Comment Juger Une Oeuvre D Art

particulières de l'art du XXème siècle, suscitent véritablement un débat autour de l'art et de son esthétique qui mènent l'auteur à étudier ses principales tendances et enjeux qui parfois suscitent les controverses du spectateur. Pour cela, il sépare son œuvre littéraire en sept parties différentes : L'esthétique « classique », Les nouveaux enjeux esthétiques au dèbut du XXème siècle, Orientations esthétiques avant et après la seconde guerre mondiale, Modernité – Postmodernité – Post-avant-garde, L'esthétique

le connaît souvent très mal. L'idée que le beau est relatif nous paraît évidente, mais elle ne l'a pas toujours été. Il a même paru évident que la production de la beauté reposait sur la mise en œuvre de règles immuables (règles techniques), des canons de la beauté. Et comment expliquer que certaines œuvres fassent l'objet d'un consensus, sinon parce que chacun y reconnaît la présence de la Beauté? I. Le Beau est dans les choses Il nous paraît aller de soi que la beauté est relative. Mais, jusqu'au

« J’aime mieux forger mon âme plutôt que de la meubler ». En ces quelques mots extraits des Essais, Montaigne résume presque toute la lame de fond qui anime son œuvre. Son écriture suit le même cours qu’une pensée qui se veut sans cesse en action, quitte à se tromper plutôt que d’accumuler les savoirs. On cerne là le cheminement sans plan de l’œuvre d’une vie. Notre citation délivre les mêmes clés sur le projet littéraire de Montaigne au sein des Essais: « Ce n’est pas assez de compter les expériences

Paris, Garnier Flammarion, p. 123. Ainsi, bien que les principes du goût soient universels, et presque, sinon entièrement, les mêmes chez tous les hommes, cependant bien peu d’hommes sont qualifiés pour donner leur jugement sur une œuvre d’art, ou pour établir leur propre sentiment comme étant la norme de la beauté. Les organes de la sensation interne sont rarement assez parfaits pour permettre à ces principes généraux de se déployer pleinement, et pour produire un sentiment correspondant

effet, « Qu’est-ce que la vérité ? », on veut plutôt savoir ce qui permet de la reconnaître ou de l’identifier comme telle : on cherche alors un « critère » de la vérité. Mais comment ne pas tomber alors dans un cercle vicieux ? Comment reconnaître la vérité d’un critère de vérité, si l’on ne dispose pas déjà de lui ?2 Et comment pourrait-il y avoir un critère universel de vérité, abstraction faite de son objet, si la vérité consiste justement dans l’accord d’une connaissance avec son objet, et ne doit

des siècles :  étymologiquement, « art » renvoie au latin « ars », traduction du grec « technê » qui désigne l’ensemble des productions humaines, artificielles. L’art regroupe donc à la fois l’artisanat, la technique et les beaux arts. Il est l’ensemble des activités de production par lesquelles l’homme s’oppose à la nature. On peut alors se demander ce qui distingue l’artiste de l’artisan : l’artiste n’est-il qu’un technicien ? L’artisan réalise-t-il des œuvres d’art ? Y a-t-il une hiérarchie parmi

diverses (cubisme écartelé) jusqu'à l'orphisme et dessine dans cette première série la physionomie de ses représentants. L'ouvrage est accompa­gné de 46 portraits et reproductions qui constituent le document le plus important pour l'histoire de cet art entièrement nouveau et son commentaire le plus lumineux. L'Intransigeant, 3 février 1913 La Boîte aux lettres [...] En Allemagne. [...] M. Guillaume Apollinaire se trouvait ces temps derniers à Berlin. On nous assure qu'il prépare une élude sur les

personne responsable moralement et juridiquement car je suis juge comme étant toujours la même personne. 7. Conscience de soi n’est pas une contemplation narcissique et passive : j’ai conscience de ce que je suis à travers ce que je fais (œuvres réalisées qui participent d’une civilisation). Travail et place occupée dans la société participent de la conscience de soi. 8. Conscience n’est pas maîtresse de tous les états de conscience (idées, sentiments, désirs) : même si l’on est

Emile Faguet, L’art de lire * Avant-propos. Il y a un art de lire, à quoi sert cet art ? Dans quel but lit-on ? Trois possibilités : pour nous instruire, pour juger les ouvrages ou pour en jouir. Pour nous instruire : il faut alors lire lentement, se relire en notant tout ce qu’on apprend. Aucun plaisir. Pour juger des ouvrages : c'est-à-dire en critique. Il faut lire lentement, prendre des notes, faire des fiches d’où l’on tire des idées générales et des idées particulières qu’il faut

Notion 6 : L’art. Art : activité productrice s'exerçant avec compétences. A la renaissance les artistes refusent d'être considérés comme des artisans. Au XVIIIeme, le fossé est établit entre les beaux art (arts) et les arts du métiers (techniciens, ingénieurs). Le mot « art » renvoie donc a deux sens : -la technique/savoir-faire l'art créatrice des œuvres d'art I- Qu'est-ce que l'art ? Le domaine de la production des œuvres d'art. Une œuvre d'art est un objet