Conclusion Affaire Dreyfus

littéraire pour sa passivité. Cependant l’affaire Dreyfus va venir bouleverser cette baisse d’engagement des écrivains ; mais le retour du politique ne se fait pas du côté des symbolistes mais du naturaliste Emile Zola. b) L’affaire Dreyfus : une rupture idéologique Alfred Dreyfus est un capitaine français de confession juive, accusé à tort d’espionnage au profit de l’Allemagne. Emile Zola va dénoncer l’antisémitisme et l’injustice de cette affaire dans l’article « J’accuse » sous forme de lettre

France date de l’affaire Dreyfus (1894-1906) qui donne lieu à une contestation contre l’armée. Dreyfus est un capitaine français Juif condamné injustement pour espionnage, on l’accuse d’avoir donné des documents Français aux Allemands, cette affaire attire l’attention publique sur la justice militaire et sur certaines pratiques inqualifiables, cette affaire très médiatisée divisera l’opinion en deux camps : les partisans de Dreyfus et les antidreyfusardes antisémites. Cette affaire symbolise une injustice

sociaux politiques d' un pays exemple: Esope, les loups et les moutons : la lecture du texte alors qu’Alexandre Le Grand réclamait les orateurs a convaincu le peuple de résister 2 La littérature engagée peut servir a la justice exemple : L' Affaire Dreyfus // J' accuse de Emile Zola : la publication de sa lettre a permis d’innocenter le juif accusé à tort. III. Les limites de la littérature. 1 La litterature engagée peut ne pas réussir à mobiliser l' opinion exemple: Incompréhension de Huis

différents depuis la fin de la 1er guerre mondiale => perte de confiance de la population en les hommes politiques B) Un système aux mains d’hommes politiques corrompus l.1 « régime de voleurs, de proxénètes des deux sexes » => plusieurs affaires de détournement de fonds ; plusieurs scandales politico-financiers qui mettent en cause plusieurs personnalités politiques donc les politiques deviennent aux yeux des gens des hommes soit corrompus soit corrupteur qui profitent du pouvoir qui leur

cycle des Trois Villes. Publication du premier volume : Lourdes. Procès Dreyfus : Condamnation du Capitaine Dreyfus à la dégradation militaire et à la déportation en Guyane 1896 Publication du second volume des Trois Villes : Rome 1897 Emile Zola commence à prendre parti pour le capitaine Dreyfus 1898 Publication du second volume des Trois Villes : Paris Affaire Dreyfus : Convaincu de l’innocence du capitaine Dreyfus , Emile Zola publie dans L’Aurore le 13 janvier une lettre au président Felix

le célèbre « J’accuse ! » d’Emile Zola (voir annexes), lettre ouverte au président de la République Félix Faure, dans laquelle Zola conteste une décision de justice incriminant Dreyfus. Par ailleurs, on a pu dire que sans la presse il n’y aurait pas eu d’affaire. C’est en effet par le biais de la presse que Matthieu Dreyfus et Bernard Lazare font part de leurs convictions engagées. Dans certains cas, un engagement trop marqué a pu couter cher : ce fut le cas du Petit Journal, qui avec 1,5 million

| |Germinal (1885) | |Le Roman expérimental (Essai, 1880) | |Compléments | |Engagement en faveur d'Alfred Dreyfus avec J'accuse...! paru le | |13 janvier 1898 | |Inhumation au Panthéon de Paris le 4 juin 1908 | Émile Zola, né à Paris le 2 avril 1840, mort à Paris le 29 septembre 1902

1898 dans l’Aurore La lettre ouverte de Zola au sujet de l’affaire Dreyfus a été publiée en 1898. A cette époque, Zola est un écrivain connu donc il utilise sa notoriété au service de cette affaire. En résumé l’affaire Dreyfus, c’est un militaire juif qui a été accusé à tort de trahison, il aurait livré des informations sur la France aux Allemands. J’accuse est à la fois une lette qui synthétise l’affaire, qui défend Dreyfus mais c’est aussi un réquisitoire contre les accusateurs du militaire.

la hache qui brise la mer gelée en nous. Voilà ce que je crois. » Franz Kafka, Lettre à Oskar Pollak (27 janvier 1904). Franz Kafka (1883-1924) =écrivain tchèque Quelques écrivains engagés : Voltaire (et l’affaire Calas), Zola (et l’affaire Dreyfus), Hugo (contre la peine de mort : « Journal d’un condamné à mort ») CELINE (réflexion sur la notion d’engagement) : « Bagatelles pour un massacre » (virulent pamphlet antisémite) ; « Voyage au bout de la nuit » Voltaire et l’affaire Calas

L’affaire Dreyfus et la presse L’Affaire Dreyfus commence en 1894 (accusation de haute trahison), finit en 1906 (réhabilitation) ; tout ce qu’en connaissent les Fçais passe par la presse. On peut même dire que l’Affaire Dreyfus est créée par la presse, car l’accusation de Dreyfus en soi intéressa peu les Français. Et le retournement d’opinion, qui mènera à la révision du procès, est elle aussi un effet de la presse. Pour Patrick Boussel, l’affaire est « un mytne créé par la presse » (p. 6). Car