Chapeau de paille

comédie, née au XIXe siècle, est agrémentée d’intermèdes chantés. C’est un genre proche de l’opéra qui se nourrit de jeux de mots et de situations cocasses telles que la scène devenue célèbre de l’amant dans le placard. Eugène Labiche (« Un chapeau de paille d’Italie » 1851) apporte au genre un sens de l’absurde, caricaturant le bourgeois stupide, et Georges Feydeau réussit à maintenir un suspens comique tout au long de la pièce par une série interminable de péripéties qui s’enchaînent sans défaillir

distingua personne, dans l’éblouissement que lui envoyèrent ses yeux. En même temps qu’il passait, elle leva la tête ; il fléchit involontairement les épaules ; et quand il se fut mis plus loin, du même côté, il la regarda. Elle avait un large chapeau de paille, avec des rubans roses, qui palpitaient au vent, derrière elle. Ses bandeaux noirs, contournant la pointe de ses grands sourcils, descendaient très bas et semblaient presser amoureusement l’ovale de sa figure. Sa robe de mousseline claire, tachetée

21e siècle. Mais, le film maintenant est un peu injurieux. Il veinait de l’Europe, qui a colonisé le plus-part d’Afrique. Tout dans le film, le décor, les personnages, évoquent l’Afrique rurale : village = des cases en terre, avec des toits de paille . C’est un habitat rassemblé. Les enfants sont autour du vieil homme, tandis que les femmes pillent le mil ou l’igname pour le repas. Les enfants jouent en banes. Même les animaux sont pour la plupart sauvages, le phacochère(mammifère proche du sanglier

fussent aventurées tête nue dans les rues du bourg, et seules les personnes de peu allaient « en cheveux ». Mimi gagnait assez bien sa vie, quoique les bourgeoises fussent économes et qu’un chapeau durât plusieurs saisons ; les noces et les baptêmes lui valaient de grosses commandes. Elle devait aimer coudre les pailles fines, froisser les pannes, les moires, les velours et nouer les rubans ; du moins je l’imagine : cette besogne convenait à ses mains effilées, ce décor frivole seyait à sa gracieuse personne

l’estampe, et le burin. Il est clair que la technique préférée était la manière noir, peut-être parce qu’il se sentait plus identifié dès qu’il a perdu Nanni, sa vie avait noirci et sa visage était défiguré et couverte tout le temps avec un chapeau de paille Terrasse à Rome est un roman composé des petits chapitres qui peu à peu remplissent les vides qui sont créés. En outre avec le palimpseste et les mentions des plusieurs personnages du XVII siècle, il atteint l’amalgame parfait entre la réalité

"lambeau", "ficelle", "paille", "fer" marquent la simplicité et le dénuement, un mobilier à la fois répugnant ("table graisseuse") et encombrant, inadapté à un espace étriqué («lit de fer qui emplissait les deux tiers de la pièce"). Lieu exigu où la présence de la malle (pathétique personnification avec ses "flancs nus") témoigne de la situation précaire des occupants. Les marques de l'usure et de la destruction sont omniprésentes : adjectifs : "pot ébréché", "vieux chapeau", "châle troué". Seule

lointains de la cascade, enfilait la chaussée, baignant d’une lumière rousse et pâlie la longue suite des voitures devenues immobiles. Les lueurs d’or, les éclairs vifs que jetaient les roues semblaient s’être fixés le long des réchampis jaune paille de la calèche, dont les panneaux gros bleu reflétaient des coins du paysage environnant. Et, plus haut, en plein dans la clarté rousse qui les éclairait par-derrière, et qui faisait luire les boutons de cuivre de leurs capotes à demi pliées

irrégulier tirage au sort = draw témoins = witnesses p.133 du sein ...> du cœur, du centre ... informe> sans physionomie, sans forme sentence = verdict p.134 s'éventer = to fan oneself froissé = crumpled éventails = fans paille tressée = plaited straw décliner> déclarer apportait beaucoup de minutie> était très précis et méticuleux p.135 a toussé = coughed feuilleté> passe en revue = leafed through aborder> affronter, s'occuper de ... étrangères> dans ce contexte

fussent aventurées tête nue dans les rues du bourg, et seules les personnes de peu allaient « en cheveux ». Mimi gagnait assez bien sa vie, quoique les bourgeoises fussent économes et qu’un chapeau durât plusieurs saisons ; les noces et les baptêmes lui valaient de grosses commandes. Elle devait aimer coudre les pailles fines, froisser les pannes, les moires, les velours et nouer les rubans ; du moins je l’imagine : cette besogne convenait à ses mains effilées, ce décor frivole seyait à sa gracieuse personne

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