Colonisation Montaigne

Michel de Montaigne, « Des Coches », Essais, III, 6 (1595) Montaigne est un écrivain du XVIème siècle qui était aussi un homme politique. Il a commencé des essais comme sur, par exemple, la torture, il abordera de nombreux sujets (( « De l’Amitié »). Ici, on assiste à une réflexion sur la colonisation qui l’intéresse beaucoup. Lecture du texte En quoi Montaigne a-t-il une posture humaniste dans cet extrait ? / Comment remet-t-il en cause la domination des européens sur le nouveau monde 

amené à une supériorité de certains peuples par rapport à d’autre. D’une part, en rencontrant des personnes étrangères, n’ayant pas les mêmes langues ni les mêmes coutumes, les peuples « civilisés » ont répondu par des actes de guerre et de colonisation. La civilisation occidentale a su répondre par des conflits à la rencontre des peuples d’Amérique. Dans La Controverse de Valladolid, Sépulvéda justifie la guerre de conquête des Espagnols contre les Indiens d’Amérique, à l’aide d’argument d’autorité

Texte 1 Des coches, Essais III, 6 Montaigne. Problématiques : Comment Montaigne en témoin de son temps, aborde les problèmes liés à ce phénomène nouveau, la colonisation ? Introduction (éléments qui peuvent t’aider à construire ton introduction). L’auteur Michel de Montaigne (XVIe siècle) est né en 1533 : il est issu d’une famille de riches négociants bordelais. Il siégera cinq ans au parlement de Bordeaux. En 1580, il publia ses Essais, son seul et unique succès littéraire. En 1581, il

coches" (1588) Le XVI° siècle voit naître un mouvement culturel; l'Humanisme qui place l'Homme et l'étude du monde au centre. Les humanistes font preuve de tolérence, d'ouverture d'esprit et de curiosité: tout les dogmes sont remis en question. Montaigne montre donc sa culture humaniste à travers son oeuvre "Les essais" qui présente la somme de réaction de ce Monde en évolution "Les Coches" Livre III , Chapitre 6 dâte de 1588 et parlent de la découverte du "nouveau monde". Dans un premier temps,

relativisme. Origine du mythe : Le mythe du Bon sauvage provient de l'idéalisation de la vie des Indiens proposée par Montaigne au XVIè siècle, à partir des récits qu'il a pu entendre ou lire. La description qu'il propose des hommes vivant "à l'état de nature" a pour fin de mettre un terme à la volonté civilisatrice et à l'action destructrice des Européens à leur égard. Montaigne prône la relativité des mœurs et coutumes, allant jusqu'à tolérer l'anthropophagisme de ces hommes. En effet, ces pratiques

Algérie. Il n'a pas, aujourd’hui encore, pardonné aux gouvernants de l'époque d'avoir appelé «pacification» ce qui était une guerre. En Angleterre, il pensa se faire publier en anglais. Toutefois, ce fut en français, pour s'opposer ainsi à la colonisation par les Anglais de l'Île Maurice, que, lors d’un été de canicule à Nice, dans une ville qui l'étouffait de plus en plus et dans laquelle il avait le sentiment d'être pris au piège, dans une parfaite inconscience, il écrivit alors un roman, «par

est un mal et une faute pour le civilisé. Pour le sauvage, le refus de la communauté par le civilisé est un mal : "Tu ne peux que nuire à notre bonheur"(l.3), ici on voit une insistance grâce au « que ». Cette partie constitue une critique de la colonisation, de l'esclavage. Ceci se remarque par la phrase "Tu as enfoui dans notre terre le titre de notre futur esclavage"(l.9). Dans ce texte on y trouve beaucoup de phrase exclamative : « Parce que tu y as mis le pied! »; « ce pays est a toi! »… Mais

qu’ils observent tant à les tuer qu’a les manger » (modernisation par Christine Bénévent). Le barbare peut se trouver partout et ce n’est pas une question de religion (notamment le chrétien). Le barbare se montre aussi très cruel. MONTAIGNE (1533-1592) Essai (1580-posth.1595) « Des coches », III, VI Les sauvages ne sont pas des barbares se sont les Européens qui le sont. FONTENELLE (1657-1757) Entretient sur la pluralité des mondes (1686) « Que la lune est une terre habitée

compléter et lui offrir de nouvelles possibilités d’expression et de développement. « la mort culturelle » fait référence au processus de destruction d’une culture dite « primitive » par une autre, dite « dominante », processus qui est né avec la colonisation d’un peuple par un autre, et qui se poursuit avec l’hégémonie des peuples dits développés, voulant apporter « les lumières de la civilisations » aux autres peuples (Diderot, Supplément au voyage de Bougainville). Jacquart cite l’exemple du peuple

des écrivains comme Montaigne de développer une forme de critique sociale sur les aberrations et les injustices de la société. -La sympathie de Léry pour les sauvages est ainsi visible dans le texte : Ex : « mon sauvage », familiarité qui trahit l’attachement B. Une réponse à Thévet et au colonialisme catholique royaliste -L’œuvre de Jean de Léry est une forme de réponse à la Cosmographie universelle de Thévet, qui répand les idées royalistes prônant la colonisation des terres d’Amérique