Civ 2e 26 Octobre 2000

1991, Francovich et Bonifaci et autres c/ Italie, aff. C-6/90 et C-9/90, Rec. p. I-5357 ; 5 mars 1996, Brasserie du P'eacheur SA c/ Allemagne et Factortame Ltd et autres c/ Royaume-Uni, aff. C-46/93 et C-48/93, Rec. p. I-1029. Rappr. Cour EDH, 31 octobre 1995, Papamichalopoulos et autres c/ Gr'e8ce, n'b0 14556/89, s'e9rie A n'b0 330-B, p. 59. \par\pard\intbl\sb0\fs20\lang1033 \ql \par\pard\intbl\sb0\fs20\lang1033 \ql CCG1 : {\b Conclusions du commissaire du Gouvernement} \par\pard\intbl\sb0\fs20\lang1033

c’est l’Etat qui doit prendre le relai des parents. Ainsi le centre de gravité de la famille s’est déplacé vers l’enfant. L’enfant exerce même une certaine fascination auprès des pouvoirs publics. On peut citer à cet égard la Convention de New York du 26 Janvier 1990 relative aux droits de l’enfant. Au-delà de cette tendance forte, on constate la diversité des modèles familiaux. Déjà dans les années 80, un rapport au Conseil économique et social avait décrit la famille comme une institution en mutation

personne, une situation précise. -La règle de droit est abstraite en principe, en effet techniquement elle comporte deux éléments, une hypothèse et une solution. Si par hypothèse, tel événement advient, il faudra appliquer telle solution. Art 1382, C. civ « Tout fait quelconque de l’homme qui cause dommage à autrui oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer. » Cela signifie qui si on provoque un accident, il faut appliquer la solution. Au moment où l’on a rédigé cette règle, on ne

définitivement acquis aux fiancés qui ne doivent pas les restituer. 9 Attention : les petits cadeaux d’usage ne sont pas toujours de valeur modeste. Tout dépend, à la vérité, du niveau de vie des fiancés. Exemple : arrêt de la chambre civile du 25 octobre 1963, qui présente un exemple de présent d’usage entre époux. Il s’agissait ici d’une voiture. Le fiancé était très riche, et pour lui c’était un menu cadeau. En ce qui concerne le cas particulier de la bague de fiançailles, une hésitation est possible

deviennent ainsi des principes immuables qui devront guider le législateur dans son oeuvre. En effet, l’article 2 de la Déclaration énonce que : « le but de toute association politique est la conservation de droits naturels et imprescriptibles de l’homme »[26]. Dès lors, les codificateurs ont aussi été contraints de respecter ces deux principes lors de l’élaboration de la théorie générale des contrats. Seulement, dans la vision des contrats telle qu’elle existait après la Révolution, l’égalité au sein des

VIOLENCE AU SEIN DU COUPLE LE RÔLE DES PROFESSIONNELS UN PARTENARIAT À CONSTRUIRE Intervenants sociaux • AVANT-PROPOS La nouvelle édition de « Lutter contre la violence au sein du couple, le rôle des professionnels » s’inscrit dans le cadre du 2e Plan triennal de lutte contre les violences faites aux femmes (2008-2010) « Douze objectifs pour combattre les violences faites aux femmes ». Elle répond à l’une des priorités de l'action gouvernementale en matière de lutte contre les violences au sein

des tentatives pour la modifier mais cela a souvent échoué car la procédure civile à l’époque relevait du législateur. Pour que vienne à jour des grands décrets qui l’ont modifié, il a fallu recourir à la technique du décret loi. Le décret du 30 octobre 1935 qui est un décret loi qui institue « un juge chargé de suivre la procédure » qui tend pour une première fois de lui donner des pouvoirs et en même temps cette réforme n’a pas réellement abouti car le juge reste passif, il « suit » la procédure

La place des principes généraux du droit............................................................26 1 – La valeur des principes généraux du droit avant 1958.......................................26 a – Une valeur supra décrétale incontestable....................................................26 b – Une valeur supra législative incertaine.......................................................26 2 – La valeur des principes généraux du droit depuis 1958.....................................27

QPC relatives au droit de la famille ont été étudiées par le conseil constitutionnel en mois de 3 ans. Le conseil a affirmé, par le biais de ces QPC, la constitutionnalité du refus de l'adoption simple au sein du couple non marié. (Décision du 6 Octobre 2010) et le conseil a affirmé la constitutionnalité de l'interdiction du mariage homosexuel. (Décision du 28 Janvier 2011), commentaire n°134 au JCP 2011. Le conseil a cependant refusé de trancher des questions de société qui selon lui relève du

à jour (23 juillet) = site du conseil constitutionnel ; n° 31 à 35 du JCP G du 30 juillet 2008. Etre rigoureux, nuancé et travailleur. La Ve république a fêté en octobre 2008 dernier son 50e anniversaire : de toutes les constitutions nombreuses accumulées par la France depuis 200 ans, la Ve république constitue le 2e régime le plus durable après la IIe qui a duré 65 ans. Cette longévité est rétrospectivement étonnante au regard du contexte dans lequel cette constitution est née.