Commentaire Apparition Stéphane Mallarmé

Néant sonore : Mallarmé, ou la traversée des paradoxes , cette impossibilité d’écrire est au cœur de l’écriture mallarméenne : « c’est le phénomène de l’impuissance poétique, de l’impossibilité d’écrire, impuissance qui paradoxalement devient sujet d’écriture. » Ne permettant pas d’écrire et de créer, la vie se résume donc à la Douleur (ici personnifiée par une majuscule), de devoir accepter ce mal être. Comme le note remarquablement Albert Thibaudet : "ce tourment, chez Mallarmé, est un tourment

Dégager le mouvement du texte est utile dans la mesure où l’on peut en tirer une signification. Il importe en effet de proposer une interprétation qui oriente l’analyse, qu’on l’appelle axe directeur, projet de lecture, voire problématique. Trop de commentaires s’engagent sans idée directrice forte en sorte que s’accumulent des remarques juxtaposées qui ne permettent pas de dégager l’intérêt du passage proposé. Cette étape nous semble donc capitale : la candidate ou le candidat doit annoncer l’axe d’interprétation

intégrale) - "Salomé" in Moralités Légendaires de Jules Laforgue,1887,édition G-F Garnier-Flammarion,(extraits) - Salomé d'Oscar Wilde, drame en un acte,1893, édition G-F Garnier-Flammarion Bilingue, (oeuvre intégrale) - Hérodiade,Scène de Stéphane Mallarmé,1846-1867, (extrait photocopié) Supports sonores : -"Salomé",opéra en un acte de Richard Stauss,1902, livret d'Hedwig Lachman d'après Oscar Wilde, direction Herbert von Karajan -"La tragédie de Salomé", Florent Schmitt, drame en deux actes

une maïeutique (art d'accoucher des pensées) comme par exemple «Dialogues» (427-356 av JC). L'antiquité est une source de référence pour les orateurs: - Demosthène (284-322 av JC)- Cicéron (106-43 av JC) Pour les historiens: - Jules César dans «Commentaires sur la guerre des Gaules» qui sera ensuite appuyé par Montaigne, Rousseau... Pour les critiques et les lecteurs: - Molière dans «L'avare» (1668) ou dans «Amphitryon» (1668) Jean Anouilh qui a écrit son oeuvre en s'appuyant de l'oeuvre de

du symbolisme la condition même de l’art. Il décide de suggérer plutôt que de nommer et libère le vers du moule/de la forme classique célébré par les Parnassiens. Les plus grands poètes de la seconde moitie du XIXe siècle, Charles Baudelaire, Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, ont écrit en marge du Parnasse et du symbolisme, côtoyant ces mouvements sans vraiment y adhérer. Le contexte du Parnasse et du symbolisme Parnassiens et symbolistes sont en rupture avec l’actualité historique

une sensibilité extrême, une interrogation sur la pureté et la débauche, une exaltation de l'amour et une expression sincère de la douleur. Sincérité qui renvoie à sa vie tumultueuse qu'illustre emblématiquement sa relation avec George Sand. Commentaire La nuit d'octobre : De Musset écrit Les nuits juste après sa rupture avec G. Sand. Comme chacun sait, exprimer ses passions humaines permet de les contrôler. L'auteur se retrouve alors dans son cabinet d'étude là où la muse entendra sa confidence

savons que ce n’est pas le cas dans Nadja, et ce fait peut sans beaucoup de doutes être considéré comme faisant partie du ‘’mythe’’ surréaliste. Les artistes ayant inspiré le mouvement sont Arthur Rimbaud, Guillaume Apollinaire, Raymond Roussel, Stéphane Mallarmé et Lautréamont. Mais le mouvement ne se limitait pas à l’écriture et a notamment inspiré la sculpture, la peinture et le cinéma. L’art surréaliste visait à stimuler le rêve, le fantastique, le merveilleux, le mythique, le symbolique et l’allégorique

une propagation de la blancheur, propre et figurée. Cet avènement du blanc répond à cette nouvelle forme d’écriture « blanche » et « neutre » qu’évoque Roland Barthes dans Le degré zéro de l’écriture. S’exprimant sur l’écriture du silence de Stéphane Mallarmé, Roland Barthes en vient à analyser cette nouvelle forme qui touche l’ère moderne littéraire : Dans ce même effort de dégagement du langage littéraire, voici une autre solution : créer une écriture blanche, libérée de toute servitude

tel que Baudelaire et Rimbaud, engendre une méfiance envers les risques encourus à cause des nouvelles puissances scientifiques et technologiques. Cette méfiance est particulièrement présente dans les œuvres des poètes symbolistes comme Verlaine ou Mallarmé. Le symbolisme témoigne du désir de remettre en cause le réel autant que de se laisser fasciner par lui. Le mouvement symboliste, dans son sens très large, commence avec la publication de Les Fleurs du mal de Baudelaire (le grand précurseur de ce

transformation (comme l' »apparition effrayante » (l.46) de Jean. B. les éléments sonores langage de Jean → déconstruction proggressive de son discours et de sa syntaxe → répliques brèves, un mot ou deux « chaud...trop chaud » → emploi de l'infinitif + absence d'article devant le nom) + onomatopées plus proches du cri « Brr » l. 27 et 29 + paroles incompréhensibles « soufflant bruyamment » l.21 = perte progressive du langage chez Jean remplacé par des barrissements l.28, l.31, l.48. Commentaire de Bérenger souligne