Chicotte

dis-lui de me lâcher ! Massiré les regarde, prise entre deux feux, décontenancée. ADAMA Dis pardon à maman ! Kady, en boubou, vient ajouter son grain de sel. KADY (à Massiré) Il faut pas laisser ta fille crier sur toi. ADAMA Je vais la chicoter moi ! Il entraîne Aya vers le salon avec brutalité. Aya crie. Il retire sa ceinture pour corriger Aya. Aya pleure et crie en pleine panique. Massiré regarde, tétanisée. MASSIRE Adama ! Il faut la lâcher ! Adama et Kady n’en reviennent

Blancs un Noir doit être battu corporellement pour le raisonner. En effet, dans une scène l'épouse du Commandant fait allusion à cette violence gratuite à l'encontre des Noirs « monsieur le régisseur de prison a bien raison de dire qu'il vous faut la chicotte » (Oyono, 1956 : 112). Nous pouvons constater qu'elle utilise le pronom personnel « vous » et  il est donc clair qu’elle s’adresse aux  Noirs de Dangan. En d'autres termes, les Blancs avaient cette tendance à battre les Noirs peu importe la situation

rangées est, est uniquement réservée aux Noirs. Là, assis sur des troncs d’arbres en guise de bancs, ils sont étroitement surveillés par des catéchistes prêts à sévir brutalement à la moindre inattention des fidèles. Ces serviteurs de Dieu, armés de chicotes font les cent pas dans l’allée centrale qui sépare hommes et femmes.12 En voilà des attitudes ségrégationnistes dans un lieu de culte d’une religion qui prône l’égalité, l’amour, la justice, le respect de toutes les créatures, bref toutes les valeurs

dis-lui de me lâcher ! Massiré les regarde, prise entre deux feux, décontenancée. ADAMA Dis pardon à maman ! Kady, en boubou, vient ajouter son grain de sel. KADY (à Massiré) Il faut pas laisser ta fille crier sur toi. ADAMA Je vais la chicoter moi ! Il entraîne Aya vers le salon avec brutalité. Aya crie. Il retire sa ceinture pour corriger Aya. Aya pleure et crie en pleine panique. Massiré regarde, tétanisée. MASSIRE Adama ! Il faut la lâcher ! Adama et Kady n’en reviennent

6 : "aucun contact humain" -> il s'agit bien de rapport où l'humain n'a pas sa place Domination/soumission : c'est le seul rapport entre colonisé et colonisateur Vocabulaire de l'armée "adjudant","garde-chiourme" = force, dicipline + violence "chicotte" -> tradition de l'afrique Métaphore de l'indigène (pas un terme dépréciatif car = né sur le sol) en instrument. Après le rapprochement aux animaus, l'homme noir est complétement deshumanisé. Production, aimé césaire evoque ici le pillage des ressources

paysage de famine et de mort. Les ouvriers qui passent dans la nuit de décembre forment "un lent défilé d'ombres" (I, 2). Les veines d'extraction du charbon sont chargées de menaces mortelles (I, 4). Et la mine tue, ne laisse ressortir que le cadavre de Chicot "cadavre noir de charbon" ( III, 5 ). Durant la grève, les ténèbres envahissent les maisons des mineurs, et Alzire meurt de faim dans l'obscurité (VI, 2). On l'a vu plus haut, lors de la fusillade, les morts sont noircis par la boue, Zola n'introduit

- Des caries jusqu’à la racine A chacune des mes molaires ! - Je vous opérerai, lui dit-elle Avant tout, sans aucun mal ; C’est votre intérêt principal ! La cigale n’est pas curieuse ; C’est là son moindre défaut. - Que faisiez-vous de ces chicots ? Dit-elle à sa solliciteuse. - Nuit et jour à tout venant, Je chuintais, ne vous déplaise... - Vous chuintiez ? J’en suis prothèse : En bien dentier maintenant !

apparaissaient couvert de plaies – des plaies pustuleuses, des stigmates ensanglantés »(L8-9) le monologue de Roubachof décrit l’héros comme étant un être fou, il parle tout seul et on remarque qu’il utilise un langage médical tel que « nerf orbital »(L20), « chicot »(L21) ou « précision microscopique »(L25-26) ou encore « bistouri »(L26). Dans cet extrait, le héros semble complètement désabusé, perdu, et remet en question son passé en rapport avec le Parti, « Et c’était ce passé qui était soudain remis en

des indigènes par les colons Champs lexical du mépris, violence : “condamnés à tourner autour de la factorerie sous un soleil de plomb”, “porteurs de poutres de bois tres pesantes”, “Des gardes, s'ils tombaient, les relevaient à coups de chicotte”, “je m'en f...” Ce qui monte que les indigènes sont exploités, des gardes les surveillent pour faire leur travail, ici punition (le “bal”), et les punir si ce n'est pas fait. b) Blame du comportement de Pacha A.

peu pour acquis que les gens qui lisent des blogues vont finir par vouloir lire des romans, mais bon. Même si ça n’arrive pas, on aura au moins encouragé les gens à lire, ce qui, paraît-il, est une bonne chose « dans l’absolu ». (Ceci dit, ça me chicote un peu qu’on parle de lire « des boîtes de céréales, des menus au restaurant, ou les instructions sur des enveloppes de soupe » comme les conditions de base pour faire de quelqu’un un lecteur… c’est pas parce qu’on sait reconnaître les formes des