Champs Lexicaux Bateau Ivre

personnification des forces de l’univers (feu, air, terre, eau). Le 19ème siècle va étendre le registre épique à la poésie et au roman : poèmes de Victor Hugo et fresques de Emile Zola. Procédés stylistiques et grammaticaux du registre épique : - Champs lexicaux de l’héroïsme, la guerre, la fraternité et surnaturel - Procédés rhétoriques d’amplification comme l’hyperbole, la gradation, l’antithèse, la métaphore et comparaison - Procédés rythmiques d’amplification - Procédés grammaticaux d’amplification

effet proche de la peinture et la capacité des deux arts à transmettre des idées est de même nature. La fresqueGuernica de Picasso, protestation violente contre la guerre, a frappé les imaginations. Or « Le Mal » de Rimbaud, qui oppose l’image du champ de bataille au clair-obscur de l’église où se morfondent les mères, n’a rien à envier au tableau de Picasso. C’est aussi par les images que la poésie touche et persuade le lecteur. Plus elles sont inattendues, plus la critique prend de force ; l’élégance

dieu qui l’enlève est coiffé d’un pétase et tient à la main le caducée1. Ce dernier a ici le rôle du conducteur d’âmes. Il emmène Eurydice auprès du nocher HOACNR dont on entrevoit la barque à l’arrière-plan. Charon transporte les morts dans son bateau couleur de rouille jusqu’à la porte des enfers. © Cned, Français 6e — 247 Séquence 5 — séance 1 De plus, le tracé des diagonales montre qu’Orphée et Eurydice appartiennent désormais à deux mondes séparés ; les triangles ABC et BDC renforcent

I. Une poésie de la Modernité a) Aux origines de la Modernité - Baudelaire Au début du XXème siècle, de nombreux mots tournent autour de la notion de modernité : modernisme, moderne... Ces mots s’associent à tous les champs de la création. L’effervescence des milieux artistiques est semblable à celle qu’a connu le XVIè siècle avec l’humanisme et le besoin de renouveau. Cette notion de modernité trouve ses origines dans le XIXè siècle. C’est une notion qui

28 31 35 38 42 Montaigne (1) Montaigne (2) Diderot, Bougainville Voltaire, L'Ingénu Nouveau Apollinaire, « Zone » « Le Pont Mirabeau » « Mai » « La Prose du Transsibérien » Nouveau 47 Baudelaire, « Invitation au voyage » 51 Rimbaud, « le Bateau ivre » Nouveau 55 « Tu es plus belle… » 59 63 67 71 Dom Juan I, 2 III, 2 IV, 3 V, 2 76 Le Jeu de l'Amour et du Hasard I, 6 81 Amphitryon I, 2 (extrait) 87 Les Liaisons dangereuses 92 Bel-Ami (incipit) 94 Le Rouge et le Noir Nouveau 97 La Princesse

caractérise le nomadisme des gens du voyage observé par un grillon sédentaire. On peut se demander si le grillon n’est pas nostalgique et s’il n’exprime pas un regret de ne pas les accompagner lorsqu’il redouble sa chanson. Un mot appartenant au champ lexical du voyage dans chaque quatrain et chaque tercet. Mais aucune destination possible n’est mentionnée : perpétuelle errance des Bohémiens Mouvement du regard « promenant » qui va supposer une quête d’ordre onirique. * L’organisation du cortège

de prétentieuses et d’orgueilleuses dans leurs relations amoureuses. Mais Alfred de Musset va plus loin, le terme employé pour désigner les femmes est « bourreau », cette accusation de cruauté envers la gente masculine est caractérisée par un champ lexical très étoffé portant sur la souffrance. On devine ses accusations justifiées de fait par l’auteur qui a dû très probablement souffrir de même maux amoureux que Hugo. Cependant l’auteur conserve une certaine fierté sur ses derniers vers vis-à-vis

souligner les mots importants. Ici « textes littéraires », « formes d’argumentation », « complexes », « de convaincre et persuader ». À partir de ces mots importants, nous recherchons des synonymes ou des antonymes, plus généralement des mots de ces champs sémantiques. Les liens qu’ils entretiennent pourront nous permettre de reformuler la problématique. Ainsi « textes littéraires » peut évoquer pamphlet, apologie, satire, apologue, libelle, diatribe, critique, thèse, réquisitoire, défense, genre littéraire…

le sable chaud Le sommeil me guette Le rêve m’attend Le soleil grandit l’éternité de mes pensées. Je répète jusqu’à l’hallucination les vers que tu as écrits pour moi, une nuit à côté des étoiles. Sous l’astre de l’été je revis notre amour : colonne ivre du temple de l’éternité Les saisons se succèdent Et moi je crois encore aux feux d’artifices. Chaleur estivale est un idéal amoureux décrit par Rembard, il s'agit d'un poème en prose laissant place à une totale liberté d'écriture. Il mentionne

de son enfance. Aux humiliations subies par le père répond la détresse passée et présente du fils : la détresse du narrateur adulte se traduit notamment par des phénomènes physiques : « mon cœur battait à tout rompre », « je titubais comme un homme ivre », « j’ai dû m’appuyer », « je n’ai pas osé passer », que le texte associe à la souffrance morale du personnage de l’enfant « j’ai senti peser sur mes petites épaules le fardeau de sa grande douleur ». La synthèse du passé et du présent, des manifestations