Cités De Banlieues Lieux D Incivilité

généraux citée par S. Body Gendrot, p 199-200) d’ajouter : « certains délits sont commis en centre ville, dans les centres commerciaux, dans les transports en commun par des bandes mobiles (...) composées essentiellement de jeunes en provenance de banlieues parfois lointaines ; (...) Par ailleurs des phénomènes de type anarchisant, émotionnel, se déroulent au sein de certains quartiers sensibles, de la part de jeunes appartenant en majorité à la seconde génération, agissant sous forme de groupes, instables

Hervé Vieillard-Baron ; Les banlieues, des singularités françaises aux réalités mondiales ; Editions Hachette. [pic] Nous vous avons joint cette table des matières très complète qui dessine clairement le cheminement de l’ouvrage. Nous vous invitons par ailleurs a consulter sa bibliographie riche d’ouvrage pouvant être utile durant l’année de master 2. « Aujourd’hui, le malaise des banlieues résulte largement d’un désenchantement : la prise de conscience des limites de la programmation

fléau social représenté par la délinquance “ urbaine ” et, catégorie nouvelle, l’“ incivilité ”, c’est-à2 dire tout acte ou comportement jugé contraire aux règles de conduite propres à la vie citadine. En France, on parle plutôt d ’“ architecture de prévention situationnelle ”. La formulation qui en résume officiellement la finalité, sinon la “ philosophie ”, est à cet égard tout à fait explicite : “ aménager les lieux pour prévenir le crime ”. À l’Institut des Hautes Études sur la Sécurité Intérieure

que la délinquance en générale mais tout particulièrement celle des jeunes des banlieues devient un véritable problème de société, sujet à divers débats sur les solutions à adopter pour en venir à bout. Dans nos villes cette violence juvénile nous désarçonne et nous assistons périodiquement à des flambées de violence qui déroute le commun des mortels. Notre société a majorité urbaine est malade de ses incivilités et de cette délinquance. Des zones urbaines qui cumulent les handicaps sociaux

devenue une catégorie centrale du discours policier sur la délinquance juvénile au tournant des années 1980 et 1990, en particulier après la série d’émeutes qui commence à Vaulx-en-Velin en octobre 1990 et se poursuit entre mars et juillet 1991 dans la banlieue parisienne. Au cours de la décennie suivante, cette expression va se banaliser progressivement dans l’ensemble de la société au point de devenir pratiquement quotidienne dans les médias, d’être reprise par les décideurs publics (jusqu’à constituer

devient mégapole. Mais, le gigantisme porte en lui de terribles dysfonctionnements, rappelés entre autres par Michel Delebarre (1993, jaquette) : « pollution, massification, (…) mais aussi solitude, anonymat et ségrégation sociale, banlieues ghettos et nouvelles ‘cités interdites’ réservées aux riches ». La ville a de plus en plus de difficultés à trouver ses frontières, ses limites et elle finit par côtoyer « le mégalo ». La ville se banalise et avec elle la ville géante, qui peut cristalliser la

problèmes entre sois, on fait le moins possible appel à la police. Très grande pression du conformiste de ses membres. Contrôle social passe par la réputation et la rumeur selon Durkheim : logique de commérages tout le monde se connaît, avec des lieux stratégiques pour les hommes le vestiaire le bistrot, les femmes c’est le marché. Tout se sait et tout le monde sait que tout se sait. Les normes sont respectées par 3 processus : l’intégration de la norme aux systèmes de valeurs de l’individu

relations entre les banlieues et les médias : La « banlieue » : un enjeu médiatique ? Fatoumata KABA Directeur de Mémoire : Mr Patrick LOUIS SOMMAIRE Introduction page 3 I – Banlieues: L'eldorado A) Un sujet qui reporte B) Médias: les faiseurs d'opinions? page 6 page 7 page 11 II – Banlieues / Médias: « L'amour vache » A) Entre tension et communication B) Quelques exemples significatifs III – Esquisse d'un terrain d'entente A) Intérêt et limite des grands médias B) La banlieue prend en main

radiotélévision lorsqu’on veut désigner certains comportements d’une partie de la jeunesse correspondant à la délinquance juvénile classique mais aussi à des nouvelles formes d’irrespect des personnes et des biens. D’où le succès d’un nouveau mot : les « incivilités » et les expressions « violence irrationnelle » et « violence gratuite ». L’usage de ce vocabulaire est inséparable d’une représentation générale d’une détérioration de la situation, d’une montée de la délinquance et de la violence et, d’un surgissement

Sommaire 1 La constitution d’un problème social : le quartier sensible - 7 - 1.1 La stigmatisation territoriale - 7 - 1.2 Les publics, leurs modes de vie et leurs sociabilités en « banlieue » - 11 - 1.3 L’animateur, un opérateur du vivre ensemble - 16 - 2 La logique d’intervention territoriale au service du problème social - 20 - 2.1 La politique de la ville contre la ségrégation - 21 - 2.2 Le travail social : un nouveau modèle d’intervention de l’Etat animateur