Chimène

avoir réellement lieu soit vraisemblable afin que les spectateurs s'identifient aux héros. Certains critiques blâmaient donc Corneille pour avoir fait trop tenir les événements en vingt-quatre heures (faute contre vraisemblable) et d’avoir fait de Chimène une fille dénaturée, amoureuse de l’assassin de son père (faute contre vraisemblable & bienséance). Ainsi, encore influencé par l’esthétique baroque, Corneille n’a pas respecté ces règles, ce que les théoriciens de l’époque lui reprochent

également un très bon exemple, car Don Rodrigue est face à un dilemme : sauver son honneur et mettre définitivement un terme aux conflits entre son père et le père de sa bien-aimée Chimène, mais perdre celle-ci, ou bien sauver son amour et souiller son honneur. Il décide donc de préserver l’honneur, ce qui obligea Chimène à le haïr malgré le fait qu’elle l’aimait encore. Il existe aussi des conflits intérieurs ; avec soi-même, comme c’est le cas dans Phèdre, car la passion qu’éprouve celle-ci pour

grâce à leur côté tragique qui nous rassure dans l’idée qu’il y a toujours pire que notre situation comme par exemple dans « Le Cid » de Corneille où Don Rodrigue est face à un choix cornélien entre sa passion pour Chimène et sauver l’honneur de son père en tuant Don Gomès, le père de Chimène, ce qu’il fut contraint de faire. La littérature permet également au lecteur de réfléchir sur ses inquiétudes, elle lui apporte un soutien, puisqu’il n’est plus seul dans sa réflexion. C’est le cas des angoisses

Cid de Corneille le pouvoir du roi est un pouvoir de justice. C'est lui qui règle les tensions entre Don Dorante et de Don Diègue. L'autorité parentale de Don Diègue convainct Rodrigue, son fils, de sauver son honneur et non l'amour qu'il a pour Chimène ,le devoir est prioritaire sur l’amour. Dans Macbeth de Shakespeare, l’exercice du pouvoir ,détenu par le roi ,se veut juste ,tandis que celui contrôlé ensuite par Macbeth est tyrannique. Si on l’on attache à l'originalité le sens de : « unique

d’exemples comme cela. Corneille donne des exemples à suivre au public, tout le grandeur d’homme se révèle dans ses œuvres. Comme Le Cid, Rodrique tue le père de Chimène, il abandonne son amour devant l’honneur familiale. Pourquoi? Parce qu’il sait bien que, s’il renonce à venger son père, il sera encore loin de conserver l’amour de Chimène (indigne). Il fait un bon choix qui le conduit à un bon dénouement en obtenant tout ensemble l’amour et l’honneur. Cette tragédie montre au public son chemin :

d’exemples comme cela. Corneille donne des exemples à suivre au public, tout le grandeur d’homme se révèle dans ses œuvres. Comme Le Cid, Rodrique tue le père de Chimène, il abandonne son amour devant l’honneur familiale. Pourquoi? Parce qu’il sait bien que, s’il renonce à venger son père, il sera encore loin de conserver l’amour de Chimène (indigne). Il fait un bon choix qui le conduit à un bon dénouement en obtenant tout ensemble l’amour et l’honneur. Cette tragédie montre au public son chemin :

monologue enflammé sur son amour contre-nature pour Hippolyte, son beau-fils. On a aussi comme autre exemple, le monologue de Rodrigue dans Le Cid de Corneille. Celui est partagé entre son amour pour Chimène, et son amour pour son père qu'il doit représenté pour un duel contre le propre père de Chimène. Généralement ce genre de monologue est plutôt utilisé pour montrer l'intensité des sentiments amoureux d'un personnage, mais déjà connu du public. Il peut aussi arrivé que ce soit des préparation de

avec le personnage principal principal de cet oeuvre : Rodrigue. Le père de Rodrigue, Don Diègue et le père de Chimène, Don Gomès, ont décidé d'unir leurs enfants qui s'aiment. Une dispute éclate entre les deux hommes et Don Diègue remet sa vengeance entre les mains de son fils. Rodrigue se trouve donc dans une terrible situation : il est déchiré entre l'amour qu'il éprouve pour Chimène et le devoir d'honorer son père. Il finit par écouter la voix du sang et tue le père de son amante. L'influence

père est l'offensé, Et l'offenseur le père de Chimène ! Que je sens de rudes combats ! Contre mon propre honneur mon amour s'intéresse: Il faut venger un père, et perdre une maîtresse: L'un m'anime le cœur, l'autre retient mon bras. Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme, Ou de vivre en infâme, Des deux côtés mon mal est infini. Ô Dieu, l'étrange peine ! Faut-il laisser un affront impuni ? Faut-il punir le père de Chimène ? Père, maîtresse, honneur, amour, Noble

 où se côtoient personnages bourgeois, types de la commedia dell'arte, et magicien de pastorale ; il réitère dans le même genre en 1637 avec Le Cid. Le succès de la pièce est triomphal : à Paris, tout le monde parle de l'amour contrarié par l'honneur de Rodrigue et Chimène. Mais des voix s'élèvent contre cette tragi­comédie : les partisans du théâtre régulier reprochent au dramaturge de ne pas avoir respecté certaines règles – comme celle de la bienséance et celle des unités – et d'avoir plagié une pièce espagnole.