Clitandre

Molière fait de ses personnages des êtres capables d’associer deux traits de caractères qui entrent en conflit : Harpagon = Avare & Amoureux Tartuffe = Hypocrite & Sensuel jusqu’à l’imprudence Armande contre le mariage ≠ veut la main de Clitandre L’obstacle révélateur entraîne par contraste le maniaque à découvrir sa passion : loin d’entendre raison, il se bute, il ne voit les choses qu’à travers sa manie et inconsciemment se trahit par des répliques révélatrices. L’art du raccourci

études de droit, occupa des offices d'avocat à Rouen tout en se tournant vers la littérature, comme bon nombre de diplômés en droit de son temps. Il écrivit d'abord des comédies comme Mélite, La Place royale, L'Illusion comique, et des tragi-comédies Clitandre (vers 1630) et en 1637, Le Cid, qui fut un triomphe, malgré les critiques de ses rivaux et des théoriciens. Il avait aussi donné dès 1634-35 une tragédie mythologique (Médée), mais ce n'est qu'en 1640 qu'il se lança dans la voie de la tragédie historique

mourons sans savoir comment ; Chacun est parti du néant : Où va-t-il ?… Dieu le sait, ma chère. Nerval – Epitaphe Il a vécu tantôt gai comme un sansonnet, Tour à tour amoureux insoucieux et tendre, Tantôt sombre et rêveur comme un triste Clitandre, Un jour il entendit qu'à sa porte on sonnait. C'était la Mort ! Alors il la pria d'attendre Qu'il eût posé le point à son dernier sonnet ; Et puis sans s'émouvoir, il s'en alla s'étendre Au fond du coffre froid où son corps frissonnait.

de la littérature française.    « Jolies femmes » On leur fait des sonnets, passables quelquefois ;  On baise cette main qu'elles daignent vous tendre ;  On les suit à l'église, on les admire au bois ;  On redevient Damis, on redevient Clitandre ; Le bal est leur triomphe, et l'on brigue leur choix ;  On danse, on rit, on cause, et vous pouvez entendre,  Tout en valsant, parmi les luths et les hautbois,  Ces belles gazouiller de leur voix la plus tendre : — La force est tout ; la

Célimène n'est pas amoureuse d'Alceste, mais joue de lui comme avec ses autres amants, elle utilise la raison et la malignité pour avoir tout ce qu'elle veut, alors qu'eux, sont amoureux et se laissent berner jusqu'au bout. Même quand Acaste et Clitandre découvrent que Célimène se joue d'eux ils débattent sur celui qu'elle aime le plus en se persuadant eux- mêmes que leur amour pour elle est réciproque. Pierre Corneille définit la raison et l'amour comme des opposés. "La raison et l'amour sont

plus de considération en ce qu’elle suppose un plus grand travail littéraire. 3 À travers les dialogues entre les deux sœurs puis entre les deux sœurs et Clitandre, les scènes 1 et 2 fournissent au spectateur les informations essentielles pour comprendre l’intrigue. Armande et Henriette sont sœurs et éprises du même jeune homme, Clitandre. Le cœur de ce dernier allait initialement à Armande, mais celle-ci ayant repoussé sa flamme pour se consacrer toute entière aux choses de l’esprit, il s’est

plus de considération en ce qu’elle suppose un plus grand travail littéraire. 3 À travers les dialogues entre les deux sœurs puis entre les deux sœurs et Clitandre, les scènes 1 et 2 fournissent au spectateur les informations essentielles pour comprendre l’intrigue. Armande et Henriette sont sœurs et éprises du même jeune homme, Clitandre. Le cœur de ce dernier allait initialement à Armande, mais celle-ci ayant repoussé sa flamme pour se consacrer toute entière aux choses de l’esprit, il s’est

plus de considération en ce qu’elle suppose un plus grand travail littéraire. 3 À travers les dialogues entre les deux sœurs puis entre les deux sœurs et Clitandre, les scènes 1 et 2 fournissent au spectateur les informations essentielles pour comprendre l’intrigue. Armande et Henriette sont sœurs et éprises du même jeune homme, Clitandre. Le cœur de ce dernier allait initialement à Armande, mais celle-ci ayant repoussé sa flamme pour se consacrer toute entière aux choses de l’esprit, il s’est

Les deux filles accueillent des spartiates qui violent les femmes, les assassinent et les jettent dans un puits. Le père ne peut pas se venger et il se suicide. Entre 1630 et 1640 ce genre de pièces diminue. On peut citer aussi CORNEILLE avec Clitandre (1631) où le personnage est démesuré dans ses passions (délire cosmique) et ROTROU qui a écrit Hermante ou l'innocente infidélité. Hermante est une sorcière qui détourne le roi de sa fiancée. Â la fin elle échoue d'où le délire cosmique. Résumé

« Disproportion de l’homme » Un topos du théâtre baroque : « la vie est un songe » Shakespeare, La Tempête (V, 1) Shakespeare, Hamlet (III, 2) Calderon, La Vie est un songe (deuxième journée) Rotrou, Le Véritable Saint Genest (IV, 7) Corneille, Clitandre (III, 3) Corneille, L’Illusion comique (V, 6) ( lecture cursive Le Matin L’aurore, sur le front du jour, Sème l’azur, l’or et l’ivoire, Et le soleil, lassé de boire1, Commence son oblique tour. Ses chevaux, au sortir de l’onde, De flamme