Compte Rendu Claude Gueux

depuis 1806. Quoique ce détail ne touche en aucune manière au fond même de ce que nous avons à raconter, il n’est peut-être pas inutile, ne fût-ce que pour être exact en tout, d’indiquer ici les bruits et les propos qui avaient couru sur son compte au moment où il était arrivé dans le diocèse. Vrai ou faux, ce qu’on dit des hommes tient souvent autant de place dans leur vie et surtout dans leur destinée que ce qu’ils font. M. Myriel était fils d’un conseiller au parlement d’Aix; noblesse

connoté par les couleurs chaudes de ses vêtements et le froid de leurs « plis glacés » ; elle conjugue la passion brûlante connotée par la couleur « rouge », « écarlate » de sa parure ou « vermillon » de son maquillage et la pureté, l’innocence rendues par la couleur blanche qui lui est associée, aussi bien dans le « châle turc à larges raies blanches, écarlates et or » qu’avec « la plume rouge de son chapeau blanc ». Elle à la fois lumière, comme le suggère le champ lexical de la lumière : «

son gouvernement. » Les soixante-huitards ont été plus habiles que les quarantehuitards ou même les conventionnels. Leur défaite politique les sauva malgré eux. La Ve République fut maintenue. Mais l’édifice était lézardé. Pourri de l’intérieur. Rendu peu à peu inopérant. Retourné. Comme Auguste transmua la République romaine en Empire sans toucher aux institutions de la sacro-sainte République, une « évolution des mentalités » menée tambour battant vida peu à peu de sa substance l’esprit

nouvelle esthétique du sublime et de l’enthousiasme. Parallèlement à cette expansion de la sensibilité, l’intérêt se développe pour le 6 surnaturel, le mysticisme. L’ « illuminisme » (inspiré par le suédois Swedenborg 16881772 et le Tourangeau Claude de Saint-Martin 1743-1803) cherche à dégager l’unité entre le monde terrestre et le monde invisible et à favoriser les communications de l’un à l’autre. Cette tendance influence la littérature, et notamment le genre du conte fantastique (Cazotte 1720-1792)

chaud connoté par les couleurs chaudes de ses vêtements et le froid de leurs « plis glacés » ; elle conjugue la passion brûlante connotée par la couleur « rouge », « écarlate » de sa parure ou « vermillon » de son maquillage et la pureté, l’innocence rendues par la couleur blanche qui lui est associée, aussi bien dans le « châle turc à larges raies blanches, écarlates et or » qu’avec « la plume rouge de son chapeau blanc ». Elle à la fois lumière, comme le suggère le champ lexical de la lumière : « miroiter

chaud connoté par les couleurs chaudes de ses vêtements et le froid de leurs « plis glacés » ; elle conjugue la passion brûlante connotée par la couleur « rouge », « écarlate » de sa parure ou « vermillon » de son maquillage et la pureté, l’innocence rendues par la couleur blanche qui lui est associée, aussi bien dans le « châle turc à larges raies blanches, écarlates et or » qu’avec « la plume rouge de son chapeau blanc ». Elle à la fois lumière, comme le suggère le champ lexical de la lumière : « miroiter

issu du monde des affaires et signifie « faire des placements dans l’espoir qu’ils rapportent de l’argent » mais au sens figuré, le mot signifie « compter sur quelque chose ». Ici il semble que les deux sens coexistent à la fois : en effet, la comtesse pense « spéculer sur la tendresse de son premier mari pour gagner son procès », c’est-à-dire qu’elle compte sur la tendresse de son mari, mais elle est aussi femme à négocier avec les sentiments et à mêler sentiments et affaires pour en tirer profit.

l’autoportrait proprement dit1, l’autobiographie, le roman autobiographique, l’autofiction…), sans pertinence pour mon propos qui interroge surtout les présupposés, les mobiles, les modèles et les mutations de l’autobiographie, ne seront pas prises en compte. Je considérerai, sans plus de raffinements et subtils distinguos méthodologiques, que toute « peinture » (dans le sens où Montaigne écrit : « car c’est moi que je peins ») d’un écrivain par lui-même relève de l’autoportrait. Il n’y a pas d’autoportrait

| | | |Un document produit en version numérique par Claude Ovtcharenko, bénévole, | |Journaliste à la retraite près de Bordeaux, à 40 km de Périgueux | |Courriel: c.ovt@wanadoo.fr

est un véritable dessin, l’image d’un des visages de la nature. Et paraît-on que ces images sont peintes avec un rythme presque monotone et berceur, pour évoquer le deuil d’une sensibilité douloureuse. Dans le poème Le Vallon, on voit une âme rendue à elle-même: foncièrement mélancolique, mais délivrée de l’angoisse, aspirant à une vie pleine et parfaite, mais blessée par l’existence, pour qui la nature est un asile, mais aussi le sanctuaire où se font entendre les grandes voix qui appellent