Cicéron

(théorisé par Aristote et Démosthène) . C’est le discours rationnel logique et argumenté apte à persuader. * Pathos (mis en avant par Platon). C’est l’émotion, la séduction, le toucher, l’empathie entre l’argumentateur et sa cible . * Ethos (Cicéron). C’est la prestance, l’éthique et la réputation de l’orateur destinés à produire une impression favorable sur son public. Et oui, « convaincre », c’est depuis l’antiquité, l’art jouer sur ces trois registres, à des degrés divers selon votre interlocuteur

les amertumes répandues sur la vie humaine, ce sont là les moins funestes. Les épines attachées à la littérature et à un peu de réputation ne sont que des fleurs en comparaison des autres maux qui de tout temps ont inondé la terre. Avouez que ni Cicéron, ni Varron, ni Lucrèce, ni Virgile, ni Horace n'eurent la moindre part aux proscriptions. Marius était un ignorant; le barbare Sylla, le crapuleux Antoine, l'imbécile Lépide lisaient peu Platon et Sophocle ; et pour ce tyran sans courage, Octave Cépias

laissé dépérir. Les romains eux ont été de « bons agriculteurs ». Du Bellay souhaite un français qui puisse égaler la langue latine ou grecque et que la littérature française puisse tenir dans ses rangs des écrivains pareils à Homère, Virgile ou Cicéron (comme la France a su produire des hommes politiques à la carrure d’un Périclès). Chapitre IV : Que la langue française n’est si pauvre que beaucoup l’estiment. Du Bellay dans ce chapitre (et dans les chapitres précédant), désigne la langue française

le terme de jurisprudents, qui sont aptes à donner des conseils juridiques car ils usent de prudence et de raison. Les idées d’Aristote seront reprises à Rome. Cicéron écrit en 103 av JC dans La République : « Il y a une loi vraie, droite raison, conforme à la nature, diffuse en tous, constante, éternelle ». La loi naturelle selon Cicéron se rapproche de la raison. On ne peut pas la transgresser, l’abroger, l’interpréter, car elle est une, éternelle et immuable. Elle diffère ici des lois positives

présence du divin dans ce qu'elle a de transformateur et de dynamisant sur le sujet : une notion à rapprocher de l'enthousiasme (ενθουσιασμός) qui affecte celui qui contemple le bien ou le beau, et qui va donc au-delà du sentiment.[réf. nécessaire] Cicéron en a une conception plus proche du sens courant : pour lui, la joie est un état de l'âme, qui, confrontée à la possession d'un bien, n'en perd pas pour autant la sérénité.[réf. nécessaire] Dans la philosophie moderne, de nouvelles conceptions de

alliance (Pompée avait épousé Julia, fille de César, morte en accouchant), se retrouvent en compétition. Les guerres civiles, qui les opposeront et aboutiront à la chute de la République ne sont plus très loin, malgré les efforts de certains, comme Cicéron, qui est plutôt du parti de Pompée, mais tente de réconcilier tout le monde. Depuis la professionnalisation de l’armée par Marius, et la constitution de légions dévouées à leurs chefs, ceux-ci sont de plus en puissants et les luttes sont plus personnelles

comme un refuge à plusieurs hauts personnages de la noblesse confrontés aux troubles du Ier siècle qui ébranlent la République et discréditent l’action politique. Ainsi le consul et beau-père de César, L. Calpurnius Pison ou T. Pomponius, l’ami de Cicéron, sont épicuriens. Et l’entourage de César semble d’ailleurs avoir été acquis à cette doctrine qui prône l’abstention politique et opte résolument pour une monarchie déchargeant l’individu du souci des affaires. L’épicurisme heurte toutefois trop de

que ceux qui se ressemble s’assemble. Cicéron a écrit un traité sur l’amitié et précise que dans la nature, l’animal recherche pour s’attacher à lui, un être de la même espèce. C’est cette identité qui permet l’union des âmes : Pour nouer des amitiés, il faut trouver quelqu’un de semblable à soi. En politique, à Rome, on prenait un soin tout particulier à choisir son entourage. Les amitiés nouées engageaient votre réputation. Virgile va plus loin que Cicéron, car il ne parle pas que de l’entourage

l’ambition initiale : « A défaut d’enseigner la poésie, on peut, on doit enseigner les moyens « d’illustrer » notre langue ». Quintilien (IX, 4, 112-116) sert de caution[xi]. Puisque Quintilien détaille le rythme de la prose latine d’un Démosthène ou d’un Cicéron, T.Sébillet peut à son tour décrire le détail des moyens par lesquels le Français allait pouvoir accéder au même statut grandiose. Il renvoie aux poètes français d’autrefois : l’Art poétique français est une synthèse de la poètique marotique (« le

une dizaine de familles, soit 0,05 % de la population civique. Elle n'a aucun privilège de droit, sauf celui d'exhiber les imagines des ancêtres lors des funérailles. Mais en fait, le consulat leur est pratiquement réservé (sauf Marius en 107 - et Cicéron). Les nobiles n'ont ni statut juridique, ni économique, mais seulement politique. L'homo nouus est "semblable" aux nobiles, mais il ne l'est pas ; seuls ses enfants le seront. ==> la nobilitas diffère du patriciat : une famille est ou non patricienne