Comédie Divertir Instruire

interprétées en Angleterre sous le règne d'Élisabeth 1ere. Le théâtre classique est marqué par sa régularité. Il y a un respect des codes et des règles. Au 17° siècle, la France est marquée par le Grand Renfermement: « soigner, nourrir, instruire et relever le niveau moral des pauvres » tel est le but affiché. Il faut mettre chaque chose à sa place (fou = asile; malade = hôpital). On les cache aux yeux de la société. Le Grand Renfermement à une influence sur le théâtre car on ne doit pas

retrouve bien les aspirations de Wilde : l'œuvre littéraire doit être « bien écrite », rien de plus. Pourtant, les œuvres d'art semblent ne pas être sans compter une dimension morale. Souvent, le lecteur y voit un message, et ce que l'auteur veuille divertir, informer, ou simplement révéler la beauté de l'art. L'artiste peut-il tout exprimer? Par sa visée esthétique, l'œuvre est-elle dénuée de toute dimension morale? Mais l'art ne se résume-t-il qu'à ces deux dimensions, esthétique et morale? On commencera

 partie : Les influences tragiques dans l’œuvre de Racine        Conclusion                        Rappel de présentation      1. AXE      1.1. sous­partie        1.1.1.  sous sous­partie          INTRODUCTION    Définition des mots THEATRE, TRAGEDIE, COMEDIE    ­>Le mot THEATRE a pour origine le mot théatron en Grec qui signifie “regarder,contempler”.    Le mot “théâtre” désigne deux choses très différentes:  1/  Édifice  conçu  pour  la  présentation  de  certains  spectacles  d’abord  à  ciel  ouvert 

qui a de l’allure ! En revanche, Molière dans ses comédies tourne en dérision bien des détenteurs abusifs de pouvoir, ainsi  Arnolphe, le barbon qui veut épouser de force un tendron, est-il ridiculisé par Agnès elle-même dans L’école des femmes. Même Dom Juan, le « grand seigneur, méchant homme » et beau parleur, est décontenancé devant la rectitude morale du pauvre et ne conserve la face qu’en lui jetant en aumône un louis d’or. Dans ses comédies de mœurs, Marivaux inverse les rôles de maîtres et

ou plusieurs dialogues dans le même temps). Le monologue : un pers parle seul sur scène. L'aparté : au milieu d'un dialogue, un pers parle pour lui-même ou au public sans que l'autre pers soit censé l'entendre. 2) Les genres théâtraux : La comédie : pers communs, situation relevant des caractères ou des mœurs, dénouement heureux. La tragédie : sujet noble, registre élevé, obstacle lié à la fatalité ou aux raisons d'Etat, dénouement malheureux. La tragicomédie : au 17ème, reprend certains

qui a de l’allure ! En revanche, Molière dans ses comédies tourne en dérision bien des détenteurs abusifs de pouvoir, ainsi  Arnolphe, le barbon qui veut épouser de force un tendron, est-il ridiculisé par Agnès elle-même dans L’école des femmes. Même Dom Juan, le « grand seigneur, méchant homme » et beau parleur, est décontenancé devant la rectitude morale du pauvre et ne conserve la face qu’en lui jetant en aumône un louis d’or. Dans ses comédies de mœurs, Marivaux inverse les rôles de maîtres et

le métier de blanchisseuse qu’exerce le personnage principal Gervaise. C'est également le cas de Balzac et de ses personnages dans « La Comédie Humaine » où tous les personnages qui sont attribués à chaque roman réunissent toutes les classes sociales, tous les individus et tous les milieux de l’époque. Le personnage peut donc en plus de nous divertir, nous instruire et permettre au lecteur de s'enrichir, une capacité pourtant tout d’abord humaine. Le romancier créé donc dans son œuvre un "être de

ainsi que Molière imite Plaute ; Racine, Sénèque ou Euripide ; La Fontaine, Esope ; puis Boileau quant à lui imite Aristote. - définition des genres littéraires : en effet, c’est à l’époque classique, que la littérature se sépare en genre (farce, comédie, drame, tragédie, nouvelle, roman) et que l’on différencie les registres de langue. - l’établissement de règles et contraintes : comme dans le théâtre avec la règle des trois unités (unité de lieu, de temps et d’action) prescrit par Boileau : « 

parfois à s’excuser auprès de ceux qu’ils ont trompés comme le comte Amalviva dans La Folle journée ou Le Mariage de Figaro qui s’excuse auprès de ses domestiques et de sa femme après avoir été démasqué. De même, l’œuvre d’Alfred de Musset qui est une comédie connait une fin tragique à cause de la démystification de Perdican. Si les séducteurs sont démystifiés, c’est en grande partie grâce aux témoins qui peuvent être présents ou cachés. Quand ils sont présents sur la scène, ils sont complices. Quand

théâtre (comique, tragique …) qui eux mêmes doivent respecter des codes précis. Le théâtre a été créé pour être représenté et partagé avec un public, qui se soumet volontiers aux règles imposées par ce genre littéraire mais qui en même temps aime se divertir. On peut se demander pourquoi les spectateurs se soumettent volontiers à ces conventions théâtrales tout en acceptant en même temps les fantaisies les plus débridées ? Pour répondre à cette question il faut tout d’abord savoir quelles sont les conventions