Chien Guide D Aveugle

reconnaissance est enfin possible « dans ce coin inconnu » (v.5) et donc inquiétant. L’image du patriarche est pleine de connotations diverses ( protection, sagesse) et le second hémistiche ajoute, avec la présence du terme « conduire », la connotation de guide. On a l’image du phare, du prophète (cf. adjectif « éclaireur ») . On assiste ainsi à la naissance d’une route, d’une issue, au milieu du vaste cosmos. Les tercets vont préciser encore cette image par le procédé du rétrécissement, de la focalisation

suite proposé de m’accompagner le long de mon parcours politique et donc de devenir ma directrice de campagne. Grâce était ma meilleure amie et m’avait toujours soutenue depuis notre plus jeune âge. Elle me connaissait très bien et m’aurait sans doute guidé vers la présidence. Elle connaissait mes idées, mes objectifs et mon but principal ; une personne de mon entourage pour m’épauler était la meilleure des choses. Ma famille, elle, était très fière de ce que j’entretenais et me soutenait de tout cœur

bâtiments sur le coté Il n’entend que cette voix qui lui dit «cours, vas-y, plus vite» Le son d’acier qui frappe les murs frappe encore dans sa tête Est-ce qu’ils sont là? il ne le sait pas Il continue comme une bête c’est le renard coincé par des chiens qui veulent le déchiqueter Il a peur Il entre vite dans le jardin les arbres le soulagent ils filtrent la lumière éclatante, éblouissante L’herbe mouillée lui fait penser à des jours plus tranquilles Il ferme les yeux, tout se calme mais ces couleurs

.............. 14 LETTRES HUMAINES ......................................................................................................................................................................................... 15 STATUES OU POSTURES AVEUGLES ................................................................................................................................................................... 15 JEU DU MIROIR ...............................................................

la « gayeté de cueur » et, surtout, à la « drogue » (phar- makon) orientent très vite la lecture vers l’idée d’une oppo- sition entre « sens literal » et « plus hault sens », accessible seulement à ceux qui sauront lire convenablement. • Pareil au chien devant un os à moelle Le troisième paragraphe de l’extrait, de « Crochetastes vous » à « de usu. parti. » (p. 42) poursuit la réflexion en utilisant une méthode similaire à celle des paragraphes pré- cédents : les élèves peuvent donc d’eux-mêmes

c’est-à-dire à l’idée de faire parler ces animaux pour les rendre les précepteurs des humains. Montagne a dit que notre sapience apprend des bêtes les plus utiles enseignements aux plus grandes et plus nécessaires parties de la vie. En effet, sans parlerdes chiens, des chevaux, de plusieurs autres animaux, dont l’attachement, la bonté, la résignation, devraient sans cesse faire honte aux hommes, je ne veux prendre pour exemple que les mœurs du chevreuil, de cet animal si joli, si doux, qui ne vit point en société

grands et blonds en profitent et puissent se faire photographier à côté de nous, si ça leur plaît. ENFANT ARAIGNEE : Et que pensent de vous ces messieurs qui viennent de si loin ? PENITENT : Je ne sais pas parce qu'ils parlent ouah ouah comme les chiens et je ne les comprends pas, mais on voit qu'ils sont très contents. Les dames me prennent toujours dans leurs bras pour la photo. Les enfants, qui sont rouges comme les crabes, sont très espiègles, ils soulèvent tout de suite ma tunique pour voir

d’une soudaine onde d’enfance ; dans son innocence ambigüe et son application maniaque d’écolière, on eut dit que cette bouche abandonnée, si crûment à son affaire, tirait la langue, vivait avec une intensité de fleur carnassière dans le seul geste aveugle de happer et de retenir. Je restais tapi, le cœur battant, devant cette étrangère soudain livrée à la grâce trouble de son animalité pure. [...] Pour la première fois, Vanessa s’était faite chair. Elle surgissait de reflux de mes rêveries fiévreuses

Antigone (1944) J.Anouilh (1910-1987) I/ Le théâtre du XXe siècle et la mythologie antique Antigone est la fille d'Œdipe (roi de Thèbes) et de Jocaste. Après avoir servi de guide à son père aveugle et assisté à ses derniers moments, elle revint à Thèbes, et vit ses deux frères Étéocle et Polynice s’entre-tuer. Créon, leur oncle, devenu roi, fit donner à Etéocle une sépulture décente, mais ordonna que le corps de Polynice, qu'il considérait comme un traître à sa patrie, restât sans sépulture

lutte, au cours de l'histoire littéraire, contre une fin aussi inévitable que méprisable, a souvent été jugée vaine par la poètes qui s'abandonnent, pour les uns, à sa fatalité. D'autres choisissent plus rarement de contourner quelque peu la faux aveugle du temps. Plusieurs interrogations se présentent alors à nous.  De quelles manières les poètes parviennent-ils à reconnaître l’existence d’une fuite inéluctable du temps ? Comment transcrivent-ils alors leur sentiment d’impuissance face à la vanité