Cogito De Descartes

que l’homme peut s’élever au-dessus des bêtes et se rendre « semblable à Dieu ». 16 Chapitre 1 La conscience ▲ B. « Je pense, donc je suis » ● Le cogito de Descartes (« Je pense, donc je suis ») est tout simple- ment l’affirmation que je suis en toute certitude une chose qui pense, un sujet doué de conscience. Descartes, à la recherche des vérités premières, décide de faire table rase de tout ce qu’il a appris jusque-là. Mais il a beau douter de tout ce qu’il voit et de tout ce

l'essence, la substance d'un être. Mais c'est aussi, au sens le plus moderne philosophiquement, un être conscient et libre. Un être capable de se représenter et de se prendre pour objet de pensée. C'est-à-dire si on prend un langage plus cartésien, un Cogito (je pense) se prenant pour son propre Cogitatum (objet de pensée). Mais alors se pose un problème : en me prenant moi, sujet de droit, comme objet de pensée, je ''m'objectivise''. Ne doit-on pas voir là un paradoxe du sujet? Le sujet, grammaticalement

personne provient UNIQUEMENT de la conscience : ce n’est pas anodin ! d’ailleurs on voit ici qu’il s’oppose à une autre conception de la personne qui elle suppose, en plus de la conscience, le recours à une autre notion : celle de substance (cf. Descartes) C’est avant tout cet aspect qui l’intéresse ici, et c’est pour cette raison que quand il commence à développer sa thèse sur ce que représente la notion de personne, il s’arrête d’abord sur ce que c’est qu’être conscient de ses actes et/ ou de

             Dans ses Méditations Métaphysiques, Descartes explique avoir été trompé assez de fois par ses sens pour poser un doute sur tout ce qui l’entoure et chercher une seule chose réelle. Il soulève donc le problème suivant : La réalité se réduit-elle à ce que je perçois ?             Le problème de la question réside dans la tendance que j’ai à faire confiance à ce que je perçois. Pourtant, ce que je perçois est médiatisé par mes sens, donc suis-je sûre que ce que je perçois correspond

est-elle de l’ordre de la connaissance ? On ne peut connaître que des différences, la science dissout l’identité : l’anthropologie classe les différences « symboliques », « culturelles », « sociales », etc., comme la psychanalyse dissipe la simplicité du cogito. La reconnaissance d’autrui ne peut être que morale. Mais alors, si le rapport à autrui est fondamentalement éthique, son altérité ne saurait être à mes yeux un handicap, une faiblesse ou une agression, mais une source d’émerveillement : elle est

personne provient UNIQUEMENT de la conscience : ce n’est pas anodin ! d’ailleurs on voit ici qu’il s’oppose à une autre conception de la personne qui elle suppose, en plus de la conscience, le recours à une autre notion : celle de substance (cf. Descartes) C’est avant tout cet aspect qui l’intéresse ici, et c’est pour cette raison que quand il commence à développer sa thèse sur ce que représente la notion de personne, il s’arrête d’abord sur ce que c’est qu’être conscient de ses actes et/ ou de

et qui sent. » L’expérience du cogito exceptionnel = le but de Descartes. Descartes cherche à établir quelque chose de ferme et de constant c'est-à-dire un fondement qui se présente comme uns avoir absolument certain, il cherche à construire la connaissance sur des fondements sur et certain et il ne faut pour Descartes retenir que des vérités sur et certaine au risque de laisser de coté que des réalités. Cette position s’explique par la biographie de Descartes car il a vécut une longue expérience

- L’idéalisme moderne comme la plupart des courants philosophiques contemporains sont trouve leur source historique, dans la philosophie de Descartes. En plaçant le doute comme point de départ de tout raisonnement, Descartes remet en cause la capacité même de l’homme à connaître les choses. ( Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien ) Avec Descartes, la pensée n’est pas la connaissance d’une réalité extérieure à l’homme et indépendante de lui, mais tout est intérieur à la pensée qui engendre

devient mais on reste Soi, car le Moi est permanent. Être soi c’est: L’unité du Moi, être unique et rester le même. * La découverte du Cogito Il y a 3 grands obstacles au développement de l’humanisme : La Religion – La Philosophie d’Aristote – l’influence des sens « Je crois ce que je vois » La Connaissance provient de la Raison. C’est Descartes, le père du rationalisme qui fut le premier à prôner les sciences de son temps, communes à la Raison. Il veut faire reposer les connaissances

comme le précisait Descartes , dire que je sui un être différent de ce que ma conscience me dit que je suis implique comme un dédoublement de l’être, entre celui qui est, et celui qui se contemple à travers la conscience. Pour que ce ne soit pas une question absurde, il faut la reformuler. Être, c’est exister, c’est être présent au monde, marquer sa présence, en niant l’indépendance de ce qui m’entoure, comme l’explique Hegel, à travers l’analyse du double cogito ; D’autre part j’existe