Charles Perrault Bagatelles

est dangereux de rester fidèle aux traditions antique. Et donc certains auteurs vont lutter pour affranchir l’art et la pensé. On oppose deux époques : en pleine séance de l’académie Perrault va exalter ce qu’on appelle « le siècle de Louis » (moment de l’installation de Louis XIV) contre le siècle d’Auguste. Perrault appartient donc au moderne. Boileau proteste avec beaucoup d’indignation. C’est comme cela que débute la querelle. Les préliminaires du conflit Le classicisme a hérité de l’admiration

Apologue* : récit imaginé illustrant une morale. Pratiqué par de nombreux auteurs. Il cherche à plaire et instruire. Citation Lafontaine : « une morale nue apporte l’ennui le conte est passé et le précepte avec lui » Charles Perrault : Ses «  bagatelles […] renferment une morale utile Problématique : Ne serait-ce pas une des formes d’argumentation les plus efficace qui soient ? (clarté et brièveté) *Mais la morale est cachée sous le récit (un apologue trop court complexe obscur pour

cette forme littéraire plaisante et efficace. La Fontaine y voit par exemple le moyen d’instruire sans lasser : « Une morale nue apporte de l‘ennui ; le conte fait passer le précepte avec lui », de même que Charles Perrault, qui prétend illustrer une morale à l’aide de ses contes, des « bagatelles » certes, mais qui selon lui « renferment une morale utile ». C’est donc surtout parce qu’il joint l’utile à l’agréable que l’apologue paraît efficace à ces auteurs classiques, pour lesquels il est impensable

Cours sur les Contes de PerraultCharles Perrault – Contes 1 Ouverture 1.1 Un livre qui échappe à la littérature « C'est une oeuvre d'art digne de ce nom. » (Marc SORIANO1) : les Contes méritent d’être lu pour eux-mêmes en raison de leurs qualités esthétiques et de l’écriture de Perrault. Paradoxalement leur étude ne peut se contenter des outils habituels de la critique littéraire : par leur forme comme par leurs sujet, ils entrent dans le champ des sciences humaines. Les Contes sont aussi un livre

enseignement basé sur l’amour de l’Humanité ("le fils prodigue", Evangile selon Saint Luc, 15.11-32). En résumé, comme l’a si bien déclaré Charles Perrault, dans la préface de ses Contes en vers : "[Les gens de bon goût] ont été bien aise de remarquer que ces bagatelles [ici, les contes, mais d’une manière un peu plus générale, l’apologue] n'étaient pas de pures bagatelles, qu'elles renfermaient une morale utile, et que le récit enjoué dont elles étaient enveloppées n'avait été choisi que pour les faire

délibérer. Textes :  Texte A :  Sur la banqueroute, 1789, Mirabeau Texte B : Appel à l'Assemblée législative, 1792, Danton Texte C : Commémoration de la libération de Paris, 1958, André Malraux Texte D : Allocution radiotélévisée, 25 avril 1969, Charles de Gaulle.   Texte A :  Sur la banqueroute, 1789, Mirabeau.  [Mirabeau, dans un discours devant l'Assemblée des députés, plaide pour que chaque citoyen contribue à combler le déficit du budget de l'État.]   Mes amis, écoutez un mot, un seul mot

Nain, qui avait des bottes de sept lieues (c'était des bottes avec lesquelles on faisait sept lieues d'une seule enjambée). La Fée partit aussitôt, et on la vit au bout d'une heure arriver dans un chariot tout de feu, traîné par des dragons. Charles Perrault, «La Belle au Bois Dormant",1697 Dans cet extrait, le registre merveilleux se manifeste par l'emploi d'un champ lexical du surnaturel ("nain", "dragon"). 2-Le registre fantastique Le registre fantastique crée une atmosphère angoissante dans laquelle

vous fait, répliqua promptement le vendeur de chiens. Mais c’est l’argent du gouvernement qui danse, hein, Perrault ? Pas besoin de vous gêner ? Perrault se contenta de rire dans sa barbe. 21 Certes, non, ce n’était pas trop payer un animal pareil, et le gouvernement canadien ne se plaindrait pas quand il verrait les courriers arriver moitié plus vite que d’ordinaire. Perrault était connaisseur. Et dès qu’il eut examiné Buck, il comprit qu’il ne rencontrerait jamais son égal. Buck

Villiers-de-L’Isle Adam, L’Ève future, 1880-1881. Arts du quotidien Publicité pour les automobiles Peugeot, 1898. Emile Gallé, vase « La carpe », Paris, Exposition universelle de 1878. Arts du son Le gramophone : Les voix ensevelies Par Bruneau : Charles Gounod, Faust, Acte III, "Salut, demeure chaste et pure", enregistré en 1911. Berlioz, Le Chant des chemins de fer, 1851. Arts du visuel Claude Monet, La Gare St Lazare, 1877 ; Paris, musée d’Orsay. Raoul Dufy, La Fée électricité, 1936 ; Paris, MNAM

l'Apologue La Fontaine dans « l'épitre au dauphin » voit des vérités servant de leçons au lecteur, la fable étant un moyen d'instruction qui utilise des animaux pour faire comprendre quelque choses aux humains. Charles Perrault dans « contes en vers » explique que les apologues sont des bagatelles mais peuvent cependant instruire le lecteur car ils contiennent une morale. Rousseau dans  « Emile ou l'éducation » reconnaît que les apologues peuvent instruire, mais pas les enfants ( morale poussant plus