Comédie des humeurs

mêmes problématiques en utilisant le même procédé... Texte étudié : MOLIÈRE : Oui, toujours des marquis. Que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? Le marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie ; et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même, dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie. MADEMOISELLE BÉJART : Il est vrai, on ne

et de la pérennité qui est pris au piège de sa propre vantardise ( Il s’agira de voir comment c’est la parole qui expose la vanité et la raison pour laquelle elle a une place démesuré dans cette fable. I/ Une comédie en deux tirades et un dénouement A/ Le discours du chêne comédie  pièce de théâtre qui est la représentation en action des caractères des hommes - une argumentation efficace :  une thèse (v.2)  des exemples (v. 6,10)  une conclusion qui prouve la pertinence de la

La comédie I-Les règles du théâtre classique du XVIIe siècle A-La vraisemblance et la bienséance 1-La vraisemblance La vraisemblance désigne la cohérence qu'une pièce de théâtre doit avoir. Elle sert à renforcer la réalité d'une pièce : le spectateur doit pouvoir la considérer comme vraie. Cela ne veut pas dire que les faits sont véridiques, mais qu'ils sont crédibles. [La vraisemblance est] « l'essence du poème dramatique, et sans laquelle on ne peut rien faire ni rien dire de raisonnable

critique de ce qui était chez Sartre à l'origine de son métier d'écrivain, on peut considérer que le titre "les Mots" et la division en deux chapitres : "Lire" et "Écrire" en sont la preuve. Durant la lecture du roman, Sartre dénonce les impostures, les comédies auxquelles il se livrait pour répondre à l'image que les adultes se font d'un enfant : le désir de plaire. L'enfant devient ce que les adultes veulent qu'il soit, il se conforme à leur projet, et c'est ainsi que Sartre termine la première partie

faciliter l'identification des personnages par le public, les costumes des acteurs reflètent leur degré social, leur âge et leur humeur.
Les hommes libres romains portent des toges, les voyageurs des manteaux, les courtisanes du tissu jaune, les esclaves des tuniques et les femmes des robes. Esthétique simple, longues robes flottantes et chaussure plates pour la comédie et costumes somptueux et cothurnes (sorte de sandales montante à semelle épaisse) pour les tragédies. Les vieillards portent des

d'Aristote, sépare radicalement comédie et tragédie. Victor Hugo, dans la préface de Cromwell en 1827, invente le genre du drame, qui mêle tragique et grotesque. Le théâtre de l'absurde va plus loin dans la remise en cause de cette frontière rigide entre deux sous-genres et deux registres généralement opposés, pour penser leur circularité : « Rien n'est plus drôle que le malheur » dit Nell à Nagg. Aussi, en quoi peut-on dire que Fin de partie emprunte à la fois à la comédie et à la tragédie ? En quoi

divertissement », de sorte que le rire est toujours une expression de notre mépris. À cela, nous devons ajouter ce que dit Aristote dans sa Poétique, particulièrement dans le court passage qu’il consacre au type de mimésis manifeste dans la comédie. La comédie, écrit-il, traite de ce qui est risible, et ce qui est risible est un aspect de ce qui est honteux, laid ou vil. Si nous nous trouvons en train de rire d’autrui, ce sera parce qu’il manifeste un défaut ou une marque de honte qui, bien qu’elle

après de brillantes humanités, est, comme son frère, juriste. Il épouse la belle-sœur de Pierre et quitte Rouen pour Paris en même temps que lui, lorsque les triomphes de son frère l’entraînent vers le théâtre. Comme Pierre, il fait d’abord des comédies, tirées pour la plupart des auteurs espagnols (il s’inspirera du Jodelet astrologue d’Antoine Le Métel pour écrire son Feint Astrologue en 1648 et sa Devineresse en 1679). En 1656, il débute sur la scène tragique avec Timocrate, dont le sujet

tous les pays, de s'emparer de nos esprits. Nous rions enfin parce que triomphant la ruse sur la rigidité, l'amour sur la richesse, la bonne humeur sur la mine maussade, parce que les coups de bâton de théâtre nous font oublier la violence quotidienne. Les morts qui planent sur cette pièce, tout comme dans Le Malade imaginaire par exemple, sont des morts de comédie qui nous font oublier que notre mort est à venir... rire. Le Médecin malgré lui est une farce, vive, rapide, qui va de rebondissements en

des esclaves, représentée sur scène en 1725 pour la 1ère fois, Marivaux : Dramaturge, s'inspire de la Comedia Dell'Arte, son nom a donné ''marivauder'' : tenir des propos courtois. Il écrit des comédies sentimentales, psychologiques, utopiques qui répondent parfaitement au Castigat Ridendo Mores (= la comédie corrige les mœurs en riant). Cette île de la Grèce Antique est un lieu imaginaire, utopique, sur laquelle l'ordre social maître/esclave est renversée (concept des Saturnales). Dans la scène