Cohabitation

entre le président de la République et le premier ministre sous la Vème République. Il s’agit de développer cette relation selon trois périodes, il faut analyser les rapports entre le président de la république et le premier ministre en période de cohabitation d’une part et d’autre part, les rapports des deux têtes de l’exécutif en périodes de fait majoritaire mais également en période de présidentialisation. La majorité présidentielle et parlementaire désigne des périodes où la majorité qui soutient

France qui jusqu’alors n’avait connu qu’une présidentialisation à l’influence unique a vu la tendance de son gouvernement s’inverser et s’orienter vers une pluralité des influences politiques au pouvoir. Cela s’est notamment traduit lors des cohabitations qu’a connu le régime français à partir de 1986 sous la régence de François Mitterrand puis de celle de Jacques Chirac. Le Président de la République, pourrait se définir comme l’acteur principal du pouvoir exécutif, en France, l'institution

lecture présidentialiste qui a mène encore une fois à la révision constitutionnelle de 2000 sur le quinquennat et sur l'inversion du calendrier électoral en 2002. Cette révision constitutionnelle, dont le but est clairement d'éviter une nouvelle cohabitation confère par la même un nouveau rôle au président de la République: le chef de l'État est devenu véritablement le chef réel du pouvoir exécutif car il est devenu le chef d'une majorité politique. Le chef de l'État est notamment obligé de s’engager

inverse appelé «cohabitation», constitue une des spécificités les plus parlantes de la Cinquième République, dont la lecture dans le texte n'était pas des plus évidentes au prime abord. Il est donc essentiel de souligner que si les rôles de Chef de l'État et de Premier Ministre ainsi que leur relation, ont été par la Constitution prédéfinis (A), la pratique n'en a pas toujours strictement suivi la lettre(B), et que le phénomène tardif de non concordance des majorités dit «cohabitation» (II) tend à en

variables déterminantes du Professeur Cohendet, il est possible d'observer que la France dispose de deux systèmes politiques différents sous la V ème République, l'un en période de « hors cohabitation » ( A ) et l'autre en période de cohabitation ( B ). A) Un système semi-présidentiel en période de « hors cohabitation » De par la pratique institutionnelle des gouvernants, et depuis 1962 avec la mise en place du suffrage universel direct pour l'élection du Président de la République, on est passé

gouvernement). En fait, le président de la République en est soit le capitaine (lorsque la majorité parlementaire et son soutien sont inconditionnels), soit un simple arbitre (lorsque la majorité parlementaire et son soutien sont conditionnels : c'est la cohabitation). La constitution du 4 octobre 1958 donne au président de la République le rôle d’acteur principal sur la scène du théâtre politique. Par le fait que le premier titre traitant d’une institution soit consacré au président de la République, ce

les dispositions de l’article 20, alinéa premier de la constitution ? La puissance détenue par le gouvernement en période de cohabitation est en accord avec l‘article 20, alinéa premier de la constitution, (I) cette puissance est néanmoins remise en cause par le fait majoritaire (II). I. Un gouvernement puissant en période de cohabitation En période de cohabitation, la forte autorité politique du premier ministre (A) permet une application précise de la constitution (B). A. Un premier ministre

c'est le président de la République, le contreseing ne traduit pas l'expression de la volonté de prendre l'acte, il traduit simplement, mais fondamentalement, la volonté du Premier Ministre d'endosser la responsabilité de cet acte En période de cohabitation, le Premier Ministre peut refuser de contresigner l'acte, mais en période de fait majoritaire, c'est-à-dire lorsque le Président de la République et le Président de l'Assemblée Nationale sont du même camp, il devient quasiment impossible pour le

parler d’un régime semi-présidentiel. • L’expérience de la cohabitation, répétée en 1986, 1993, 1997 montre la possibilité d’un régime de type parlementaire. Mais l’affaiblissement de l’exécutif et les risques de paralysie en situation de cohabitation conduisent à remplacer le septennat présidentiel par un quinquennat à partir des élections de 2007 afin d’harmoniser élections présidentielles et législatives. B. Alternance et cohabitation • La Ve République permet une plus grande stabilité et encourage

VGE crée son parti → UDF (union pour la démocratie fr). France est divisée en 4 : droite → RPR et UDR gauche → parti communiste (PC) et PS. LA Vème REP INAUGURE LES ALTERNANCES ET COHABITATIONS Alternance : preuve d'une vraie démocratie (partis politiques qui diffèrent). Cohabitation : 1er ministre et président sont de parti politique opposés. Depuis 1958, tjs la droite qui gouverne, l'alternance se fait attendre. On a l'impression que ce n'est pas vmt une démocratie.