Comique Corrige Moeurs

-La Jalousie du barbouillé - 1650 -Le Médecin malgré lui - 1666 -L'Étourdi ou les Contretemps - 1655 --Mélicerte - 1666 -Le Dépit amoureux 16 décembre - 1656 -Pastorale comique - 1667 -Le Docteur amoureux - 1658 -Le Sicilien ou l'Amour peintre - 1667 -Les Précieuses ridicules - 1659 --Amphitryon - 1668 -Sganarelle ou le Cocu imaginaire - 1660

comprend comme corollaires inévitables, les hérésies de la passion, de la vérité et de la morale. Une foule de gens se figurent que le but de la poésie est un enseignement quelconque, qu’elle doit tantôt fortifier la conscience, tantôt perfectionner les mœurs, tantôt enfin démontrer quoi que ce soit d’utile… La poésie (…) n’a pas d’autre but qu’elle-même ». Comme nous sommes loin alors de cette déclaration de Giono : « Le poète doit être un professeur d’expérience. À cette seule condition, il a sa place

conjointemment avec les Béjart «L’Illustre Théâtre», qui ouvrit au jeu de paume des Métayers en janvier 1644. C’est avant tout un auteur comique, et son œuvre emprunte toute méthode concevable pour exulter ses spectateurs. Considéré comme l'âme de la Comédie-Française, il en est toujours l'auteur le plus joué. Impitoyable pour le pédantisme des faux savants, le mensonge des médecins ignorants

par rapport à un problème éthique ou social. On peut prendre l'exemple de Molière qui a écrit un grand nombre de pièces sur les problèmes sociaux de son époque et qui reprenait l'expression de Plaute "Castigat ridendo mores" c'est à dire, "qui corrige les mœurs en riant". Il y a aussi Marivaux, écrivain des lumières qui dans ses œuvres "éclaire le monde de la lumière de la connaissance" et notamment dans l'île aux esclaves. Cette pièce raconte l'histoire de Arlequin un esclave et d'Iphicrate son maître

Don juan en compagnie de Charlotte une querelle débute entre les deux jeunes femmes, dirigé par Don Juan. On pourra donc s'interroger sur la critique des libertins. Pour cela, nous étudierons le comique de cette scène et le mal aise qui nous est ressenti. Molière pour rendre sa scène riche et comique, a recours aux didascalies, au contraste entre ces personnages , au rythme de l'échange et au jeux d'échos qui sont les acteurs de son succès . Les répliquent que Don Juan prononce à l'une et l'autre

de Versailles) 2.L’idéal classique ou la morale du « Grand Siècle » : l’honnête homme Dès l’Antiquité, la comédie se donne un but, celui de corriger les vices des hommes. Il s’agit de détourner les hommes d’attitudes jugées négatives en en montrant le ridicule. Le rire est la sanction qui s’abat sur celui qui transgresse les bonnes mœurs. Les bonnes moeures au 17e siècle, ce sont celles de l’honnête homme, un homme bien éduqué, capable de concilier les exigences de la morale et le goût

La critique des mœurs individuelles et sociales est une source d’inspiration essentielle dans la comédie telle que la définit Molière quand il écrit dans la ​Préface du ​Tartuffe​ 1664 ​: « S i l’emploi de la comédie est de corriger les hommes, je ne vois pas pour quelle raison il y en aura de de privilégiés. ….Nous avo vu que le théâtre a une grande vertu pour la correction… .​ »​L’auteur développe alors les vertus des registres comique et satirique »

comédie est une pièce de théâtre qui a pour rôle de divertir ou encore de susciter le rire. Pour cela les auteurs utilisent des quiproquos ou encore l'amour (valet qui aime une reine par exemple). Ils n'hésitent pas non plus à utiliser les différents comiques (geste, situation…) et à insister sur l'importance des acteurs qui pensent faire rire en jouant bien. Mais à quoi sert la comédie au-delà de provoquer le rire? Le plan se fera en deux parties, la première où je montrerai que la comédie sert à dénoncer

railleurs et méchants il était simplement ridicule 7. » M. Laubreck restera risible jusqu’à son enterrement, enfermé dans son personnage, comique malgré lui, devant un public sans indulgence. Le risible, comédien involontaire, se donne en spectacle, entre en représentation. Il est l’insociable, l’excentrique, le vaniteux. La misanthropie d’Alceste n’est comique que par son intransigeance ; isolé au milieu d’un monde dont il ne souffre l’hypocrisie, le personnage de Molière est risible dans son incapacité

W. Shakespeare "Le théâtre n'est fait que pour être vu". Molière XVIII°s: "J'ai pensé, je pense encore, qu'on n'obtient ni grand pathétique, ni profonde moralié, ni bon et vrai comique, au théâtre, sans des situations fortes et qui naissent toujours d'une disconvenance sociale dans le sujet qu'on veut traiter". Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, extrait de la préface de Le Mariage de Figaro (1874) "Les larmes