Chambre Criminelle 24 Octobre 2000

l’organisation judiciaire. • • • Premièrement le tribunal est définit comme étant un organe dont la fonction consiste à « trancher, sur la base de normes de droit et à l’issue d’une procédure organisée, tout question de sa compétence » (CEDH, 22 Octobre 1984). NB : Imperium (imposer par la force, exécuter la décision) et Jurisdictio (dire le droit) caractérisent la fonction de juger. 3 INSTITUTIONS JUDICIAIRES & PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA PROCEDURE SECTION 1 : LES SOURCES HISTORIQUES

offices, de supprimer les tribunaux seigneuriaux et de congédier les parlements. Après avoir fait cela, l’Assemblée Constituante met en place une nouvelle organisation des juridictions dont les grandes lignes demeurent aujourd’hui (la loi des 16 et 24 août 1790). C’est une des plus grandes lois de notre système juridique car elle contient les principes fondamentaux encore en vigueur aujourd’hui. Cette loi reconnait l’existence du pouvoir judiciaire mais en même temps elle le limite strictement. En

personnes prostituées sont des victimes non-punissables et les proxénètes des criminels. Les clients peuvent être sanctionnés au titre de corrupteurs. En Suède, en Norvège[8] et en Islande[9] les clients sont punis par la loi mais pas les prostituées. Les pays abolitionnistes refusent toute réglementation, laquelle ne peut que cautionner l'existence de la prostitution. L’approche prohibitionniste voit des criminels dans les personnes prostituées et les proxénètes. La police et la justice sanctionnent

fiscale[1]. Cet exemple illustre le fait que l’action indirecte fondée sur la répression des crimes et délits induits par l’activité criminelle, peut être plus efficace que l’action directe consistant à s’attaquer de front aux infractions qui contribuent à la constitution du revenu criminel. L’objectif est de limiter les possibilités de jouissance, par les criminels, de leurs revenus, autrement dit d’intensifier la lutte contre le blanchiment. Dans ce contexte, le rôle répressif de la fiscalité apparaît

o Certitude : condition 1ère de la causalité en vertu de la théorie de l’équivalence des conditions retenue en droit français depuis un arrêt de principe de la Chambre criminelle du 18 novembre 1927, position constamment réaffirmée par la JP (Crim, 11 décembre 1957 ; Crim, 18 juin 2003). La jurisprudence de la Chambre criminelle opte depuis un arrêt de principe du 18 novembre 1927 pour la théorie dite de l’équivalence des conditions pour caractériser le lien de causalité. Cette thèse consiste

des vétérinaires. Reproche d’avoir fait faut certificat, de les avoir utilisé (condamnation au pénal 4 mois de prison et amende). Condamné aussi pour avoir acquis substances médicales qui ne correspond pas à celles utilisées dans sa profession. La chambre régionale de discipline de l’ordre professionnel ait saisit et siège à huit clos. Elle le condamne à une suspension d’exercice de sa profession de 8 ans. Il fait appel devant la chbre supérieure de discipline de l’ordre des vétérinaires. Audience

l’article 55 du contrat type de baux à ferme. Le propriétaire de la ferme saisit sur citation le tribunal correctionnel de Château-Gontier, tribunal répressif, qui accuse les preneurs de délit de chasse d’après la modification de l’ordonnance du 17 octobre 1945 par la loi du 13 avril 1946 conférant aux preneurs le droit de chasser sur le fond loué et non le droit de chasse et ce, malgré l’intervention du préfet de Mayenne leur faisant valoir le droit d’y chasser. M. Avranches, l’un des preneurs accompagné

la Rochefoucault signifie que le préjudice que l'on subit et la raison pour laquelle une personne peut être blâmée. C'est relativement à propos de cette matière que s'est prononcé l'Assemblée plénière de la Cour de cassation en date du 17 novembre 2000. Dans cette affaire les faits étaient les suivants. Des recherches d'anticorps à la rubéole sont effectuées sur une femme enceinte. Cette dernière avait informé son médecin qu'elle recourrait à une IVG si les résultats du test étaient

de falsis. L'Ancien droit français n'était pas plus précis et JOUSSE définissait le faux comme « toute action faite pour détruire, altérer ou obscurcir la vérité au préjudice de quelqu'un, et dans le dessein de le tromper » (Traité de la justice criminelle en France, 4 t., 1771, éd. Debure père, t. III, p. 341, http://www.bnf.fr). Le faux en écriture sera incriminé de manière spécifique par le code de 1791 puis par le code pénal de 1810. Ce dernier code distinguait en effet le faux en écriture publique

révolutionnaires de 1789 vis-à-vis de toute forme de contrôle de constitutionnalité des lois. Cette hostilité, née d’une très grande méfiance vis-à-vis de l’action des Parlements de l’Ancien Régime, s’exprime bien dans l’article 10 du Titre II de la loi des 16-24 août 1790 sur l’organisation judiciaire aux termes duquel « Les tribunaux ne pourront prendre directement ou indirectement aucune part à l’exercice du pouvoir législatif, ni empêcher ou suspendre l’exécution des décrets du Corps-Législatif, sanctionnés