Composition La Chrétienté

de référence, une "multiplication", un ensemble dynamique qui s'est déployé dans un contexte moral et social caractérisé par un certain nombre d'évolutions: l'effritement des solidarités féodales, la quête du profit commercial, la rupture de la chrétienté, et la pratique de l'introspection. Le débat entre les historiens a opposé aux tenants d'un projet global des Lumières ceux qui, comme John Greville Agard Pocock, refuse le présupposé d'un processus unitaire manifestant un ensemble de caractéristiques

auto-attribution d’une puissance de commandement, puisque cette Eglise assure être la préparation, ici bas, du royaume à venir, bien plus important que la vie présente. L’État doit donc être l’organe de l’Eglise. Bien entendu, l’empereur puis les princes de la chrétienté ne se satisfont pas de la situation, et « les divisions intestines qui n’ont jamais cessé d’agiter les peuples chrétiens » ont pu commencer : tout ce que nous appelons le Moyen Âge est en effet traversé par la querelle en vue de déterminer qui,

bourgeois). Stein Rokkan établit sa théorie autour de trois variables: Territoriale: distance à l'égard des principaux centres politiques et économiques Économique: distance à l'égard des réseaux de commerces Culturelle: rapport à la religion, chrétienté en Europe. distingue deux axes: Est/Ouest et aux tissus urbains → apparition très tôt de la banane bleue. Cœur économique où nait le capitalisme et avec morcellement du territoire en petits États forts économiquement. Plus on s'éloigne de ce cœur

compagnons, il s’orienta vers une sécularisation de biens de l’Eglise afin de prélever sur celle-ci les terres dont il avait besoin. L’Eglise protesta, mais ne put s’opposer à une initiative qui était la conséquence de la défense victorieuse de la chrétienté, d’autant qu’une solution conciliante put être pratiquée : l’Eglise recouvrait la propriété des terres qui lui avaient été ôtées, mais elle acceptait, à la prière et sous la garantie du roi, de laisser la jouissance viagère à ses occupants, à titre

servir de bonne fortune et d'encouragement. Les premiers exemples ne réservent au tombeau que la réputation acquise par leurs actions passées ; mais ceux-ci y veulent encore mêler la puissance d'agir. Le fait du capitaine Bayard est de meilleure composition, lequel, se sentant blessé à mort d'une arquebusade dans le corps, conseillé de se retirer de la mêlée, répondit, qu'il ne commencerait point sur sa fin à tourner le dos à l'ennemi ; et, ayant combattu autant qu'il eut de force, se sentant défaillir

le roi détient le pouvoir de commandement  grâce à ce pouvoir, il peut ordonner des ordres et légiférer, c’est un pouvoir sans limite. Le roi est chef de guerre, chef de famille élargie, mais il y a aussi un héritage romain, et très axé sur la chrétienté. Tous les gallos romains sont chrétiens mai les barbares ne l’étaient pas. Les rois francs sont fascines par l’empire romain. Clovis va se faire attribuer par l’empereur romain d’orient le titre de consulte, et de Pinceps (= prince). L’empire

propre culture puisqu’ils ne détruisent pas les éléments culturels des autres peuples, ne les détruisent pas en imposant leur vision du monde. Au IIIème siècle, parmi 300 religions ou plutôt sectes (vénérant chacune un dieu) on trouve celle de la chrétienté. En 212, l’Empereur Caracalla prend un édit (‘’Edit de Caracalla’’) par lequel il confère la citoyenneté romaine à tous les Hommes libres vivant dans l’empire ; traité important car il achève une conception universaliste caractéristique de Rome

ce royaume et, peu à peu, l'étendirent vers le Sud aux dépens des Maures. Alphonse II le Chaste (791-842) s'avança jusqu'à Lisbonne, signa avec les émirs des traités de bon voisinage, et trouva un puissant allié dans le grand protecteur de la chrétienté, Charlemagne. Organisant l'administration de son royaume, il y remit en vigueur l'application des lois wisigothiques. C'est sous son règne que l'on prétendit avoir découvert près d'Iria le corps de l'apôtre saint Jacques, en l'honneur de qui

germanisme et celui du romanisme. Charlemagne est un germain, mais il n’en n’est pas moins pour autant comme ces prédécesseurs un partisan de la civilisation romano chrétienne. Ainsi, il ne sépare jamais ses intérêts de ceux plus généraux de la chrétienté : Il conquière sur la Sarazin la marche D’Espagne, détruit le Royaume Lombard, il convertit les Saxons … Au fond, personne ne prétendra que Charlemagne a propagé en Germanie une influence spécifiquement française. Il n’existe pas encore au IXème

Avec l’accroissement des questions portées à la connaissance du Roi, les réunions informelles qui autrefois réunissaient le Roi et ses familiers se développent. De ces réunions commencent à se détacher un organe précis dont les attributions et la composition se précisent de plus en plus. À partir de la 2nde moitié du XIIème s., la Cour du Roi se précise et les grands du royaumes (les barons) désertent cette Cour parce qu’ils n’ont pas les connaissances et les compétences. Ils laissent la place à ceux