Comment Echapper Au Doute

2.2.203) Folie. Mot commode et trompeur pour tenter de désigner – ou plutôt d’évoquer – (furtivement, vaguement, dans un raccourci rassurant) l’innommable qui fait peur, l’indécidable qui déconcerte, la réalité – ou l’irréalité ? – qui fuit et échappe au connu, au routinier, au banal, au compréhensible facile. « Qu’est donc la folie ? » s’interroge Polonius à propos de Hamlet. Et il propose, avec assurance, portant diagnostic sur le cas du jeune prince, cette définition qui ne nous avance guère

Descartes d’ailleurs, au détour du doute méthodique n’apporte que la certitude de son existence. Le fameux passage des Méditations Métaphysiques où il écrit : Qui suis-je ? Une chose qui pense s’explique autrement que comme un passage autoritaire si nous expliquons que pour Descartes comme seule la certitude que nous pensons est indubitable, notre être se limite à l’activité de la pensée. Mais cela reste une prise de conscience limitée, car nous ne sommes sans doute pas qu’une chose pensante. L’âme

générations passés ou même des actuelles. Comme chez Primo Levi, Si c’est un homme, nous pouvons voir les erreurs des hommes qui se sont laissés emporter par les régimes totalitaires. Ces hommes qui ont souffert nous servent d’exemple, en réfléchissant à comment ils ont arrivé à se faire tromper par l’intelligent gouvernement des dictateurs, nous pouvons nous prévenir d’une future catastrophe. Ou même, une œuvre peut en elle-même anticiper un avenir horrible mais qui peut être évité si le problème est connu

bien pourquoi: on peut p. ex. comprendre quelqu'un sans un mot, d'un simple regard, à ses gestes, à l'émotion de sa voix. C'est souvent par ce chemin-là que passe le sentiment d'amour, bien que l'on puisse aimer quelqu'un pour sa fortune (mais on doute alors, parce que c'est un sentiment intéresser, qu'il s'agisse bien d'amour). C'est sur ce type de communication non verbale que l'art joue (un portrait, le comédien, un chant). C'est encore ce qui caractérise le jugement de goût: il est "sans concept"

crainte de se tromper. L’évidence est ce qui fonde la certitude. On la définit comme la pleine clarté avec laquelle le vrai s’impose à l’adhésion de l’intelligence[1] » Autrement dit, on certain de quelque chose, quand on porte un jugement qui exclut le doute et la crainte de l’erreur. Le critérium de la certitude est l’évidence par laquelle l’esprit humain est placé dans une espèce de contrainte : telle vérité me paraît certaine parce que je vois bien qu’il ne peut pas en être autrement ; cela « saute

suivez-moi, nous allons nous installer à l’intérieur. Ils s’installèrent sur une petite table, dans une grande pièce sombre, et peu décorée. Que voulez-vous savoir ? Je me demandais pourquoi vouliez-vous vous rendre dans ce paradis terrestre, et comment y êtes-vous parvenus ? cela m’intrigue, car à ma connaissance personne n’y est parvenu avant vous... A vrai dire, je n’avais pas l’intention de m’y rendre. J’étais avec Cacambo, nous venions de nous libérer des Oreillons, une tribu anthropophage

lui-même. Que faire ? — Elle d’abord ! elle avant tout ! — rien qu’elle ! Dût-on voir sur un mur rejaillir ma cervelle, Dût le gibet me prendre ou l’enfer me saisir ! Il faut que je la sauve ! — Oui ! mais y réussir ? Comment faire ? Donner mon sang, mon cœur, mon âme, Ce n’est rien, c’est aisé. Mais rompre cette trame ! Deviner ... — deviner ! car il faut deviner ! — Ce que cet homme a pu construire et combiner ! Il sort soudain de l’ombre

La religion -Pourquoi croire ? -Religion et violence ? -Religion et valeurs ? -Religion et liberté ? Peut-on choisir une religion ? -Importance des religieux/doute de l'existence des ou de Dieu(x) -Religion et existence -Que nous apporte la religion ? -L'homme a t-il besoin de la religion ? -Faut-il croire pour douter ? -Faut-il douter pour croire ? Il s'agit de considérer ici la religion comme un fait et même comme un fait indubitable (on ne peut pas en douter). Il s'agit d'interroger

pour s’opposer, mais encore trop proches pour paraître séparés. " Les actes humains viennent s’articuler avec les puissances divines, ou ils prennent leur sens véritable, ignoré de l’agent, en s’intégrant dans un ordre qui dépasse l’homme et lui échappe. " Vernant Mythe et Tragédie p. 39. Oedipe comme personnage tragique Odipe est celui qui ne marche pas droit ; l’errant, l’étranger, le clairvoyant qui se révélera aveugle. Dans la cité, Odipe est tyrannos, soumis au relatif, et non a

que pose cette notion de conscience ? Eh bien, se pose tout d’abord le problème du rapport entre la conscience et la vérité. En effet, nous avons dit que la conscience est la représentation du monde mais alors comment être sûr que cette représentation est bien conforme à son objet ? Comment être sûr que la conscience que nous avons de la réalité est bien conforme à la réalité et non pas une illusion, un délire ou une fiction ? Mais il y a plus car ce n’est peut-être pas seulement la conscience de