Châtillon-Coligny

simple comme les hangars de Port-Aviation”On remarquera le changement de taille d’interligne au sein du poème. Apollinaire accorde en effet une importance à la forme typographique des poèmes. Il exprimera par exemple son amour pour Lou (Louise de Coligny-Chatillon) sous forme d’un calligramme reprenant les contours de son portrait photographique. Le poète allie ainsi la poésie à l’art pictural, affichant sa volonté de dépasser le texte pour inscrire davantage la poésie au sein de la vie. Tristan Tzara

Guillaume Apollinaire a écrit plusieurs lettres durant la première guerre mondiale à son amante Louise de Coligny-Châtillon (qu’il surnommait Lou), alors qu’il faisait partie du 38e régiment d’artillerie à Nîmes.1 Confronté à la mort tous les jours, il écrit à Lou le 30 janvier 1915, le poème « Si je mourais là-bas2… », faisant partie du recueil Lettres à Lou (1990) , afin qu'elle ne l'oublie pas et pour lui montrer tout l'amour qu'il a pour elle s'il était amené à mourir pendant la guerre. Le texte

Cette même année, est édité son premier recueil, Alcools , qui regroupe des poèmes variés rédigés pendant seize ans. En 1915, paraît Poèmes à Lou , dédié à sa relation passionnelle avec Louise de Coligny-Châtillon, puis, en 1918, est édité son grand recueil poétique, Calligrammes (terme également créé par lui). Après s’être engagé volontaire dans la guerre de 1914-1918, il meurt le 9 novembre 1918, à Paris, de la grippe espagnole

1912 parce qu’elle ne supporte plus sa jalousie. En 1913, il s’installe boulevard St-Germain et donne des conférences sur le Cubisme. Parution d’Alcools. Septembre 1914, il est engagé dans l’artillerie et tombe amoureux de Louise de Coligny-Chatillon surnommée Lou. La jeune femme va rompre rapidement cette liaison. 1915 : rencontre Madeleine Pagès avec qui il se fiancera. 1916 : blessé à la tête par un éclat d'obus. Rompt avec Madeleine. 1918 : publication de Calligrammes (calligraphie

Apollinaire s’adresse à un interlocuteur que l’on peut voir avec le tutoiement et l’utilisation de pronoms personnels et possessifs tels que « tu » (vers 3), « tes » (vers 4 et vers 7), ou encore « ton » (vers 10). Cet interlocuteur, c’est Louise de Coligny-Châtillon, dite Lou, que le poète apostrophe par « tendres yeux éclatés » dans le vers 1 qui renvoie à « obus » (vers 4). Cela rappelle les atrocités du front pendant la guerre et la blessure physique et mentale de Guillaume Apollinaire, à qui Lou manque

devient l'ami de Derain, Vlaminick et de Picasso. Il devient critique d’art en 1907. En 1914, il s’engage volontairement dans les troupes françaises où il est affecté dans l'artillerie, puis dans l'infanterie. Il fait la rencontre de Louise de Coligny-Châtillon, dite Lou avec qui il va vivre une passion autant brûlante qu’éphémère. Lorsqu’il est dans les tranchées, il lui écrira une correspondance.. Toutes les lettres, accompagnées de poèmes sont publiées en 1947 sous le titre : « Ombres de mon amour

politique, et constituent une puissante fédération de communautés organisées sur le même modèle, en Allemagne du Sud, en Suisse et dans l’Est de la France : Hohenasperg, au nord de Stuttgart, la Heuneburg, près de Sigmaringen, Utliberg, près de Zurich, Châtillon-sur-Glâne, près de Fribourg, Britzgyberg dans le Haut-Rhin, Saxon-Sion en Meurthe-et-Moselle, le mont Lassois en Côte-d’Or, Gray-sur-Saône en Haute-Saône, et le camp du château à Salins-les-Bains dans le Jura. La TèneArticle détaillé : La Tène.

détache, comme nous l'avons déjà vu, sur la couleur du ciel de nuit, emblème du rêve et de la face cachée de la réalité que révèle ce dernier. La courbe de la trajectoire des obus lui rappelle le corps de la femme aimée, sans doute Lou, Louise de Coligny-Châtillon. C'est d'abord l'éclatement de deux obus qui le fait penser aux seins de sa maîtresse : l'image est étrange, au bord du délire semble-t-il. Mais il est deux éléments qu'il faut garder en mémoire. Le premier est que le bombardement agit puissamment

lyre...) 3) Les poètes en écrivant provoquent des émotions pour les lecteurs ou aux personnes auxquelles ils s'adressent. Ils ne veulent pas être oubliés comme Apollinaire avec son poème » « Si je mourais là-bas ... » où il écrit à Louise de Coligny-Châtillon son amante pour qu'elle se souvienne de lui. Ou dans « La jolie rousse », Apollinaire attend que l'on est pitié de lui. Mais les poètes peuvent aussi rédiger des poèmes sans parler d'eux-mêmes. II Les auteurs ne parlent pas que d'eux 1) Souvent

dénoncent une jeunesse fauchée. J’ai ensuite souhaité insérer le poème épistolaire « Si je mourais là-bas… » d’Apollinaire, du recueil Poèmes à Lou (1915). Celui-ci est composé de lettres envoyées du front par Apollinaire à sa bien-aimée : Louise Coligny Chatillon, rencontrée en 1914. Je trouve intéressantes les lettres écrites sous forme de poème. En effet, cela rend la description encore plus réelle, le lecteur est alors immiscé dans l’atmosphère de la bataille mais aussi dans le cœur du poète, ici le