Conclusion Sur La Propagande Stalinienne

diverses vieilleries, se fussent peut-être inquiétées d'annexions en chaîne ; la nouvelle Russie étendue jusqu'à Sofia et à Prague eût peut-être fait mauvais effet sur les cartes d'Europe (et c'était bien sur le "côté russe" de l'U.R.S.S. que toute la propagande de guerre avait insisté). Les Alliés s'étaient quand même battus pour le rétablissement des frontières européennes d'avant-guerre. L'on pouvait craindre des réactions modérément internationalistes en Pologne notamment, pays pour l'heure prostré

d’accepter le Plan Marshall des Etats-Unis et leur propose en remplacement le Kominform, une organisation plus politique qu’économique qui centralisera tous les PC européens. Il mène une véritable politique de répression et entretient une forte propagande centrée sur le culte de la personnalité. Toute tentative d’indépendance est réprimée dans la violence, comme le coup de Prague en février 48 : Staline envoie des troupes reprendre le contrôle de la Tchécoslovaquie, où des socialistes avaient remportés

l’économie, qui devient quinquennale et obligatoire après 1948. b) L’encadrement et la mise au pas des sociétés civiles : « bolchevisation », embrigadement dans des organisations inspirées du modèle soviétique (jeunesses communistes) ; censure ; propagande ; enseignement (apprentissage du russe, langue du socialisme), recherche, art au service de l’idéologie marxiste ; lutte contre les Églises. Mais aussi large diffusion de l’instruction, meilleur encadrement sanitaire, protection sociale étendue

Russie. Les communistes sont isolés. Une vague de répression a alors lieu en Europe. Pour se protéger de la menace russe certains pays se dotent de régimes autoritaires, comme la Pologne, la Hongrie, etc. Et ils mettent à leur tête des généraux. Conclusion : La première guerre mondiale est d’abord une guerre des nationalismes qui s’affrontent en Europe, c’est le nationalisme qui permet d’expliquer la mobilisation des soviets dans la guerre totale. * Cette guerre est la première expérience de

le stalinisme (1928-1953), dans l’Italie fasciste (1922-1945) et l’Allemagne nazie (1933-1945).   Les trois totalitarismes tentent de contrôler tous les aspects de la vie en société pour créer un homme nouveau. Pour cela les Etats usent de la propagande mais aussi de la violence (brutalités policières, déportation, meurtres…). Le dirigeant est un guide infaillible (duce, Vojd « petit père des peuples », führer) auquel est voué un culte de la personnalité. Cependant, malgré un usage commun de la

enceintes étaient avortées d'office. Dans cette confusion de chiffres, suivre l’évolution démographique des camps n’est pas chose aisée. Cependant, tous les chercheurs s’accordent sur un très fort accroissement du nombre de détenus sous la période Stalinienne et au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Les Grands Procès sont le paravent médiatique qui ont permis à Staline d'intensifier les déportations sans que l'occident n'en aie réellement écho. L'évolution chiffrée, dans les grandes lignes, semble

traditionnels : exécution, calomnies, disparition, élections truquées et coup de force, comme en février 1948 en Tchécoslovaquie. 2) Des démocraties populaires soumises à la tutelle du grand frère soviétique : la satellisation. a) le modèle politique stalinien. Il s'agit de l'entrée progressive des pays de l'Est dans la sphère d'influence soviétique sous la pression de l'armée rouge et du Kominform. Un seul parti est autorisé, communistes, avec la glorification du chef de l'État, Staline. Le Kominform

économiques : les Etats Unis ont besoin que l’Europe se redresse. Octobre 1947 : c’est la réaction de l’URSS à travers le discours de Jdanov : doctrine Jdanov. C’est la réponse à la doctrine Truman et au plan Marshall. ( Jdanov : ministre de la propagande). Elle oppose deux camps irréconciliables : le camp impérialiste et anti-impérialiste. L’URSS, bloquée économiquement, crée et propose un plan politique : le Kominform, officiellement bureau d’aide aux partis communistes. En fait c’est un moyen

constamment des lourdeurs bureaucratiques ou de la corruption et connaissent fréquemment des pénuries. C) Une société encadrée et contrôlée (doc. 22, 23 et 24 p. 128-129) : • Les Soviétiques sont soumis à une surveillance policière et à une propagande de tous les instants. Les syndicats, l’école et les organisations de jeunesse sont des instruments de contrôle et de façonnement des esprits qui dès le plus jeune âge et tout au long de leur vie vise à leur inculquer un idéal conformiste dans lequel

est une dictature d’un type particulier, dont l’objectif est de contrôler tous les aspects de la société, pour édifier un «homme nouveau», en mobilisant la population dans des structures spécialisées, en contrôlant les esprits par une propagande intensive, et en terrorisant les adversaires - réels ou fictifs - du régime. En quoi la comparaison des systèmes totalitaires permet-elle de révéler des points de convergence et de divergence entre les régimes soviétique, fasciste et nazi