Chroniques Des Indiens Guayaki

contre l’État Extrait de la publication OUVRAGES DE PIERRE CLASTRES CHRONIQUE DES INDIENS GUAYAKI. Ce que savent les Aché, chasseurs nomades du Paraguay ? Plon, 1972 ; « Pocket. Terre humaine » no 3019, 2001. LE GRAND PARLER. Mythes et chants sacrés des Indiens Guarani, Le Seuil, 1974. LA SOCIÉTÉ CONTRE L’ÉTAT, Les Éditions de Minuit, 1974. RECHERCHES D’ANTHROPOLOGIE POLITIQUE, Le Seuil, 1980. MYTHOLOGIE DES INDIENS CHULUPI, Peeters, 1992. Extrait de la publication PIERRE CLASTRES

l’homme(bien que degré différent), on peut accorder au non-humain, des traits de comportement qui sont ceux de la culture. Distinction de ce qui peut être différent en moi de l’intériorité des autres êtres ( ? ) Pierre Clastre : il a écrit Chronique des indiens Guayakis. Dans ce livre, P C montre que dans ce que D appelle ontologie animique. Ex : qd je tue un animal à la chasse, puisque je tue un animal qui a une intériorité je vais le remercier d’avoir donné sa vie. Autre idée : svt l’occ a considéré

adresse La controverse de Valladolid Les Vilains petits canards Une partie de campagne Rhinocéros Cahier d’un retour au pays natal Dora Bruder L’Enfant et la rivière Moderato Cantabile Alice au pays des merveilles Le faucon déniché Une vie Chronique des Indiens Guayaki Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part La nuit de Valognes Œdipe Disparition Programmée Education européenne L’auberge rouge L’Illiade Le voyage de Monsieur Perrichon Lucrèce Borgia Paul et Virginie Ursule Mirouët Discours sur

cours de droit constitutionnel ? Malgré la foule d’étudiants qui montaient et descendaient les marches dans un grouillement bruyant, elle ne démordait pas de sa lecture. Ses doigts s’accrochaient à la couverture, coupant en deux le visage du jeune Indien qui servait d’illustration. De ce dernier on ne voyait plus que le regard mélancolique. Cette photographie mentale, toujours vivace, participe-t-elle de mon amour de Lévi-Strauss ? Et si, à la place de Tristes tropiques, elle avait eu entre les mains

sobre de l’auteur, son regard sans concession sur lui-même. ____________________________________________________________ _____________________ En 1998, Paul Auster publia ‘’Chronicle of the Guayaki Indians’’, une traduction de l’ouvrage ethnographique de Pierre Clastres, ‘’Chronique des indiens Guayaki’’. ____________________________________________________________ _____________________ “Timbuktu” (1999) ‘’Tombouctou’’ Roman Willy G. Christmas, vagabond professionnel, schizophrène

identifie comme une perversion.) En revanche dans les sociétés qui admettent cette pratique, le cannibalisme est la norme elle-même insérée dans un système culturel de rites et de croyances. L’ethnologue Pierre Clastres (XXe) dans sa Chronique des Guayakis montre comment ces Indiens du Paraguay pratiquent l’endocannibalisme, ils mangent leurs propres morts pour répondre à la menace que constitue pour les vivants l’âme des morts : le danger d’être attiré de l’autre côté, d’être assimilés et digérés par la

COMPTES RENDUS D'OUVRAGES Philippe DESCOLA. Les lances du crépuscule, Relations Jivaro, Haute-Amazonie. Plon/ Terre Humaine, Paris, 1993, 506p. Presque quarante ans après Tristes Tropiques (Lévi-Strauss, 1955) et plus de vingt ans après Chroniques Guayaki (Clastres, 1972), la collection “Terre Humaine” redore aujourd’hui le quartier amazonien de son blason avec Les lances du crépuscule de Philippe Descola (1993). L’ouvrage ne dépare en rien le prestigieux catalogue où il s’inscrit, et dont le

l’Amérique est-elle un génocide ? C’est très discuté aujourd’hui : Delacampagne avance le fait que l’extermination n’était ni voulue ni préparée, cela dit il y a eu de nombreux massacres. De Las Casas dénonça le sort réservé aux Indiens d’un point de vue Humaniste : les Indiens ont une âme. Cela aboutira à la controverse de Valladolid, qui l’opposa à Sepulveda. De Las Casas nous parle de la conquête des Indes : il y eut selon lui plus de 15 millions de morts. A Cuba il y avait 3 millions d’âmes et il

contrairement aux idées reçues, on vivait plutôt bien. Travail de 2-3H par jour ; libre de choisir son agenda de la journée ; une nourriture beaucoup plus variée. Il va à l’encontre de tous les aprioris. * La société contre l’état ; Chronique des Indiens Guayaki – Pierre Clastres : on a tendance à penser que ces sociétés avant l’état était qqc de terrible, de dangereux. Il explique qu’également on vivait plutôt bien et que ces sociétés étaient très vigilantes à ce qu’il n’y ai pas d’états, de dirigeants

mutuelle déclaration de nos pensées une communion de nos volontés ». La société des sauvages telle que Clastres la décrit ne résulte pas de la volonté des acteurs dont la pensée est au contraire, « inconsciente de soi » (Pierre Clastres, Chronique des indiens Guayaki) : elle est l'expression de la domination d'une symbolique oppressive. Au lieu de voir « le commencement de l'Etat dans le Verbe » (Pierre Clastres, la société contre l’Etat) il faut souligner que seuls la parole et l'échange de volonté