Commentaire Antigone Bonheur

gouvernants ou des gouvernés, Aristippe défend contre le réalisme de Socrate une troisième option, « une route moyenne ou j’essaie de marcher. Cette route ne passe ni par le pouvoir ni par l’esclavage, mais par la liberté qui est le grand chemin du bonheur ». Mais les Grecs ont parlé de la liberté de manière paradoxale, nous le reverrons. Les Grecs, en effet, parlaient sans cesse de liberté, liberté nationale des cités, politique des citoyens, intérieure du sage. Au-delà de ces concepts primordiaux

d’essence supérieure. La conséquence suivant cette conception est que le droit positif doit avant tout se calquer sur le droit naturel. La source du droit positif est le droit naturel. Cette position est défendue depuis l’antiquité (Sophocle avec Antigone qui se révolte contre le droit positif (son frère ne peut pas avoir d’enterrement digne). Face au droit positif il y a un droit supérieur). L’idée d’un droit naturel est que le législateur ne peut pas faire ce qu’il veut il ne doit pas enfreindre

issus des dieux, la divinité se manifeste à travers eux mais ce ne sont pas des dieux. Cependant, on leur accorde certaines caractéristiques divines, par exemple ils sont évergètes, c'est-à-dire qu'ils sont bienfaiteurs, ils sont là pour assurer le bonheur des hommes et le repos public en rendant la justice. Parce qu'ils sont bienfaiteurs, les souverains sont aussi des législateurs. On a dépassé la notion grecque de loi puisque c'est le souverain qui est législateur. Le souverain fait plus que faire

naturel Les plus anciennes théories se réfèrent à l'idée de loi naturelle. Cette idée est exprimée dès l'antiquité (Vème siècle avant J-C) : * en Chine dans l'œuvre de Confucius * en Inde avec les lois de Manou * en Grèce chez Sophocle (Antigone) et Aristote (justice légale: limitée dans le temps et justice naturelle: intemporelle) * dans les religions dites « du livre » (Judaïsme, Christianisme, Islam). Elle

religion ( celui-là sera jugé par Dieu ), les corps intermédiaires ( provinces, villes, corps de métiers, hiérarchie ecclésiastique ... ), la morale politique, la raison et la morale autrement dit par la mission que le Prince se voit assignée pour le bonheur de son peuple et sa prospérité ). Nous rejoignons là la 30 notion de finalité du Pouvoir exposée en amont. Or, pour parvenir à accomplir sa mission, le monarque gouverne non seulement sagement mais encore à grand conseil. Les amakhou assistent

et politiques pour un livre dont il n'a pas écrit un mot: La Mission de la femme dans le Monde! Et pendant qu'elle travaille à lui décrocher une Ambassade, lui n'attend que le décret de l'Officiel pour filer à l'anglaise et, après quinze ans d'un bonheur sans mélange, poser à sa duchesse un de ces lapins!... En voilà un qui l'a comprise, la mission de la femme dans le monde!... Faudrait voir à ne pas être plus serin que lui.... «Hep! hep!... porte, s'il vous plaît!» Le monologue est fini, le charreton

Responsabilité éditoriale : Christine Jocz Édition : Christine Grall Correction : Jean Pencréac’h Conception graphique : Marc et Yvette Coordination artistique : Thierry Méléard Fabrication : Jacque Lannoy Photocomposition : CGI Des commentaires insérés dans les dialogues explicitent les problèmes typiques de l’apprentissage de la pensée philosophique et mettent en valeur diverses solutions apportées. Des citations d’auteurs soutiennent ou contredisent les propos énoncés. Un certain

maximalisation des plaisir. L’ordre social à pour source et pour but la recherche du plaisir de l’utilité au sens large, et le droit qui est un produit de cette recherche du plaisir. Il détermine les règles de conduites, permettant d’obtenir le plus grand bonheur, pour le plus grand nombre avec le moins de peines possibles. C’est donc un positivisme scientifique. Une loi punissant le vol, scientifiquement calculée, cette loi préservera le plaisir des propriétaires, sans accroitre que la clacul fut nécessaire

l’on reprend tel qu’il a été écrit par son auteur, sans y apporter aucune modification, ni dans le fond dans la forme. En voici un exemple : « Le fil de l’aurore ne faisait qu’apparaître qu’Omar apportait déjà la laine achetée à Socq El-G. […] Le bonheur de ces aubes tendres, rayonnantes, à la fraîcheur éblouie, le déchirait comme une écharde. Il commençait tout de suite à dévider les écheveaux. Puis il allait aux commissions pour les ouvriers. Il se sentait moins sombre et triste ; les conversations

en français des comédies et des tragédies imitées de l’Antiquité : dès lors, Euripide, Sophocle, Eschyle et Sénèque deviennent des modèles pour les futurs auteurs de Cléopâtre. La tragédie grecque représente la chute d’un héros, du plus grand bonheur au pire malheur2 tandis que la tragédie romaine décrit la métamorphose d’un héros en monstre mythologique3. Œdipe et Médée sont respectivement deux exemples représentatifs de ces esthétiques. Dès lors, ce qui est en jeu, c’est l’affirmation d’une