Champfleury

les représentations picturales traditionnelles, scandalise. D’autres suivront, dont les sujets sont de la même façon proches d’une réalité commune et banale (un enterrement, la rencontre de deux personnes sur une route). L’écrivain et critique Champfleury rédige par la suite un manifeste pour défendre le réalisme, prônant un art qui «dédaigne les vains ornements du style» et s’intéresse aux petites gens. Flaubert de son côté, propose, avec Madame Bovary ou L’Education sentimentale des romans réalistes

18 Mars 1871 le Commune se forme. Mais du 21 au 28 mai 1871 les troupes versaillaises répriment la rébellion et la troisième République est en place. Le Parnasse et le Réalisme En 1853, en réaction contre l'emphase romantique l'écrivaine Champfleury proclame le principe du réalisme qui se développe en littérature avec Flaubert, Maupassant puis Zola. Le réalisme à une hiérarchie esthétique et le choix d'objet concret. Les réaliste étudie les mœurs et la réalité social du monde divisé en classes

maniaque », qui rend sujet à des exaltations périodiques, sur une éventuelle inclination à la mélancolie; d'ailleurs il n'a pas tant de mérite : les contemporains de Balzac ont rivalisé d'éloquence pour peindre sa vitalité, son entrain, sa gaieté; Champfleury, par exemple, l'appelait un « sanglier joyeux ». L'étude de Mauprat ne renouvelle pas notre intelligence des romans de Balzac; elle se contente de dresser un tableau clinique de l'individu, dont on a souvent du mal à saisir l'utilité. Il faudrait

s’inspirent de la vie des gens simples pour reproduire au mieux le quotidien et les mœurs de la basse société. Le succès de leurs écrits populaires est rapide et petit à petit ils instaurent un modèle stylistique pour certains artistes de l’époque. Champfleury cite dans sa lettre à Mme Sand : « M. Courbet est un réaliste, je suis un réaliste : puisque les critiques le disent, je les laisse dire. Mais, à ma grande honte, j'avoue n'avoir jamais étudié le code qui contient les lois à l'aide desquelles il

projet réaliste Le terme « Réalisme » apparaît dès 1826, dans « Le Mercure de France », pour désigner « le vrai » tant en littérature qu’en peinture, car les artistes de ce mouvement n’aspiraient qu’à représenter « le vrai », « le réel ». C’est Champfleury (de son vrai nom Jules François Félix Husson, 1821-1889), écrivain français, qui évoque le premier ces « peintres de la réalité ». Le Réalisme se distingue par trois principes : - Représenter la société dans tous ses aspects : L’artiste réaliste

L’écrivain (associé au poète) se veut maudit, hors de la société ; il se dit aussi voyant et porteur d’une parole prophétique. 6 Le réalisme • Les années 1850, en réaction au romantisme, marquent un retour au réel, au contemporain, auquotidien. • Champfleury définit ainsi le réalisme : « La reproduction exacte, complète, sincère du milieu où l’on vit, parce qu’une telle direction d’études est justifiée par la raison, les besoins de l’intelligence et l’intérêt du public, et qu’elle est exempte de mensonges

rapprocher des péoccupations réalistes: "Je n'ai qu'un seul moyen d'empêcher mon imagination de me jouer des tours, c'est de marcher droit à l'objet." La période de 1848-1865 Le mouvement réaliste à proprement parler est créé par deux écrivains Champfleury et Duranty en 1856-1857, qui théorisent le projet du mouvement. Le sujet dépasse selon eux l'intérêt porté au style. Le roman se voit assigner une fonction essentiellement éducative.Flaubert lui prône le style avant tout. Il relisait ses textes

lorsque deux jeunes écrivains souhaitent prolonger les principes de l’art pour l’art ainsi une revue voit le jour qui s’appelle revue fantaisiste dans laquelle nous voyons apparaitre els noms des poètes qui se retrouvent dans le parnasse : Gautier, Champfleury, Daudet, Glatigny ; c’est une revue très éphémère qui n’affiche pas de principes esthétiques mais elle va souder déjà ces gens là qui vont se retrouver dans l’école parnassienne. Deuxième revue 1862-1864, elle s’appelle la revue du progrès littéraire

TALENT C’EST D’AVOIR ENVIE Le poète profite néanmoins des bienfaits de la révolution de 1848, la liberté de la presse triomphe et plus de 500 journaux ou gazettes paraissent et éclosent. Il fonde son journal, Le Salut public, avec deux amis : Champfleury et Toubin. Le comité de rédaction entend fustiger le conservatisme de Louis-Philippe et affiche des idées sociales et modernistes. Ici, la trajectoire politique de Baudelaire se complique : après avoir ouvertement soutenu des idées progressistes

TALENT C’EST D’AVOIR ENVIE Le poète profite néanmoins des bienfaits de la révolution de 1848, la liberté de la presse triomphe et plus de 500 journaux ou gazettes paraissent et éclosent. Il fonde son journal, Le Salut public, avec deux amis : Champfleury et Toubin. Le comité de rédaction entend fustiger le conservatisme de Louis-Philippe et affiche des idées sociales et modernistes. Ici, la trajectoire politique de Baudelaire se complique : après avoir ouvertement soutenu des idées progressistes