Compagnon Operatif Spéculatif

9 10 Titre Le Chiffre 5 Le Nombre 5 Le Cinq Les 5 voyages du Compagnon Le 5 éme voyage avec les mains libres Le voyage, le chemin, la voie Le grand voyage du compagnon Des cinq sens aux cinq voyages du Compagnon Les Cinq Sens Le 1er Voyage du Compagnon et les Cinq Sens Note de l'Editeur Page 3 6 13 16 21 26 31 31 38 41 44 D'autres planches sur Le Cinq, Cinq Voyages, Cinq Sens ►►► Clic D'autres planches sur Les Voyages du Compagnon ►►► Clic R108-1 Le Cinq, Cinq Voyages, Cinq Sens 2 Le Chiffre

besoin de filtrer une source pure, qui est la bible le compas et l’équerre, et qui rayonne au-delà des 5 sens. On enlève à nouveau les gants pour la chaîne d’union. Ici c’est la conjugaison des marques (signature géométrique et donc spirituelle des opératifs) qui fait l’œuvre en regard du centre. Il y a un travail commun qui est ce temple de l’homme bâti autour du centre. Cette chaîne d’union vibre moins par l’influx spécifique et personnel du voisin de droite, mais par le point de conjonction des regards

soumission du savoir faire et le domaine spirituel. Installé dans des abris couverts, ou loges, accolés aux batiments qu’ils construisent, ils reçoivent une initiation simple, consistant essentiellement en secrets professionnels. Apprentis puis compagnons, ils oeuvrent sous l’autorité de maîtres maçons. Mais avec la fin des grands chantiers religieux au XIX°siècles, ces communautés disparaissent sans laisser de traces écrites.   Le Manuscrit Regius (1390) est le plus ancien document maçonnique connu

7) Le compagnon 8) Le maître 9) Les hauts-grades 10) Foi Espérance et Charité 11) Vie maçonnique 12) L’engagement dans une fausse liberté 13) Le vocabulaire à revoir 14) Pour une Franc-maçonnerie moderne 3 2 Prologue Une bonne petite claque pour commencer : Ce n’est pas parce que des gens intelligents croient à des sottises que cela rend la sottise moins sotte. Jean Rostand. Il y a une première franc-maçonnerie. Celle des travailleurs, des constructeurs. Celle des maçons opératifs. Il y

qui doit se poursuivre impérativement en dehors de la Loge. Participer aux travaux de la Loge et rencontrer ses Frères est une chose. Mettre en pratique dans le monde profane ce qui a été appris en Loge en est une autre. Et si l’Apprenti et le Compagnon sont en droit de se demander ce qu’ils ont récoltés après avoir assistés aux travaux de la Loge, le maître maçon à l'engagement de faire chaque soir le bilan de ce qu’il semé, n’ont seulement en Loge mais surtout en dehors, car l’essentiel de son

l’édifice en construction, un lieu couvert où les ouvriers se réunissent pour se reposer, se restaurer, ranger leurs outils, parler des problèmes du chantier et préparer le travail du lendemain. C’est là aussi sans doute que les plus anciens, les compagnons, enseignent aux plus jeunes, les apprentis, les arcanes du métier : ces hommes ne savent ni lire ni écrire, mais possèdent une expérience et une connaissance intuitive de leur art qui constituent un vrai secret, notamment pour les plus habiles

8 Pratiqué en France autour de 1790 18 La houppe dentelée. La corde à douze nœuds nous vient vraisemblablement de la corde à treize nœuds des égyptiens et plus tard celle des compagnons bâtisseurs qui permettait notamment de tracer un angle droit. C’est un véritable outil de mesure et la franc-maçonnerie en a fait un symbole fort en plaçant cette corde en délimitation de l’espace de la Loge et en l’ajustant avec douze nœuds

l’édifice en construction, un lieu couvert où les ouvriers se réunissent pour se reposer, se restaurer, ranger leurs outils, parler des problèmes du chantier et préparer le travail du lendemain. C’est là aussi sans doute que les plus anciens, les compagnons, enseignent aux plus jeunes, les apprentis, les arcanes du métier : ces hommes ne savent ni lire ni écrire, mais possèdent une expérience et une connaissance intuitive de leur art qui constituent un vrai secret, notamment pour les plus habiles

dessous duquel ils ne travailleraient pas. Le secret était primordial à ces groupes car les maçons et leur employeurs étaient passibles de fortes amendes s’ils étaient pris. Au siècle suivant, les maçons opératifs toujours actifs au sein des corporations commencèrent à convier les maçons spéculatifs des classes supérieurs à les rejoindre. La maçonnerie opérative commença à laisser place à la spéculative qui commença à se rassembler en groupes nommés loges à partir du 17 e siècle, prolongeant les traditions

partir du début du XVIIe, auraient fait leur entrée dans des loges presque moribondes. Ces Maçons acceptés, peu à peu, auraient vu leur nombre augmenter et leur influence grandir, au point de devenir majoritaires, et d’évincer en quelque sorte, les opératifs, devenus ainsi étrangers dans leur propre institution. Cette Vulgate, car c’en est une, comporte des variantes, et intègre parfois ce que l’on pourrait appeler des légendes complémentaires. La première de ces légendes est celle, par exemple, des