Charles Baudelaire Les Tenebres

Comme tu me plairais, ô nuit ! sans ces étoiles  10 Dont la lumière parle un langage connu ! Car je cherche le vide, et le noir, et le nu ! Mais les ténèbres sont elles-mêmes des toiles Où vivent, jaillissant de mon œil par milliers,  Des êtres disparus aux regards familiers. Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, XIXème siècle L'angoisse de la mort est exprimée dans le premier quatrain. C'est un quatrain en alexandrins avec des rimes embrassées et les césures à

bleus, pavillon de ténèbres tendues, Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond ; Sur les bords duvetés de vos mèches tordues Je m'enivre ardemment des senteurs confondues De l'huile de coco, du musc10 et du goudron. Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde Sèmera le rubis, la perle et le saphir, Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde ! N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde Où je hume à longs traits le vin du souvenir ? Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal

Oliver Sheriff 2nd 15 le 16/02/2014 Anthologie sur Les Fleurs Du Mal de Baudelaire Sommaire: 1) Les poemes évoquant les cinq sens -p1 2) La Femme selon Baudelaire -p11 a-Introduction b-Incarnation du Mal c-La Femme Ideale d-La Soeur e-Conclusion 3) Une peinture illustrant Spleen&Ideal -p21 4) Sources -p22 Les Poemes évoquant les

Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues, Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond; Sur les bords duvetés de vos mèches tordues Je m'enivre ardemment des senteurs confondues De l'huile de coco, du musc et du goudron. Longtemps!toujours!ma main dans ta crinière lourde Sèmera le rubis, la perle et le saphir, Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde! N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde Où je hume a longs traits le vin du souvenir? Charles Baudelaire (1821- 1867)

Sommaire ……………………………………………………………………………………..………p.2 Biographie de Baudelaire …………………………………………………………………..…………p.3 Trois poèmes de Baudelaire - L’Homme et la Mer ……………………………………………………………….………p.4 - Semper eadem …………………………………………………………………………….p.5 - Le Flacon ………………………………………………………………………………….p.6 Définition personnelle de la poésie …………………………………………………………………...p.7 I. Biographie de Baudelaire Charles Baudelaire est un poète français né en 1821. Il vouait un amour maladif à sa

Sandro Botticelli (1480) _ « L’Arlésienne » de Vincent Van Gogh (1888) Les Huit Textes : _ « La Chevelure » de Charles Baudelaire (1857) _ Extrait de «La Femme de trente ans », Chapitre 1 (1831) de Honoré de Balzac. _ « Mon rêve familier » , Poèmes saturniens (1866) de Paul Verlaine. _ « Hymne à la Beauté », Extrait des Fleurs du Mal (1857 – 1861) de Charles Baudelaire. _ « La Maline » (1870) de Arthur Rimbaud _ « Le Front » (1536) de Maurice Scève, 1536 _ « Ô beaux yeux bruns, ô regards

grand miroir De mon désespoir ! J’ai choisi ce poème parce que j’aime la musique. Mais dans celui-ci, Baudelaire ne parle pas de musique ni en spécialiste, ni en critique, ni en musicien mais en ignorant, pris par une transe indescriptible : « Me prend »(V.1).L’émotion est plus violente car Baudelaire est ignorant donc plus aisément séduit. Quand il est pris par la musique, Baudelaire est le plus heureux des hommes, il redevient un enfant bercé par la mélodie. L’ENNEMI Ma jeunesse ne fut

inhabituelles), longueur des vers (pairs, impairs), construction des vers (différentes strophes), formes (calligrammes), enjambements (rejets, contre-rejets), anaphores, épiphores. * Possibilité d’une lecture verticale du texte. Texte 1. BAUDELAIRE (Charles), Les Fleurs du Mal, (1861), Spleen et idéal, XIII, « Bohémiens en voyage » Prévoir Biographie et étude sur le symbolisme. http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Baudelaire http://fr.wikipedia.org/wiki/Symbolisme_%28art%29 XIII - Bohémiens

riche métal de notre volontéEst tout vaporisé par ce savant chimiste.C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent !Aux objets répugnants nous trouvons des appas ;Chaque jour vers l'Enfer nous descendons d'un pas,Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mangeLe sein martyrisé d'une antique catin,Nous volons au passage un plaisir clandestinQue nous pressons bien fort comme une vieille orange.Serré, fourmillant, comme un million d'helminthes,Dans

Rome, et Madame Bovary. - Madame Bovary fait scandale à sa sortie. L'œuvre subira un procès pour immoralité où le rôle du procureur est tenu par M. Pinard (qui, quelques années plus tard, prononcera un réquisitoire contre Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire). Flaubert sera relaxé. - Cet extrait est le dénouement. Acculée par ses dettes, Emma s'est empoisonnée au cyanure. C'est une scène particulièrement intense, voire choquante. Lecture du texte : Télécharger cet extrait de Madame