Champ Lexical Dans Le Portrait Ovale

ETUDE DE TEXTE : Nouvelles Histoires extraordinaires (1857) d'Edgar Allan POE Le Portrait Ovale PRÉSENTATION DU TEXTE : Il s'agit d'une nouvelle fantastique (genre + registre) d'Edgar Allan POE, auteur du 19ème siècle, américain. Le texte est narratif (passé simple) dans lequel sont insérées des descriptions (type) ex : château + tableau (imparfait) Ce qui est original c'est qu'on a deux narrations qui se suivent : l'histoire du narrateur et l'histoire de la fille (effet de miroir , mise

amont. A partir du moment où il apparaît, « Frédéric pour rejoindre sa place », la rencontre peut avoir lieu. II- Y- a-t-il coup de foudre ? Le portrait vient interrompre un récit : « Frédéric … dérangea » : le personnage principal se déplace, ce qui permet de légitimer toutes les descriptions, puisque le narrateur semble le suivre. - le portrait de Mme Arnoux : vient s’insérer dans ce récit a minima : - « il poussa la file des Premières » / « Frédéric dérangea » / « il fléchit involontairement

Fréderic Moreau et Mme Arnoux qu’il nous décrit comme la femme idéale. Nous verrons que cet extrait n’est pas du tout un cliché de rencontre amoureuse. Problématique : Comment un travers un portrait de femme originale, Flaubert parvient-il à renouveler le stéréotype de la rencontre amoureuse ? I_ Le portrait de Mme Arnoux 1. Une apparition • « Elle était assise, au milieu du banc, toute seule. » (ligne 2)  « au milieu » est au milieu de la phrase = Recherche de perfection. • « Ce fut

Scénario d’apprentissage en création littéraire Le 22 décembre 2010 | Table des matières « La face cachée de l’humanité » 2 GRILLE GÉNÉRALE DE LA SÉQUENCE D’ENSEIGNEMENT 4 Cours 1 – 75 min 5 Cours 2 – 75 min. 7 ANNEXE 1 - Le portrait ovale d’Edgar Allan Poe 9 Cours 3 – 75 min. 11 Quatre histoires de vampire 13 Les métamorphoses du vampire de Baudelaire 14 Le vampire de Baudelaire 15 Extrait d’Entretien avec un vampire d’Anne Rice 16 Extrait de La Morte Amoureuse

nouvelles de la dimension fantastique Résumé : le portrait ovale de Edgar Allan poe Le portrait ovale est l'histoire d'un homme blessé et de son domestique qui s'installent pour une nuit dans un château étrange et abandonné. La nuit, alors que le maitre ne trouve pas le sommeil, il contemple les tableaux exposés dans sa chambre. Un surtout l'intrigue : le portrait d'une jeune femme. Elle paraît vivante vivante. L'homme lit l'analyse de ce portrait dans un recueil trouvé là. C'est l'épouse du peintre

1. Poe «  le portrait ovale » 1. Le mot charme à la ligne 37 désigne l’attraction qu’a le tableau sur celui qui le regarde. Le tableau subjugue l’observateur, et place cette situation hors du temps et hors du lieu. Le mot charme fait penser au champ lexical de l’amour et plus précisément à celui du coup de foudre : «  il est tombé sous son charme ». Ce tableau est comme un sortilège, l’homme ne voit plus que le tableau, plus rien n’existe autour de lui. Le mot voulait à la ligne 57 veut

et on pourra y découvrir en s’attachant au texte, ultérieurement, une double signification. Le deuxième dessin, le jet d’eau représente le double mouvement de l’eau qui jaillit mais qui retombe également. Le bassin peut aussi figurer par sa forme ovale dont les bords se rejoignent soit les lèvres d’une bouche, soit un œil avec au centre sa pupille (œil en larmes comme le texte le signifie « le jet d’eau pleure sur ma peine ») Dans le choix de la typographie, on peut également faire quelques observations

Mme Arnoux, sans savoir, au moment où il la découvre, qu’elle est l’épouse de l’industriel bon vivant dont il vient de faire la connaissance. Il en tombe immédiatement amoureux – ce que Flaubert fait bien comprendre à son lecteur-, à travers un portrait de la jeune femme et une description des sentiments du jeune homme qui sont l’un des modèles de la scène du coup de foudre. Une scène de rencontre réduite à son minimum La rencontre repoussée Flaubert joue avec les conventions de la scène

souvenir. L’enfant advient dans le texte tout autant que la narratrice. Les temps sont cumulés et brouillés. L’accumulation des souvenirs se fait sur un mode qui annonce Proust : le reflet du visage de la narratrice dans l’ovale du miroir ouvre un champ d’imaginaire particulièrement fécond. A partir d’une seule image (la sienne dans le miroir), tout un texte se déploie : le mode du souvenir est ainsi bien le principe régisseur de la structure du texte. C/ Le miroir comme accessoire

comparaison de deux poèmes : « La courbe de tes yeux » (1926) dans Capitale de la douleur et « Courage » (1942), dans Les Armes de la douleur, recueil publié clandestinement sous l'Occupation (1944). Le premier poème est un portrait de Gala, la femme du poète. Un portrait ? Un éloge de sa féminité, de son corps. Les métaphores sont nombreuses et surprenantes. Dans la première strophe, domine l'évocation des formes du corps généreux de Gala, tout en courbes, en rondeur, en douceur. Une pureté paradoxale