Chypriotes turcs

en question de l’entrée de la Turquie en Europe et même auparavant. Cependant le tabou entretenu par un Etat n’ayant vraisemblablement pas évolué dans son corps politique est dénoncé par une campagne active de certains intellectuels et historiens turcs. Enfin, ce tabou de l’Etat pèse lourdement sur les épaules de la Turquie, remettant en cause par exemple son entrée dans l’Union Européenne. On peut penser que si ce génocide est reconnu par la Turquie, il permettra l’apaisement des peuples concernés

repousser la limite au-delà du Caucase afin d'inclure notamment l'Arménie et la Géorgie en Europe. D'autres, à l'inverse, voudraient voir cette frontière fixée à la dépression de Manytch située au nord du Caucase dans le but d'inclure les peuples turcs du Caucase dans l'Asie. D'après la définition actuelle des limites de l'Europe, on estime aujourd'hui que 80% du territoire turc se situe en Asie. B) ... ni totalement asiatique. ==> La Turquie se situant entre deux continents peut-elle

nationalistes turcs. - Pb : La Turquie moderne, une construction politique basée sur la venue à l’époque contemporaine, de plusieurs messies et hommes providentiels. I- La création de la Turquie moderne par les Jeunes Turcs : A- De la contestation au vœu d’une Turquie au pouvoir : - Dans les corps des officiers de l’armée ottomane de Salonique et des Balkans, le mécontentement grandit contre le Sultan, c’est de ce milieu militaire que sortit, vers 1895, le mouvement des jeunes turcs, qui aspirait

aux tendances progressistes et nationalistes, organise un coup d’état et chasse le sultan rouge jugé trop despotique. Les « Jeunes-Turcs », accèdent alors au pouvoir et s’appliquent à restaurer la grandeur et l’unité de l’empire. C’est dans ce contexte que naissent les notions extrêmes de « panturquisme » et de « panislamisme », qui font référence au désir des Jeunes-Turcs d’unifier une seule « race » turque autour de la foi musulmane.Apparaissent alors les premiers conflits entre les autorités ottomanes

devient alors symbole de lumière, solaire, héros guerrier, ancêtre mythique. C’est la signification chez les Nordiques et chez les Grecs… Ajoutons que chez les peuples turcs a persisté dans les temps contemporains. Puisque le fondateur de la Turquie moderne Mustafa Kemal, connu sous le nom d’Atatürk, c’est-à-dire Père des Turcs, était surnommé par ses adeptes de loup gris. Il résulte de tout ceci que le chien et le loup sont en opposition dans leurs symboliques. D’un côté le chien gardien de la

beaucoup trop puissant et importante. L’Arménie est un pays partagé entre l’Empire Ottoman et Russe. Les Turcs en profitent donc pour dire que les Arméniens se sont alliés au Russe et qu’ils sont des ennemis de l’intérieur et une grande menace pour la Turquie. Ce fut un des éléments déclencheur à leur extermination car les Turcs les considèrent alors comme des « traîtres ». Ils veulent tuer les « non-turcs » ainsi que les Arméniens. L’Empire Ottoman fait partie de la « Triplice », il est opposé à l’Empire

favorable aux Arméniens), n'interviennent. Ces « massacres hamidiens » (seront réalisés par les tribus kurdes armées par Abdülhamid II) entraîneront un nouvel exode de très forte ampleur vers l’Amérique, l’Europe et la Russie. Si la révolution des Jeunes-Turcs contre le sultan Abdülhamid en 1908 (= Le CUP : Comité Union et Progrès, est un mouvement nationaliste et révolutionnaire turque) est d'abord bien accueillie par les Arméniens, la naissance d'un nationalisme turc ne peut qu'aggraver la situation des

: Vagues de massacres et de déportations dans tout le pays. 16 mai 1915 : Loi du 16 mai 1915 concernant les instructions relatives aux biens mobiliers et immobiliers abandonnés par les Arméniens déportés, la loi prévoit l'installation de réfugiés turcs dans ces demeures et sur ces terres. 15 septembre 1915 : Le télégramme de Talaat, ministre de l'Intérieur à la Préfecture d'Alep, confirme l'ordre de déportation et d'ex-termination précédemment communiqué. Le nombre d'Arméniens «expulsés» de Diarbekir

possessions en Asie Mineure, poussèrent alors les dirigeants turcs à éliminer les Arméniens - en 1908, le parti Jeunes-Turcs prit le pouvoir en renversant Abdul Hamid, le sultan (1876-1908). La politique de ce parti Jeunes-Turcs est : panturquisme* et pantouranisme**. * Panturquisme : Politique de turquification forcée à toutes les nationalités non turques de l'empire. ** Pantouranisme : Réunir d'un seul tenant les 10 millions de Turcs de l'Empire Ottoman aux 20 millions de Touraniens de l'Asie

de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. C'est le début d'un génocide, le premier du XXe siècle. Il va faire environ 1,2 million de victimes dans la population arménienne de l'empire turc. Les Jeunes-Turcs profitent de l'occasion pour accomplir leur dessein d'éliminer la totalité des Arméniens de l'Asie mineure, qu'ils considèrent comme le foyer national exclusif du peuple turc. Ils procèdent avec méthode et brutalité. L'un de leurs chefs, le ministre