beau. On ne comprend pas par exemple que quelqu'un n'aime pas un soleil couchant sur la mer, de la même manière on voir tout de suite

temps. Husserl nous a appris le temps comme sujet : le flux du champ temporel s’identifiant avec la subjectivité Heidegger nous a appris le sujet comme temps : l’être que nous sommes se temporalise à partir de la mort Les existentialistes, dont Sartre, font la différence entre l’essence et l’existence : si la carafe a une essence (ce qu’elle est), elle n’est que cette essence, car elle est sans devenir. Or les hommes sont ce qu’ils choisissent d’être. Ils ont une existence (ex-istere = sortir de

par des écrivains humanistes tel que François Rabelais, seront au 20ème siècle remit au goût du jour par des philosophes comme Jean-Paul Sartre. Le libre-arbitre est un concept énonçant que chacun de nos choix sont libérés de toutes contraintes, ainsi ce concept se place directement en opposition avec par exemple le déterminisme de Spinoza qui lui affirme que chacun de nos choix sont determinés par des causes antérieurs. Ainsi, le libre-arbitre amène directement au futur, sans se soucier du présent

thème La société - « Chacun cherche à s’assurer qu’il est évalué par son voisin au même prix qu’il s’évalue lui-même. » (Hobbes) - « L’homme est un animal politique. » (Aristote) - « Celui qui vit à l’écart des hommes est condamnable. » (Aristote) - « Voilà trente ans que je porte la croix de fer de la servitude infamante, que je sers sans la foi, que je travaille sans gages, que je me repose sans connaître la paix. » (Henry Miller, Sexus) - « C’est tout un monde que chacun porte en lui ! Un monde