Commentaire Des Institutes De Justinien

siècle, d’abord en Italie, à la suite de la redécouverte de ce que les savants appelleront le corpus juris civilis6. Certes, l’expression jus commune figure dans un fragment du Digeste attribué à Ulpien (D. 1, 1, 6) et dans les Institutes de Gaïus (Inst. 1, 1, 1) et de Justinien (Inst. 1, 2, 1 et 2), mais avec un tout autre sens que celui qu’elle revêt au moyen âge. A Rome, le jus commune est synonyme de jus gentium : c’est le droit commun à tous les hommes (communi omnium hominum jure). Le jus civile

aussi régler, diriger et conduire. La moderatio chez Cicéron est l'action de diriger, de gouverner. Celui qui l'accomplit est le moderator. Ce terme a d'ailleurs été conservé dans l'Église pour désigner les directeurs de certaines associations ou Instituts ; il est donné aujourd'hui à certains prêtres qui accompagnent des paroisses où la charge pastorale est exercée en participation avec des laïcs. L'idée est bien celle de direction conformément au sens de moderari. Et c'est à cette signification que

théologie, les deux étaient enseignés ensemble. Puis, on va considérer le droit canon comme une matière en soi. Les premières oeuvres sont des Sommes, oeuvres commentée, de nature exégétique : on fait des gloses dans la marge des textes étudiés. Ces commentaires sur un mot ou une phrase sont très minutieux mais ne prennent pas de recul. On est tellement impressionné par le texte qu’on n’ose pas le critiquer. La multiplication de ces gloses oblige à faire des choix et à ne retenir que les plus importantes

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période archaïque -    la période du droit classique qui concerne le République et l’Empire jusqu’en 284 après JC -    le droit postclassique ou tardif (de 284 après JC à 476 en Occident et jusqu’au milieu du 6ème siècle en Orient, avec le règne de Justinien) La politique romaine distingue d’abord le Droit de la Nation (jus naturale : ensemble de grands principes qui découlent de la nation humaine) et le droit des gens (jus gentium : ensemble de règles et usages qui s’appliquent chez les peuples organisés

et aussi en Allemagne du sud. En 1807, pour tenir compte de cette diffusion on change le titre du code civil qui était jusqu’à présent nommé comme : « code civil des français » (en 1804) puis deviens le «  code Napoléon » qui succède au code de Justinien. Le code civil se diffuse par la satellisation d’un certain nombre d’états européens. De 1904 à 1914, le code civil est traduit et reproduit dans une multitude d’états européens : Italie, Espagne, Portugal, Serbie, Bulgarie et Roumanie. Diffusion

les compare, en étudie les causes, les dispute, jusqu’à l’obtention d’une synthèse, ce que l’on appelle à l’époque des sommes (Thomas d’Acquint : « sommes théologiques », qui christianise l’aristotélisme). II. La redécouverte des compilations justiniennes On retrouve des textes essentiels qui étaient restés inconnus jusque là dans l’ouest de l’Europe, mais qui n’étaient pas inconnues à Byzance. L’Empire romain avait, à plusieurs reprises, fait établir des recueils de dispositions juridiques.

romain Importance des compilations de Justinien, formées de plusieurs livres : les Institutes, le digeste, le code et les novelles. Ces compilations du droit romain avaient été élaborées autour des années 533-534. Très logiquement, ces compilations ont été ignorées par toute la partie occidentale de l’empire. Cette partie n’a donc connu et utilisé que le code théodosien, qui était une compilation d’une ampleur bien moindre que celle de Justinien (438), et les compilations faites par les rois

croissance, comprenant aussi bien des tests économétriques, que des études sur les effets microéconomiques et macroéconomiques des 1 Eschenbach. F (2004) : « Finance and Growth : A Survey on the Theoretical and Empirical Literature », Tinbergen Institute Discussion Paper, Vol 39, N°2, p. 18. 40 réformes des secteurs financiers. Ils ont trouvé que ces études confirment leur idée principale, à savoir qu’un système financier développé stimule une croissance rapide de la productivité et du PIB par

distinction qui fait des personnes par opposition aux choses, l’une des plus grandes divisions remonte au droit romain, on la trouve au 2eme siècle après J-C dans les « Institute de Gaius » dans ce manuel l’auteur adopte un plan très partite : les personnes, les biens et les actions. Adopter au 6eme siècle par les institutes de justinien ce plan connaitra un grand succès chez les juristes français d’ancien régime notamment Loisel au 16eme siècle. C’est donc naturellement qu’il sera suivi par les rédacteurs