Civ 1ère 25 Janvier 2005

complexe, à rechercher quel est dans ce contrat, l’élément principal et quel est l’élément accessoire. Le juge va alors qualifier à l’ensemble du contrat, le régime qui correspond à l’élément principal. L’accessoire suit le principal. Arrêt chbre com 25 février 1963: ici qualification exclusive, on a fait primer l’élément principal du contrat sur l’élément accessoire, ce qui a amené à qualifier le contrat de contrat d’entreprise. 2) Qualification distributive Il y a des hypothèses ou les parties décident

L’enfant conçu est réputé né toutes les fois qu’il y va de son intérêt. Document 1 : H. Roland et L. Boyer, Adages du droit français, Ed. Litec 1992, Infans conceptus n° 162. Document 2 : Civ. 1ère 10 décembre 1985, Segers, D. 1987, j. 449, note G. Paire ; R.T.D.Civ. 1989, p. 309, obs. J. Mestre. Civ. 1ère, 10 décembre 1985 Sur le moyen unique : vu le principe selon lequel l'enfant conçu est réputé né chaque fois qu'il y va de son intérêt ; Attendu que Bernard Segers, au service de la société

communauté de vie entre membres du couple et doit présenter un caractère de stabilité et de continuité. Avant cette loi, le concubinage ne pouvait résulter que d’une relation ayant l’apparence du mariage, c'est-à-dire entre deux personnes de sexe différent (Civ. 3ème, 17 décembre 1997). Désormais, l’article 515-8 reconnait le concubinage entre deux personnes de même sexe. Le concubinage étant une situation de fait, les concubins sont donc juridiquement des étrangers l’un envers l’autre quant à leur situation

résultant d'une atteinte à la personne » ayant entraîné une incapacité totale de travail d'au moins un mois, est assez peu avantageux pour les préjudices corporels légers et ne prévoit pas l'indemnisation des « atteintes aux biens ». 1 2 Cass. 2ème civ., 30 nov. 1994, n° 93-13.399 et 93-13.485, Cass. Crim. 29 mars 2006, n° 05-82.515 Commission d'indemnisation des victimes d'infractions, qui fera l’objet d’une prochaine note juridique 3 Articles 706-3 et s. du code de procédure pénale Association

nulle comme ayant une cause contraire aux bonnes moeurs la libéralité consentie à l'occasion d'une relation adultère ; Attendu, selon l'arrêt attaqué, rendu sur renvoi après cassation (Première Chambre civile, 25 janvier 2000, pourvoi n° D 97-19.458), que Jean X... est décédé le 15 janvier 1991 après avoir institué Mme Y... légataire universelle par testament authentique du 4 octobre 1990 ; que Mme Y... ayant introduit une action en délivrance du legs, la veuve du testateur et sa fille, Mme Micheline

dangereuses, mais aussi de faire peser la responsabilité sur celui qui recherchait le profit. Influence de la théorie du risque sur la législation. Influence indirecte, parfois, sur le droit commun, par la JP. Ø de définition de la faute dans le C. civ. => Capacité des tribunaux à élargir la notion de faute à des situations extrêmes. On parle de « faute virtuelle ». On peut aboutir à une admission de la théorie du risque implicite (= même résultat). Influence directe sur la responsabilité du fait

Articles de doctrine : Atias Ch., « A propos de la rétroactivité de la jurisprudence : Sur les revirements de jurisprudence », RTD civ, 2005 Canivet G., Molfessis N., « les revirements de jurisprudence ne vaudront-ils que pour l’avenir ?», JCP, 2004 Heuze V., «  à propos du rapport sur les revirements de jurisprudnece – une réaction entre indignation et incrédulité », JCP G, 2005 Huglo J.-G., « Dossier : la sécurité juridique », Les cahiers du Conseil Constitutionnel n°11, décembre 2001. Libchaber R

d’un 1 Voy. Mathieu Devinat, Étude de méthodologie juridique comparée sur La rège prétorienne en droit civil français et dans la Common Law canadienne, Aix-en-Provence, Presses universitaires d’AixMarseille, coll. Laboratoire de théorie du droit, 2005. Mathieu Devinat écrit que dans le système du droit civil français, « à la différence de la loi, la règle jurisprudentielle ne connaît pas un mode d’existence régulé par une norme supérieure ». De telle sorte que « la prétention qu’il existe des règles

primauté du traité international sur la loi dans l’ordre interne Document n°3 : Cass. 1ère civ., 16 février 1999, Pourvoi n° 97-12632 III – Thème 3 : La primauté de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme sur la loi dans l’ordre interne L’effet direct de la CEDH Document n°4 : Soc., 12 janvier 1999, Bull. civ. V, n°7 Document n°5 : Soc., 13 juin 2007, pourvoi n° 05-45.694, P+B+R+I, Bull. civ. V, n° 99, D. 2007. 2439, note C. Pérès ; JCP G 2007. act. 287, RTDCiv. 2007, obs

marquée par l’emprise de la Religion (Christianisme), il ne semblait pas conforme à « la loi de Dieu » que les hommes puissent librement choisir leurs enfants. La réapparition de l’adoption dans notre droit s’est faite à la faveur de la loi du 18 janvier 1792. Ce rétablissement de l’adoption a pu être qualifié de généreux. En effet, la seule limite posée à l’époque était qu’on ne pouvait adopter plus de 12 enfants. Cette réinstauration de l’adoption se justifiait par des inspirations révolutionnaires