Comme t'y es belle !

La religion est bien complexe. Quand j’ai commencé ma vie de soldat, je savais a quoi je m’attendais .Maintenant, je n’ai plus beaucoup de choix : mourir au paradis, ou batailler en enfer.., la mort est la seule voie de liberté… et pour les autres comme moi, on décide de guerroyer, jusqu’au dernier souffle, souffrir , pleurer enviant parfois les morts qui nous regardent de là-haut … la compassion se lisant sur leurs yeux. Lorsque je suis seul, j’ai souvent un visuel de Papa et Maman m’observant de

l’envisager ? La mort donne-t-elle un sens à la vie ou au contraire réduit-elle à néant toute chose ? Loin de toute logique, la réponse à cette question est personnelle et dépend du vécu de chacun. La recherche de cette réponse, que les grecs voyaient comme le travail d’une vie, avec à sa clé l’acquisition de la Sagesse, a obsédé de nombreux auteurs et se traduit dans leur œuvre. On peut par exemple citer Ionesco qui toute sa vie et à travers ses œuvres, s’est révélé obnubilé par ce questionnement.

personne n'ait trouvé une véritable solution à l'apprentissage "facile". Le principe évoqué par Rousseau de la motivation personnelle (cf. texte 2 : "La lecture est le fléau de l'enfance") reste sûrement le moyen le plus efficace pour apprendre, ensuite, comme lui, on n'est pas loin de penser que les méthodes n'ont aucune importance; cependant, il est clair qu'un maître ingénieux qui sait éveiller la curiosité des élèves fera mieux apprendre. La question reste ouverte; avec votre reprise d'études, il est

en esprit, et comme je le trouve sérieux et plein ! C’est qu’à ce coup j’en puis faire l’application à moi-même. Je suis, à mon tour, au point où fut Dante quand le vieux soleil marqua la première année du XIVe siècle. Je suis au milieu du chemin de la vie, à supposer ce chemin égal pour tous et menant à la vieillesse. Mon Dieu ! je savais, il y a vingt ans, qu’il faudrait en arriver là : je le savais, mais je ne le sentais pas. Je me souciais alors du milieu du chemin de la vie comme de la route

toute entière, non pas, il est vrai, Athéniens, dans les discours étudiés, comme ceux de mes adversaires, et brillants de tous les artifices du langage, mais au contraire dans les termes qui se présenteront à moi les premiers ; en effet, j’ai la confiance que je ne dirai rien qui ne soit juste. Ainsi que personne n’attende de moi autre chose. Vous sentez bien qu’il ne me siérait guère, à mon âge, de paraître devant vous comme un jeune homme qui s’exerce à bien parler. C’est pourquoi la seule grâce

SUR LA NÉCESSITÉ DE MORDRE SES AMIS Jean-Marie Piemmeà Philippe Jeusette———— 1 ———— PORTIER. Bonjour. Je m’appelle Roger. Voici mon espace. Mon fauteuil. Ma caravane. Ma vue imprenable sur le trafic du monde. Le ciel est présentement noir et lourd comme une taxe. Les bagnoles puent du pot. Home, sweet home : ici, je domine ma vie. Dans les brumes du CO2, j’aperçois un crétin de chien qui va traverser la bretelle d’autoroute. “Fais pas ça !” je voudrais lui dire. Mais je la boucle. Chacun sa vie. Et

plus sensible, comme si notre vie suivait une pente, et que, selon les lois de la pesanteur, elle roulât plus rapide vers la fin que vers le commencement ; alors on se retourne éploré ; on crie, on se cramponne à tout ce que l’on rencontre sur la route ; puis, comme tout ce que l’on rencontre suit la même pente, entraîné par le même tourbillon, l’on sent que toute résistance est inutile et désespérée ; l’on tend les bras vers les objets lointains qui brillent à l’horizon matinal comme aux dernières

arabe Belle comme la lune L'on raconte qu'aux temps anciens, il était une jeune femme très belle, aussi belle que la lune. Et cette femme, les nuits de pleine lune, se fardait, peignait et parfumait ses longs cheveux, revêtait ses habits les plus riches, se parait de tous ses bijoux et sortait. Pour mieux découvrir le ciel, elle gagnait une hauteur. Et là, elle levait son visage resplendissant vers la lune et lui demandait : Qui de nous est la belle, Ô lune, qui de nous est la belle ? Et la

Je me coiffais : j'avais les cheveux courts en carré plongeant roux. Je pris mon sac déjeunais et partis. Ma tante avait voulu m'accompagner mais je lui avais dis que je préférais marcher, ma tante était un peu spéciale elle s'habillait toujours comme les fées tout droit sorties d'un conte pour enfant, alors je préférais y allais seule. La ville était immense mais je finis par trouver le lycée quand même. J'entrais dans l'enceinte du collège la cour ressemblait un peu à un parc à chaque banc il

traditions des créoles français se perpétuaient. M. de Saint-Elme, dont la plantation était située à vingt milles de la Nouvelle-Orléans, occupait plus de six cents esclaves qu’il traitait avec une bonté devenue proverbiale. On disait couramment : Heureux comme un noir de M. de Saint-Elme. Ce matin-là, M. de Saint-Elme se leva de bonne heure. Il se trouvait debout au moment même où le commandeur de la plantation, Vulcain – un pauvre diable boiteux de naissance – soufflait dans un coquillage pour appeler les