Chapeau de marc

mes dépens ; car c’était le tour que prenait son humeur. Lui, mû probablement par la prudente considération que ce serait folie d’offenser un bon locataire, a atténué un peu le laconisme de son style d’où les pronoms et les verbes auxi2 Voir Saint Marc, V, 11 et suiv. (Note du traducteur.) – 13 – liaires étaient exclus, et a entrepris un sujet qu’il supposait devoir m’intéresser, un discours sur les avantages et les inconvénients de mon lieu de retraite actuel. Je l’ai trouvé très informé

l’extrait suivant avec des expansions du nom. « Robinson prit même l’habitude, ayant déballé les vêtements contenus dans les coffres de La Virginie – et certains étaient fort beaux ! – de s’habiller chaque soir pour dîner, avec habit, haut-de-chausses, chapeau, bas et souliers. » (page 39). 3. Observez bien l’illustration page 48 et nommez le maximum d’éléments qu’elle représente. a) Associez à chaque nom un déterminant pour former un GN minimal. Exemple : le chien. b) Enrichissez chaque GN avec un adjectif

ses paroles. F Fébrilement, p. 132 : nerveusement, avec beaucoup d’agitation. Féerique, p. 126 : qui tient du merveilleux, du fantastique. Fleurette, p. 72 : petite fleur. Fripe, p. 51 : vêtement usé, d’occasion. H Haut-de-forme, p. 142 : chapeau masculin de cérémonie, cylindrique et à bord étroit. Hilare, p. 75 : qui est dans un état d’euphorie, qui manifeste une grande joie. I Imperceptiblement, p. 62 : que l’on ne peut percevoir. Incrédule, p. 84 : qui ne croit pas, qui se laisse difficilement

identifié par un nom de genre, mais tout au plus un acte communicationnel global ou une forme fermée /.../ le texte étant la réalisation de l’acte et la forme n’étant qu’un aspect du texte»47. Ce qui constitue en même temps une invitation à « lever le chapeau »48 de nos préjugés vis-à-vis des œuvres de certains écrivains comme Saint-Exupéry, dont on se détourne de quérir la profondeur et la complexité, parce qu’elles se laissent « comprendre » au premier abord. A notre avis, l’œuvre de cet écrivain dont

j’éprouvais surtout un autre be- soin qui me tracassait. Il me fallait des femmes. En fermant le rideau de fer, à cinq heures, ce soir-là, je ne rentrai pas au magasin pour y travailler comme d’habitude à la lueur des tubes à mercure. Je pris mon chapeau, et, le veston sur le bras, j’allai directement au drugstore, en face. J’habitais juste au-dessus. Il y avait trois clients. Un gosse d’une quinzaine d’années et deux filles – le même âge à peu près. Ils me regardè- rent d’un air absent et se replongèrent

Mais j’éprouvais surtout un autre besoin qui me tracassait. Il me fallait des femmes. En fermant le rideau de fer, à cinq heures, ce soir-là, je ne rentrai pas au magasin pour y travailler comme d’habitude à la lueur des tubes à mercure. Je pris mon chapeau, et, le veston sur le bras, j’allai directement au drugstore, en face. J’habitais juste au-dessus. Il y avait trois clients. Un gosse d’une quinzaine d’années et deux filles – le même âge à peu près. Ils me regardèrent d’un air absent et se replongèrent

toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales. ISBN 978-2-7540-0061-1 Dépôt légal : 3e trimestre 2005 ISBN numérique : 9782754022927 Production : Emmanuelle Clément Illustrations intérieures : Marc Chalvin Mise en page : KN Conception Éditions First 60, rue Mazarine 75006 Paris – France e-mail : firstinfo@efirst.com Site internet : www.pourlesnuls.fr La Littérature française pour les Nuls Sommaire Page de titre Page de Copyright Remerciements

d'Afrique et de la diaspora, avec une recherche méticuleuse de ressemblance. Fosso passe ainsi du "je" au "nous" en endossant une identité collective. Samuel Fosso African Spirits, série photographique (2008) Courtoisie de l’artiste et Galerie Jean-Marc Patras Si chez Fosso "l'habit fait le moine", on pourrait dire que dans l'œuvre de Christian Tagliavini, l'artiste fait l'habit… Le travail de ce photographe se caractérise notamment par un soin quasi obsessionnel porté à la réalisation des costumes

appris, parlez-en à votre entourage, enseignez-le à quelqu’un d’autre, et prenez plaisir à montrer vos connaissances. Sources : Marc Romainville, Concetta Gentile, Des Méthodes pour Apprendre, Ed. d’Organisation, Paris,1990. Elisabeth Rochefort-Algis, Lecteurs, à vos marques… Lisez vite et bien, E.M.E., Paris, 1987. Document joint : (exercices extraits de Marc Romainville, Concetta Gentile, Des Méthodes pour Apprendre, Les Ed. d’Organisation, Paris, 1990.) 2.2. LE CERVEAU 2.2.1. INTRODUCTION

fois), de (quatre fois), la (deux fois). 2. Le sens de ces mots grammaticaux est très large : un peut signifier une unité (un et pas deux), La non-précision (un quelconque), etc. de est une préposition qui peut indiquer : la possession (le chapeau de Pierre), la matière (une table de bois), la provenance (il sort de la cuisine), etc. Remarque : Ces mots grammaticaux sont courts, ils dépassent rarement une syllabe. Ils sont à la fois fréquents, peu précis et courts. Il est intéressant de