Charles Fut Surpris De La Blancheur De Ses Ongles

peinture s'écaille. De plus il y fait froid, la maison doit donc être de taille modeste et difficile à chauffer: "Comme la salle était fraîche, elle grelottait en mangeant."On sent que l'auteur veux faire passer une trés grande mélancolie lorsque Charles découvre Emma la tête posée contre la vitre regardant dehors:"et qui regardait dans le jardin, où les échalas des haricots avaient été renversés par le vent". On s'imagine alors un paysage triste et une vie de travail difficile et ennuyeuse pour Emma

Bovary, qu'elle fit entrer dans la cuisine, où flambait un grand feu. Le déjeuner des gens bouillonnait alentour, dans des petits pots de taille inégale. Des vêtements humides séchaient dans l'intérieur de la cheminée. [...] Charles fut surpris de la blancheur de ses ongles. Ils étaient brillants, fins du bout, plus nettoyés que les ivoires de Dieppe, et taillés en amande. Sa main pourtant n'était pas belle, point assez pâle, peut-être, et un peu sèche aux phalanges ; elle était trop longue aussi

1856, ce roman raconte la vie d’Emma Bovary, qui déçue par son mariage avec Charles Bovary sombra dans l’ennui et entama une liaison secrète pour y faire face. Le chapitre II de la première partie présente l’arrivée de Charles dans la maison familiale des Rouault située en plein campagne, venu pour soigner en urgence la jambe blessée de Monsieur Rouault, le père d’Emma. La première rencontre entre cette dernière et Charles Bovary se déroule par la suite dans l’extrait étudié. En quoi les descriptions

raconte la vie originale d'une femme du XIX ème siècle : Emma, cette jeune femme épousera Charles Bovary peu de temps après être sortie du couvent, elle voit en lui un prince charmant mais sera vite déçu par la monotonie de sa vie. C'est à travers diverses lectures qu'Emma imaginera une vie meilleure, elle rêve d'un homme qui l'aime sincèrement et qui soit à la hauteur de ses attentes, cet homme elle le voyait en Charles, puis en Rodolphe, et enfin en Léon mais en vain. A cette époque, les femmes bourgeoises

Qu’en conclure ? Quel est le premier mot du roman ? Qui ce mot désigne-t-il ? (I, 1) Quels sont les principaux objets auxquels Flaubert accorde de l’importance ? Qu’apprend le lecteur sur Emma lors de la scène de sa première rencontre avec Charles ? (I, 2) Quelle est la focalisation adoptée par Flaubert ? Comment manifeste-t-elle l’absence de communication entre les personnages ? (I, 3 ; I, 4 ; I, 5 ; I, 6) En quoi la noce des Bovary annonce-t-elle l’échec de leur mariage ? (I, 4) Quel

livres, au lieu d'être dans la prière. Dès le départ l'imaginaire l'emporte sur elle. On reconnaît déjà qu'elle aime le bleu, qui sera sa couleur (cette couleur reviendra plusieurs fois dans le roman, notamment lors de la première rencontre de Charles et Emma, où elle est décrite par : « Une jeune femme en robe de mérinos bleu ». Par delà la couleur de la robe, on voit l'importance qu'elle a pour sa toilette, car le mérinos est une matière chère. Elle rêve d'être une héroïne, elle projette ses

proportion colossale, brillaient comme de l'acier poli, tandis que le long des murs s'étendait une abondante batterie de cuisine, où miroitait inégalement la flamme claire du foyer, jointe aux premières lueurs du soleil arrivant par les carreaux. Charles monta, au premier, voir le malade. Il le trouva dans son lit, suant sous ses couvertures et ayant rejeté bien loin son bonnet de coton. C'était un gros petit homme de cinquante ans, à la peau blanche, à l'oeil bleu, chauve sur le devant de la tête

proportion colossale, brillaient comme de l'acier poli, tandis que le long des murs s'étendait une abondante batterie de cuisine, où miroitait inégalement la flamme claire du foyer, jointe aux premières lueurs du soleil arrivant par les carreaux. Charles monta, au premier, voir le malade. Il le trouva dans son lit, suant sous ses couvertures et ayant rejeté bien loin son bonnet de coton. C'était un gros petit homme de cinquante ans, à la peau blanche, à l'oeil bleu, chauve sur le devant de la

de Louise Colet, une poétesse avec qui Flaubert aurait eu une liaison. Flaubert l'a décrit comme une femme soignée "ce qu'elle avait de beau, c’était ses yeux; quoiqu'ils fussent bruns, ils semblaient noirs a cause des cils", "Charles fut surpris de la blancheur de ses ongles. Ils étaient brillants, fins du bout, plus nettoyés que les ivoires de Dieppe, et taillés en amande". Mais l'auteur aurait du faire une description physique de Delphine Delamare et non celle de Loise Colet afin que son roman soit

soir - là, où le soin qu’il avait pris de se parer augmentait encore l’air brillant qui était dans sa personne, mais il était difficile de voir Mme de Clèves pour la première fois sans avoir un grand étonnement. 10 M. de Nemours fut tellement surpris de sa beauté que, lorsqu’il fut proche d’elle et qu’elle lui fit la révérence, il ne put s’empêcher de donner des marques de son admiration. Quand ils commencèrent à danser, il s’éleva dans la salle un murmure de louange s. Le roi et les reines