Condorcet Et Sieyes

et l’exclusion semble aller de soi pour la majorité des révolutionnaires .Cela ne signifie pas qu’aucune revendication n’est faite pour tenter de sensibiliser l'opinion à cette décisions. Citons par exemple, Condorcet, "Sur l'admission des femmes au droit de cité.", 1790 ou bien encore, des écrits avec volonté de se faire entendre comme Olympe de Gouges, 1791, "déclaration des droits de la femme et des citoyenne" en réponse

du moins dans l’état actuel » comme le dit l’abbé Sieyès pour qui « elles ne doivent point influer activement sur la chose publique ». La question des femmes n’est d’ailleurs pratiquement pas débattue en 1789, la constitution de 1791 ne les mentionne pas et elles font donc partie, de fait, des citoyens passifs sans droits politiques. Certaines voix, très minoritaires posent cependant la question de la participation politique des femmes. Condorcet, homme de science (dont l’épouse, Sophie, est très

-Origines de l’idéologie antichrétienne *Idées des Lumières, influence de certains philosophes : Condillac, Helvétius, le Baron d’Holbach, Voltaire. 2 courants menacent la foi chrétienne : pensée des Lumières et courant rousseauiste. *Citation de Condorcet « Le premier auteur de cette grande révolution est indiscutablement Voltaire. C’est lui qui, pour la première fois, a fait tomber la principale et la plus formidable barrière du despotisme, le pouvoir religieux et sacerdotal » 1790. *Influence

exercice : la femme est jugée incapable de l'exercer. Rappels historique : Sous la Révolution, suite au discours de l'abbé Sieyès du 20 et 21 juillet 1789, distinguant entre citoyens « actifs » et « passifs », les femmes furent classées, comme les enfants, les étrangers et tous ceux ne pouvant s'acquitter d'un cens électoral, dans cette seconde catégorie. Malgré l'appel de Condorcet, elles furent ainsi officiellement exclues du droit de vote par l'Assemblée nationale le 22 décembre 1789, exclusion maintenue

s’est fait le véritable défenseur des esclavagistes et des grands propriétaires coloniaux. Maximilien Robespierre est membre de la Société des amis des Noirs. Il y retrouve notamment Condorcet, l’abbé Grégoire, Jean-Pierre Brissot, rédacteur du « Patriote Français ». Dans cette affaire d’une extrême gravité, même Sieyès vient appuyer le parti des anti-esclavigistes Le 12 mai 1791, devant l’Assemblée, après Grégoire et Lanjuinais, il réclame au minimum l’égalité civile pour ces hommes de couleur, au

les Français qui n'ont droit à aucun privilège particulier. Ses députés sont issus de la bourgeoisie. Mais le 17 juin 1789, à Versailles, les députés du tiers-état, renforcés par quelques curés représentant le clergé sur une proposition de l'abbé Sieyès. Ils représentent les «quatre-vingt-seizièmes de la Nation», ces députés bafouent la division en trois ordres en se proclamant assemblée nationale. Il y a eu aussi le serment du Jeu de paume qui est un engagement d’union pris le 20 juin 1789 à la

de son gouvernement monarchique furent interprétés de façon détournée. Ce n'est qu'au moment de la Révolution française que les révolutionnaires monarchiens tenteront vainement de les faire adapter par l'Assemblée constituante pour contrer l'abbé Sieyès, partisan de la rupture avec tout héritage et tout modèle. Son œuvre, qui inspira les auteurs de la constitution de 1791, mais également des constitutions suivantes, est à l'origine du principe de distinction des pouvoirs législatif, exécutif et

de la bourgeoisie s’est fait grâce au renouveau économique et commercial du XIème siècle qui avait permis à nouveau la circulation de la monnaie. Cette bourgeoisie fut intégrée au Tiers état. En 1789, le député du Tiers état, l’abbé Emmanuel-Joseph Sieyès (1748 à 1836) dans sa brochure intitulée Qu'est-ce que le Tiers-État ? (1789), expliquait que le Tiers état représentait quatre-vingt-seize pourcent de la population. Et que curieusement, le Tiers état ne représentait rien politiquement. Eu égard

un « Conseil » qui émane d’elle et convoque une convention. Sitôt élue, elle supprime la monarchie et établit la première République. Elle décider d’élaborer une nouvelle Constitution. Après l’échec d’un projet modéré des « girondins » - Condorcet, Barère, Sieyès, Danton -, les « Montagnards » imposent une Constitution adoptée le 24 juin 1793, dont l’application est renvoyée à la fin de la dictature du salut public. Au-delà des difficultés rencontrées, les Constitutions fixent toutefois les bases

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