Comment Apollinaire Renouvelle T

page 1 GUILLAUME APOLLINAIRE Alcools — POÈMES — (1900 - 1913) PARIS dans l’atelier de Picasso du 11 boulevard de Clichy — automne 1910 artyuiop par Pablo Picasso à propos galerie préface page suivante table Alcools Guillaume Apollinaire Lettre de Guillaume Apollinaire à Madeleine Pagès 30 juillet 1915 Ma chère petite fée chérie, Je suis moi-même si bouleversé par vos lettres et par tout ce qui s’est passé qu’il m’a été impossible d’écrire avant ce soir et je le fais avec une passion

de l’évolution des formes poétiques entre le XIXe et le XXe siècle est un projet bien ambitieux qui consisterait, au fond, à vouloir évoquer presque toute l’histoire des formes poétiques depuis le Moyen Âge. Notre propos consistera plutôt à voir comment, par une série d’étapes, le genre poétique, qui était un des genres littéraires les plus fortement « codés », a subi une série de mutations décisives au cours de cette période, au point que le langage poétique a investi la quasi-totalité du champ

toute attitude monolithique, certains poètes ont choisi de tendre vers un “horizon” terrestre ou céleste, de prendre la route en ne regardant que devant soi. Ces poètes nomades, tels que Blaise Cendrars, Apollinaire ou Saint-John Perse privilégient le mouvement. En marchant dans Paris, Apollinaire voyage parmi un kaléidoscope de visages, une foule d’êtres humains. Il dépasse la “zone”, le cercle en parcourant même les contrées de sa mémoire. dans la poésie persienne, les figures de conquérants, parcourant

argumentative et parfois comique, pour s'opposer au conformisme de la poésie classique et à l'apitoiement des poètes romantiques. A partir de la seconde moitié du XIX ème siècle, les poètes ont commencés à explorer des thèmes moins nobles pour renouveler leur inspiration et le genre poétique et ainsi donner plus de force à leur discours en frappant l'esprit du lecteur. La laideur est une source d'inspiration pour les poètes, par son contraste avec la beauté et par son côté moins parfait et plus

poésie. Le mot est nu. Cette poésie d’Ungaretti se base sur ce paradoxe de l’hermétisme ou la simplicité d’un mot associé à un autre rend la poésie incompréhensible à la première lecture et difficile d’approche. Nous nous intéresserons ici à voir comment Ungaretti fait une poésie du mélange incarnant d’une certaine manière l’homme. I - Le changement de la valeur du temps a) Obsession du temps Ungaretti, comme Rilke est obsédé par le temps qui passe. Dans cette partie des Nouveaux Commencements

Sans titre 101-1 & 1-4 Corpus annuel Séquence 1 : Alcools, Guillaume Apollinaire EL 1 : « Le pont Mirabeau », Alcools, Guillaume Apollinaire, 1913 Dans ce poème, Apollinaire évoque sa rupture avec l’artiste peintre Marie Laurencin. Sous le pont Mirabeau coule la Seine
             Et nos amours
        Faut-il qu'il m'en souvienne
 La joie venait toujours après la peine
  
      Vienne la nuit sonne l'heure 5
      Les jours s'en vont

foule, que les deux hommes s'installèrent pour débuter leur échange. Après quelques minutes de présentation, le journaliste rentra directement dans le vif du sujet : - « Il y a quelque chose que je ne comprends pas, voyez-vous, je me demande comment la poésie peut-elle traiter des sujets du quotidien. Quand on évoque la poésie, je pense uniquement au lyrisme, et aux Fleurs du Mal, de Baudelaire, ou aux Contemplations, de Victor Hugo. Les plus connus. D'ailleurs, au lycée, j'affectionnais particulièrement

extraits des deux recueils de Verhaeren Les Villes tentaculaires et Les Campagnes hallucinées, tels que « La Ville », « Le Port »… le titre ancre le poème dans le paysage industriel de la fin du XIXème siècle : modernité dans l’objet poétique choisi. Comment trouver la poésie dans un tel paysage ? Composition : 12 strophes de vers libre en rimes plates. Modernité dans l’écriture. Extrait étudié : Strophes 1 à 3. LECTURE EXPRESSIVE Mouvements : trois temps. Strophe 1 : La découverte des figures menaçantes

………………………………………………………………………………………………… 2. S’agit-il de modes personnels ou impersonnels ? Justifiez. ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… Grammaire : L’ORIGINE DES MOTS  no 29 3. « tonna » (v. 9) : quelle est l’origine de ce terme ? Comment comprendre son utilisation dans ce vers ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… 4. « Il fit parler les morts, tonna, dit ce qu’il put. / Le vent emporta tout, personne ne s’émut » (v. 9-10) : en quoi l’étymologie

pensée. Avec les vers, comme dans un jeu, le poète apprend à jouer avec les contraintes formelles, à les contourner sans les trahir. Elles permettent de trouver des « solutions » originales pour s’y soumettre. Ainsi, dans le poème à Lou « Adieu », Apollinaire se plie à la contrainte du vers, mais joue avec elle en en faisant un acrostiche où s’inscrit par cinq fois le nom de sa maîtresse « LOU », pour mieux rendre compte de la présence obsédante de la femme aimée et de l’amour du poète. La contrainte